Gustave NoblemaireGustave Noblemaire Gustave Noblemaire, portrait gravé dans l’Album Mariani.
Gustave Noblemaire (1832 - 1924) est un ingénieur des mines et industriel, qui a fait presque toute sa carrière dans les chemins de fer, grand-croix de la Légion d'honneur. CarrièreGustave Noblemaire est le fils d'un officier. Il épouse Mathilde Deville (1843-1889) en 1863, puis sa sœur Clémence Deville (1853-1935), veuve de l'ingénieur polytechnicien Georges Dargnies (1841-1876). Il est le père du député Georges Noblemaire. Élève de l'École polytechnique et de l'École des mines de Paris, il est nommé en 1856 ingénieur des mines dans le Midi. En 1860, proche de Talabot, il entre au PLM. En 1862, il dirige sa filiale espagnole la Compagnie des chemins de fer du Nord de l'Espagne. En 1869, Talabot lui confie la construction des chemins de fer algériens. À partir de 1881, il lui succède à la tête de la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée, jusqu'à sa retraite en 1907[1]. Au début de sa carrière, en 1860, il a eu à instruire une demande de concession minière dans la région des Baux. Son rapport tomba entre les mains d'Henri Sainte-Claire Deville, qui faisait des recherches sur l'aluminium à partir d'un minerai assez rare d'Irlande et décida d'exploiter ce qu'il appela la bauxite. Par la suite, devenu proche de ce grand chimiste, Gustave Noblemaire épousa successivement deux de ses parentes, deux sœurs Deville[2]. Il meurt le 24 novembre 1924 en son domicile 58 rue de la Boétie dans le 8e arrondissement de Paris[3]. Il laisse de nombreux écrits. Publications
Titres
Notes et références
Voir aussiBibliographie
Article connexeLiens externes
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