Elle a deux objectifs : sensibiliser les jeunes, femmes et hommes, à l’égalité des genres afin de prévenir les violences sexistes et conjugales et accompagner les jeunes femmes victimes de violences au sein de leur couple ou de leur famille[2],[3]. Se basant sur la sous-représentation des jeunes femmes dans les plaintes pour violence, elle s'appuie volontairement sur le numérique, moyen privilégié de communication des jeunes[4],[5].
Elle est soutenue par la Fondation Elle qui loue ses pratiques innovantes[6],[7] et reçoit le prix Femmes en Chœur 2019 remis en partenariat avec le magazine Femme actuelle par Dr Pierre Ricaud[8],[9].
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Pour cela, l'association organise des ateliers participatifs de sensibilisation en collège et lycée[10] et a créé un site internet pédagogique, qui s'adresse directement aux jeunes[11]. Le soutien de la Fondation des femmes[12] lui a permis de créer un tchat sur lequel les jeunes femmes peuvent venir se confier et demander des conseils quant à leur situation[13],[14].
Elle est sélectionnée lors d'un appel à projets de la Fondation de France pour accélérer la lutte contre les violences faites aux jeunes femmes[19].
Néanmoins le manque de financement l'empêche d'ouvrir plus de 8 heures par semaine, d'après l'actrice Éva Darlan[20]. Situation que confirme Louise Delavier, une des gérantes du tchat de l'association, qui indique « on a l’impression que la parole est plus libre, mais les moyens ne sont pas là »[21].
Les écoutantes ont été formées en particulier à la lutte contre l'excision[22].
L'association est sollicitée pour former les policiers qui seront responsables de la plateforme de signalement des violences sexistes et sexuelles lancé le mardi par le ministère de l'Intérieur[23]. Les formatrices insistent sur la discrétion inhérente à cette méthode qui ne laisse que peu de trace dans l’historique d’un téléphone et permet de discuter dans des situations où les victimes ne pourraient pas le faire à voix haute, comme sur leur lieu de travail ou en présence d’un mari violent[23].
Avec le Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes, elle participe à une campagne de tests (testing) pour jauger la réactivité de Facebook, Twitter et YouTube. Entre juin et , le HCE ainsi que trois associations féministes signalent 545 contenus (commentaires ou insultes sexistes, menaces et appels à commettre un crime sexiste ou diffusion "punitive" d'informations) dont seuls 7,7 % sont supprimés à la suite du signalement[24].