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Hélène Lettry
Hélène Lettry est une femme de lettres française née le à Lorient et morte le à Paris[1], ayant écrit des romans pour jeunes filles comme dans la Collection Stella. BiographieHélène Jeanne Lettry naît à Lorient dans le Morbihan, le , d'Étienne Lettry, enseignant au collège d'Auray, homme de lettres[2], fondateur et dirigeant du journal Le Phare de Bretagne[3], et de Hélène, Joséphine Le Picaut, femme au foyer[4],[5]. Son frère, le docteur Jean Lettry (1881-1948), décoré de la Croix de guerre durant la Première Guerre mondiale, Chevalier de la Légion d'honneur et conseiller municipal est à l'initiative de la création de l'école des sages-femmes de Lorient[5],[6]. Divorcée en premières noces en 1920 d'Abel Bertrand, représentant de commerce à Tours, elle se remarie sept ans plus tard à Boulogne-Billancourt avec un cadre de la Banque de France et chevalier de la Légion d'honneur, Roger Fribourg. Le mariage est dissous en 1933[7],[8],[9]. En parallèle de sa carrière d'institutrice puis de bouquiniste, Hélène Lettry, qui se désigne elle-même comme femme de lettres sur ses cartes de visite, publie son premier roman, Les Astres morts, en 1926. Le titre s'inspire d'une œuvre de Camille Flammarion : « Alors, dans la nuit profonde de l'espace, le choc formidable de deux astres éteints créa tout à coup un feu céleste immense. Ce fut la résurrection de deux sombres cimetières en marche dans l'infini, l'aurore d'une vie nouvelle, l'annonce de nouveaux mondes et d'une vie nouvelle... »[10]Les critiques littéraires relèvent un excès de « sensibilité » et d'« auto-analyse » mais saluent l'arrivée d'un « jeune talent » qui a reçu intensément la marque de la guerre[11]. Pour l'écrivain André Billy, Hélène Lettry est « une mystique de l'amour. A notre époque, c'est une originalité. »[10]. Bibliographie partielleRomans
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