Gwenegan Bui

Gwenegan Bui
Illustration.
Gwenegan Bui en 2013.
Fonctions
Député français

(3 ans, 7 mois et 18 jours)
Élection 17 juin 2012
Circonscription 4e du Finistère
Législature XIVe (Cinquième République)
Prédécesseur Marylise Lebranchu
Successeur Marylise Lebranchu
Conseiller régional de Bretagne
En fonction depuis le
(14 ans, 8 mois et 28 jours)
Élection 21 mars 2010
Réélection 13 décembre 2015
Président du Mouvement des jeunes socialistes

(2 ans)
Prédécesseur Hugues Nancy
Successeur Charlotte Brun
Biographie
Date de naissance (50 ans)
Lieu de naissance Vitry-sur-Seine, France
Nationalité Française
Parti politique Parti socialiste
Diplômé de Université de Bretagne occidentale
Institut de relations internationales et stratégiques
Profession Chargé de mission à l'établissement public foncier de Bretagne

Gwenegan Bui, né le à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), est un homme politique français[1]. Membre du Parti socialiste, il a été président du Mouvement des jeunes socialistes de 1999 à 2001[2].

Biographie

Origines, études et profession

Étudiant au lycée de l'Harteloire à Brest[réf. nécessaire], Gwenegan Bui est diplômé d'un DEA d'histoire qu'il obtient à l'université de Brest[3]. Il obtient par la suite un DESS de géopolitique à l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS)[4]. Collaborateur de cabinet au conseil régional de Bretagne en 2004, sous la présidence de Jean-Yves Le Drian, il est chargé en 2008 de préparer la création de l'établissement public foncier de Bretagne qui voit le jour en 2010. Il en devient alors le directeur adjoint[5].

Parcours politique

Engagements nationaux

Gwenegan Bui est dans un premier temps élu président du Mouvement des jeunes socialistes (Mjs) de 1999 à 2001. Proche de Martine Aubry et de Marylise Lebranchu, il est élu membre du bureau national du PS en 2008.

Par ailleurs, il est membre de la mission « Champsaur » sur la transition vers les réseaux à très haut débit et l'extinction du réseau de cuivre.

En 2018, il soutient la candidature d'Olivier Faure pour le congrès d'Aubervilliers du PS[6].

Mandats locaux

Lors des élections municipales de 2008, il figure sur la liste menée à Morlaix par le maire sortant, Michel Le Goff[7]. Il devient conseiller municipal d’opposition en [8].

Lors des élections régionales de 2010, il est candidat sur la liste finistérienne du Parti socialiste menée par Marylise Lebranchu. Il est élu conseiller régional le . Lors de la séance d’installation du , il devient huitième vice-président du conseil régional de Bretagne, chargé de la politique territoriale et du numérique[9]. À ce titre, il est vice-président du Syndicat Mixte Mégalis chargé du déploiement de la fibre optique en Bretagne.

En , il démissionne de la vice-présidence du Conseil régional et du Conseil municipal de Morlaix pour assumer la charge de député du Finistère, en remplacement de Marylise Lebranchu nommée au sein du gouvernement.

Il est réélu au conseil régional de Bretagne lors des élections régionales de 2015[10].

Pour les élections régionales de 2021, Gwenegan Bui est inscrit sur la liste du Finistère de « La Bretagne avec Loïc »[11]. Cependant, son positionnement sur la liste ne lui permet pas de se faire élire conseiller[12].

Mandats législatifs

Lors des élections législatives de 2012, il est le suppléant de Marylise Lebranchu dans la quatrième circonscription du Finistère. Cette dernière est réélue députée le et reconduite en tant que ministre le , ce qui permet à Gwenegan Bui de devenir député à partir du . Le , son mandat législatif est clos, date à laquelle Marylise Lebranchu reprend son mandat[13]. Membre de la Commission des Affaires étrangères, il est rapporteur pour avis de la loi de programmation militaire, Vice-président du groupe d'amitié France-Vietnam et France-République Démocratique du Congo. Pendant son mandat de député, il est membre de la commission d'enquête, du 10/12/2014 au 21/05/2015, sur le maintien de l'ordre républicain, le respect des libertés et du droit à la manifestation[13]. Au moment du vote de la Loi sur la transparence de la Vie publique, le député, qui favorable à "des contrôles plus sévères, des sanctions plus fortes", s'oppose à ce que le gouvernement rende public les déclarations de patrimoine des députés. Le député craint, à l'époque, l'émergence d'une "société inquisitrice". Sur ce point, il est rejoint par une partie des députés de son bord politique et d'autres, tel le député communiste André Chassaigne[14].

Début février 2022, la section finistérienne du Parti socialiste le désigne comme délégué de circonscription pour Morlaix. Il est chargé de soutenir localement la candidature à la présidentielle d'Anne Hidalgo. En cas de non accord avec d'autres listes pour les législatives, il est le candidat apparent pour représenter le PS[15].

Notes et références

  1. « Gwenegan Bui », sur politiquemania.com (consulté le ).
  2. Karlin Elise, « Encore vert, déjà rose », L'Express,‎ (lire en ligne)
  3. « Gwénégan Bui remplace Marylise Lebranchu », dans Le Journal du Dimanche, 22 juillet 2012, consulté sur www.lejdd.fr le 18 janvier 2013
  4. Parcours de Gwenegan Bui, sur son site internet.
  5. Voir son curriculum vitae sur http://fr.linkedin.com
  6. Agence France-Presse, « Congrès du PS: qui soutient qui? », liberation.fr, (consulté le ).
  7. « Michel Le Goff présente l’intégralité de sa liste », Le Télégramme,‎ (lire en ligne)
  8. Jean-Philippe Quignon, « Gwenegan Bui. « La politique d'Agnès Le Brun est brutale » », Le Télégramme,‎ (lire en ligne)
  9. « Découvrez les nouveaux vice-présidents du Conseil régional », sur www.bretagne.fr, Région Bretagne (consulté le )
  10. « Région_Bretagne - Liste des candidats élus au Conseil régional le 13 décembre 2015 », sur www.bretagne.bzh (consulté le )
  11. « Élections régionales en Bretagne. Les noms de la liste de Loïg Chesnais-Girard dans le Finistère », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
  12. « Les élu.e.s du conseil régional », sur bretagne.bzh (consulté le ).
  13. a et b « Fiche M. Gwenegan Bui », sur assemblee-nationale.fr (consulté le )
  14. Christophe Forcari et Laure Bretton, « Récit Transparence : la Chambre des dépités », sur liberation.fr, (consulté le )
  15. Monique Kéromnès, « Présidentielle et législatives : Gwenegan Bui représentera les socialistes à Morlaix », sur letelegramme.fr, (consulté le )

Annexes

Articles connexes

Liens externes