Sophie Ulrike Jaeger (d) Emma Karoline Hauff (d) Karl Friederich JAEGER Jr. (d) Wilhelm Friederich JAEGER (d) Otto Heinrich Jaeger (d)
Conjoints
Selma Johanna Jäger (d) (de à ) Helene Müller (d) (à partir de )
Enfants
Max Julius Jäger (d) Theodora Johanna SEUFFER (d) Sophie Elisabeth Jäger (d) Emma Gisela Jäger (d) Franz Jaeger (d) Carl Friederich JAEGER (d) Julie JAEGER (d) Gustav Jäger (d)
Ayant achevé ses études de médecine à l'université de Tübingen, il enseigna la zoologie à Vienne. En 1868, il fut nommé professeur de zoologie l'Académie de Hohenheim et devint par la suite professeur de zoologie et d'anthropologie à l'École polytechnique de Stuttgart et professeur de physiologie à l'École vétérinaire de cette ville. En 1884, il abandonna l'enseignement pour s'engager dans une carrière de médecin.
Il écrivit des ouvrages variés dans le domaine de la biologie, dont
La Théorie de Darwin et son influence sur la morale et la religion (1869)
Traité de zoologie générale (1871-1878) ;
Découverte de l'âme (1878).
En 1876, il proposa, pour expliquer l'hérédité, une hypothèse proche de la théorie du germoplasme, élaborée plus tard par August Weismann, et selon laquelle le contenu de la cellule – le protoplasme –
conserve ses propriétés spécifiques de génération en génération, préservant, lors de la duplication, les éléments ontogénétiques permettant la construction complète de nouveaux êtres ainsi que les éléments phylogénétiques permettant à ces nouveaux être de se reproduire eux-mêmes à l'âge de la maturité.
Il donna son nom à un type de vêtements qu'il avait imaginé et nommé Die Normalkleidung als Gesundheitsschutz, c'est-à-dire l'habillement normal de protection sanitaire (1880), pour lequel il préconisa le port de tissus bruts, tels que la laine, proches du corps, et ne comportant aucune fibre végétale.
Il fit également d'importants travaux en entomologie, se spécialisant dans les coléoptères, en particulier les Buprestidae and les Scarabaeidae. Il écrivit avec Carl Gustav Calwer(de) une Histoire naturelle des insectes d'Europe, ouvrage très populaire réédité jusqu'en 1916.
Sa collection de coléoptères est conservée au Museum d'Histoire Naturelle de Stuttgart[1]
Eugen Dolmetsch: Aus dem alten Stuttgart. In: Schwäbischer Merkur vom 13. Februar 1938
H. Göhrum: Das Werk eines Lebensforschers. Zum 25. Todestag von Gustav Jaeger in: Deutsches Leben, Beilage zum Stuttgarter Neuen Tagblatt vom 16. Mai 1942
Hans Helmut Jaeger: Familien-Chronik Jaeger, V. Band, Teil 1 und 2, Erlangen 1982 und 1980
Andreas W. Daum: Wissenschaftspopularisierung im 19. Jahrhundert. Bürgerliche Kultur, naturwissenschaftliche Bildung und die deutsche Öffentlichkeit 1848–1914. 2., erg. Aufl., Oldenbourg, München 2002, (ISBN978-3-486-56551-5).
Hans Dieter Haller: Gustav Jäger – Woll- oder Seelen-Jäger. In: Uracher Köpfe – Uracher Geschichtsblätter, Band 2, 2009
Jutta Hanitsch: Wollregime mit Welterfolg. In: Momente. Beiträge zur Landeskunde von Baden-Württemberg, Heft 2/2018, S. 26–29