Hagop TerzianHagop Terzian
Hagop Terzian (en arménien : Հակոբ Թերզեան), né le à Hadjin et mort en 1915, est un auteur arménien et un pharmacien de l'Empire ottoman. Il a particulièrement écrit sur l'héritage arménien de la région de la Cilicie. Il a publié un témoignage en cinq volumes des massacres d'Adana. Bien que ses écrits aient été confisqués par les Ottomans, ils ont été préservés. Son œuvre a été publiée en 2009 par l'Institut Komitas (en). Il est raflé le 24 avril 1915, déporté et finalement assassiné[1]. BiographieHagop Terzian est né le à Hadjin (aujourd'hui Saimbeyli) près d'Adana en Cilicie dans l'Empire ottoman[2],[3]. Il est élève à l'école arménienne locale Hisusian à Adana[2]. En 1897, Terzian va à Constantinople où il obtient un diplôme en pharmacie en 1900[2]. Après cela, il retourne à Hadjin et y ouvre une pharmacie ainsi qu'à Adana. Il devient correspondant de presse pour plusieurs journaux arméniens de Constantinople. Il utilise alors les noms de plume suivants : Hagter, Davros, Hmayag, and Hito parmi d'autres[3]. En 1909, il est témoin des massacres d'Adana. Il commence à écrire et à prendre de nombreuses notes de ce dont il assiste[4]. Il est par ailleurs un militant du mouvement d'auto-défense du quartier arménien de la ville[1]. Pendant les évènements, sa pharmacie (à Adana) est brûlée et démolie[5]. Il perd également son fils nouveau-né pendant les massacres et y survit lui-même de justesse[5],[6]. Il s'enfuit à Constantinople et y ouvre une pharmacie nommée « Adana » dans le district de Kumkapı (en)[2],[5]. En 1911, il publie un premier livre, La Vie à Adana (1911), puis une publication en cinq volumes intitulée La Catastrophe cilicienne (1912)[1]. Cette dernière fut confisquée par les autorités mais ce travail fut tout de même sauvé[2],[6]. La Catastrophe cilicienne a obtenu un fort succès et est considérée comme une étude d'importance au sujet des massacres d'Adana[7],[8]. Le Catholicos de Cilicie, Sahak II de Cilicie, loue le sérieux du travail de Terzian[1],[3]. Il reçoit également des compliments (par lettre) de Yeghishe Tourian[1] ainsi que de Malachia Ormanian (en), alors Patriarche arménien de Constantinople[1]. DécèsHagop Terzian est raflé le 24 avril 1915 : il est arrêté et envoyé par train à Ayaş. Il est par la suite envoyé à Çankırı où il est emprisonné[1]. Le 19 août, il est envoyé vers Ankara où il est à nouveau emprisonné[9]. Après quatre jours passés en prison à Ankara, il est déporté avec d'autres Arméniens vers Yozgat[9]. Durant le trajet, lui et ses compagnons sont assassinés[3],[9]. Œuvres
Références(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Hagop Terzian » (voir la liste des auteurs).
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