Bachelier en 1949 après des études secondaires à Rouen et au Lycée Charlemagne à Paris[1] diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris en 1954, il s'oriente vers l'histoire pour obtenir un Diplôme d'études supérieures (DES) sous la direction d'Ernest Labrousse consacré au « problème ouvrier aux élections générales de 1869 à Paris »[2]. Agrégé d'histoire en 1959, il est nommé en 1960, au Lycée Corneille à Rouen. En 1967 il devient enseignant à l'Université de Rouen, où il accomplit un cursus professionnel qui le mène d'assistant à professeur (1990), puis professeur émérite d'histoire moderne. Il s'y lie d'amitié avec son collègue Claude Mazauric.
En 1986 il soutient une thèse de doctorat d'État[3] sous la direction finale de Michel Vovelle sur « La fin du féodalisme dans le pays de Caux : conjoncture économique et démographique et structure sociale dans une région de grande culture, de la crise du XVIIe siècle à la stabilisation de la Révolution, 1640-1795 ».
Il publie un grand nombre d'articles dans les revues scientifiques[4],[5] : Annales historiques de la Révolution française, Revue d'histoire moderne & contemporaine, Annales de Normandie, etc. Il est membre du comité de rédaction des Cahiers d'histoire. Revue d'histoire critique (ex Cahiers d'histoire de l'Institut de recherches marxistes), auxquels il livre plusieurs contributions[6].
Paysans et seigneurs en Europe. Une histoire comparée. XVIe – XIXe siècles[8], Presses universitaires de Rennes, 2011.
L'économie en France de 1770 à 1830, de l'Ancien Régime à la Révolution industrielle, « coll. U », Armand Colin, 2008 (ISBN978-2-200-24232-9).
Féodalisme, société et Révolution Française. Études d'histoire moderne, XVIe – XVIIIe siècle[9], Annales de Normandie, 2000, 383 p. (ISBN2-902239-01-7).
La fin du féodalisme dans le Pays de Caux (1640-1795), Paris, éditions du CTHS, 1989.
(avec Albert Soboul & Michèle Fogel) Le Siècle des Lumières. tome 1 : L'essor (1715-1750), « coll. Peuples et Civilisations », Paris, Presses universitaires de France, 1977.