Gustave Gailly
Gustave Gailly est né le à Charleville, il est mort le dans la même ville. C'est un industriel et un homme politique français. BiographieJeunesseGustave Gailly est né le à Charleville. Il est le premier enfant d’Auguste Ponce et de Florence de Taurines. Il commence ses études au collège de Charleville et, après son baccalauréat, part étudier le droit à Paris afin de rentrer dans la magistrature. Finalement, il abandonne ses études pour se lancer dans l’industrie. Il se marie le avec Clémentine Godelle. Ils auront cinq enfants : Charles, Gustave-Henri, Marie, Berthe et Jeanne. Carrière industrielleEn 1848, à 23 ans, il crée une clouterie mécanique. Cinq ans plus tard, il fonde une société en nom collectif qui exploite un brevet de fabrication de clous à souliers. Cette société sera récompensée lors des Expositions universelles de Londres en 1862, de Paris en 1867, d'Amsterdam en 1869 et de Paris en 1878. En , en association avec Jean-Baptiste Maljean, il fait l'acquisition des usines de Flize et de Boutancourt, productrices de fer et de tôles, pour alimenter la clouterie mécanique et l'usine de Saint Charles. Carrière politiqueTribunal du commerceSa carrière politique commence à la Chambre de commerce des Ardennes, où il est nommé juge au tribunal de commerce de Charleville, par décret impérial du , puis président du tribunal le . Il en assurera la présidence jusqu'en 1870. Maire de CharlevilleLe , il rentre au conseil municipal, et devient maire de Charleville trois mois plus tard. Le , les Prussiens envahissent la ville. Face à la pression de l'occupant et à l'approche des élections législatives, il démissionne 15 jours plus tard. Son mandat n'aura finalement duré que 4 mois. Il est remplacé par son 1er adjoint Jules Millart. Gustave gardera un poste de conseiller municipal. En 1871, il est également élu conseiller général des Ardennes dans le canton de Charleville. Député des ArdennesIl est élu député des Ardennes le . Il fait à l'assemblée plusieurs interventions remarquées. Il se rapproche d'Adolphe Thiers avec qui il entretient d'excellentes relations d'amitiés. Il est réélu le et le . Siégeant au centre gauche, lors de la crise du 16 mai 1877, il est l'un des signataires du manifeste des 363[1]. Il occupera à l'assemblée nationale un poste de questeur. Sénateur des ArdennesIl est élu sénateur le et succède à Charles Cunin-Gridaine. Il garde ce poste jusqu'en 1903 où il met fin à sa carrière politique. Décorations
Divers
Sources
Notes
Liens externes
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