Il a joué dans de nombreuses pièces, dont Prends bien garde aux zeppelins de Didier Flamand à l'Opéra-Comique en 1981. En 1990, il a écrit une étonnante adaptation de la pièce de théâtre d'Alfred Jarry appartenant au cycle d'Ubu, qui fut jouée à Paris au théâtre du Palais-Royal. L'unité de lieu de cette pièce est annoncée par Jarry lui-même : « L’action se passe en Pologne, c’est-à-dire nulle part ». Guilhem Pellegrin et Babette Masson (le père et la mère Ubu) animent les autres personnages, convives, soldats, généraux, membres de la cour, conspirateurs… à la fois éléments du banquet et marionnettes faits de fruits et légumes. L'originalité de la mise en scène valut à la pièce un succès immédiat et une tournée sur plusieurs continents.
En 1994, il joua dans Fausse adresse, mise en scène par Pierre Santini (trois nominations aux Molière 1995). En 1998, il incarna le majordome du facétieux Sir Harcourt Courtly alias Robert Hirsch dans Le Bel Air de Londres. En 2000 il fut dirigé par Jeanne Moreau, au Palais de Chaillot, dans sa première mise en scène intitulée Un trait de l'esprit : dans le huis clos d'une chambre d'hôpital, il est le cancérologue animé d'une froide rigueur face à la maladie funeste et révoltante de sa patiente (interprétée par Ludmila Mikaël).
En 2004, au côté de Catherine Rich et Pierre Mondy, c'est dans un registre plus léger qu'il interpréta un député mafieux dans une pièce qui dénonce la corruption du milieu politique italien : Senateur Fox. En 2006, il interpréta un inspecteur de l'Union européenne dans une comédie proche du surréalisme intitulée Vive Bouchon. Son interprétation, allant de l'humour à l'émotion, lui valut une nomination pour le prix Raimu.