Hélène Bidard est issue d’une « famille populaire d’Aubervilliers ». Inscrite au conservatoire par ses parents, elle ne souhaite pas faire carrière dans la musique classique et s’oriente vers des études d’histoire à l'Université Panthéon-Sorbonne où démarre son militantisme politique au parti communiste[2]. Dans son parcours, elle a occupé la fonction d'attachée contractuelle dans une collectivité territoriale[3].
Le , elle est élue au comité exécutif national du Parti communiste français[10] en tant que responsable de la « commission féministe-droits des femmes »[11]. En 2019, le parti met en place la cellule « Stop violences » dont elle est responsable [12].
Politique menée pour la mairie de Paris
Cette section a besoin d'être synthétisée (juillet 2024). Motif : Cette section interminable est présentée de manière chronologique. À retravailler et synthétiser. Exemple : au lieu d'avoir deux lignes sur le guide dans cette section et deux autres lignes dans la suivante, tout regrouper..
Chargée de l'égalité femmes-hommes, de la lutte contre les discriminations et des droits de l'Homme
À la suite de sa réélection du au Conseil de Paris, elle est élue adjointe à la maire de Paris le . Hélène Bidard est alors chargée de « l'égalité femmes-hommes, la lutte contre les discriminations et des droits de l'Homme »[13],[14], ainsi que conseillère déléguée à la santé et au handicap à la mairie du 11e arrondissement de Paris[15].
En , elle crée l'« Observatoire parisien des violences faites aux femmes »[16],[17], sur le modèle de celui existant en Seine-Saint-Denis[18].
En , elle porte une campagne d'affiches de la Ville de Paris ciblant le harcèlement de rue[19]. Entre et , elle travaille avec son équipe sur la mise en place d'un numéro unique d'écoute pour lutter contre le harcèlement (sexuel, moral, etc.) au sein de la Ville de Paris[20]. En octobre 2016, un groupe de travail[21] créé à l'initiative d'Hélène Bidard publie le premier guide « Genre & espace public » concernant la construction d'environnement urbain égalitaire[22].
En 2017, Hélène Bidard relance avec David Belliard, alors co-président du groupe écologiste à la mairie de Paris, la concertation et le dossier pour la création d'un centre d'archives LGBTQI+ à Paris en 2020[23]. Sans réponse à l'appel à projet, ce dossier n’aboutit pas [24],[25].
En , elle organise dans les salons de l'hôtel de ville de Paris un événement grand public pour lutter contre la grossophobie[28], suivi d'un défilé de mode pour personnes grosses[29]. En , elle propose l'introduction du terme « grossophobie » dans le dictionnaire[30] ; il entre dans le Robert en mai[31]. Sur le même thème, elle organise une exposition de photos sur les murs de la caserne Napoléon en [32].
En , elle annonce avec la maire de Paris la création d'une Cité de l'égalité et des droits des femmes à Paris[33]. Ce lieu est inauguré sous le nom de Cité Audacieuse le 5 mars 2020[34].
En novembre 2018 encore, elle lance la diffusion du « violentomètre », outil qu'elle a conçu avec la mairie de Paris, l'Observatoire des violences envers les femmes du Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis et l'association En Avant Toute(s) pour permettre aux jeunes femmes de mesurer, à travers des exemples de situations concrètes, le degré de violence dans leur couple et dont elle dépose la marque à l'INPI le [35].
Par un tweet qui suscite une intense polémique, elle dénonce le le sexisme d'une immense bâche publicitaire pour la marque de lingerie Aubade sur la devanture des Galeries Lafayette Haussmann[36]. Dans un courrier au président du directoire, elle en demande le retrait alors que le groupe aurait signé la même année une charte pour une communication responsable[37].
En mars 2020, face à l'augmentation des violences conjugales liées au confinement, elle annonce une série de mesures dont la libération de logements et d'hébergements pour faire décohabiter auteurs et victimes[38].
En mai de la même année, avec d'autres militantes féministes, elle reproche au SNAP festival d'avoir usurpé le logo de la Ville de Paris[39]. Elle porte plainte pour diffamation contre Marc-Antoine Bartoli, ancien président d’Act Up-Paris, qui lui impute une responsabilité dans la mort de Jessyca Sarmiento au bois de Boulogne en février 2020[40]. Hélène Bidard est déboutée de sa plainte et l'ancien président d'Act Up-Paris est relaxé par la 17e chambre du tribunal judiciaire de Paris le 4 novembre 2022[41].
Chargée de l'égalité femmes-hommes, de la jeunesse et de l'éducation populaire
De nouveau candidate aux élections municipales de 2020 à Paris[42],[43], elle est réélue conseillère de Paris le , puis nommée adjointe à la maire de Paris chargée de l'égalité femmes-hommes, de la jeunesse et de l'éducation populaire[44].
En septembre 2020, Hélène Bidard dévoile avec Pierre Rabadan, adjoint au sport, les lauréats d'un appel à projets « Paris Sportives » pour favoriser la pratique sportive des femmes dans l'espace public[45].
Le 8 mars 2021, elle lance le « respectomètre »[46], un nouvel outil pour sensibiliser les jeunes aux relations égalitaires dans l'espace public et numérique[47].
En mai 2021 elle publie un second guide référentiel « Genre & espace public » avec des exemples et des expérimentations pour une approche genrée des politiques urbaines[48].
Elle est sur la liste menée par Léon Deffontaines pour les élections européennes de 2024[53], placée en quatrième position dans la liste[54], mais aucun candidat de cette liste n'est élu député.
Notes et références
↑Chargée de toutes les questions relatives à l'Égalité femmes-hommes, la Lutte contre les discriminations et les Droits humains (2014-2020) puis de l'Égalité femmes-hommes, de la Jeunesse et de l'Éducation populaire (depuis 2020).
↑« Dans une lettre adressée à la présidente-directrice générale des Éditions Larousse, Hélène Bidard, adjointe PCF à la maire de Paris chargée de la lutte contre les discriminations, propose l'introduction du terme «grossophobie» dans la prochaine édition du dictionnaire » (« Grossophobie », Libération, 22 février 2018).
↑Cyrielle Cabot avec AFP, « Paris: une exposition contre la "grossophobie" avant la Fashion week », sur BFM TV, (consulté le ) : « Les façades de la Caserne Napoléon, à deux pas de l'Hôtel de ville sont couvertes jusqu'au 9 mars de photos de femmes rondes prises lors d'un défilé organisé dans les salons de la mairie en décembre 2017 ».