GuanahaniGuanahani était le nom donné par les indigènes à l'île que Christophe Colomb baptisa San Salvador quand il débarqua en Amérique le avec deux caravelles (La Pinta et La Niña) et une nef (La Santa Maria). LocalisationLa localisation de Guanahani dans cette île des Bahamas, dans les années 1940, est due à l'historien Samuel Eliot Morison. C'est aujourd'hui l'hypothèse majoritairement retenue par l'ensemble de la communauté scientifique spécialisé dans l'histoire de la « découverte de l'Amérique » même si, comme l'écrit l'historien Denis Crouzet, « aucun historien n'a été en mesure de déterminer exactement où se trouvait Guanahani : l'atterrissage put se faire à El Cayo Samana, à Grand Turk Island, à Cat Island, à Gran Caico, et surtout à Watlings Island »[1]. Pour Denis Crouzet, qui analyse les ressorts chrétiens de l'action de Colomb, « Guanahani, en devenant San Salvador, sonne comme un point de commencement signifiant que tout doit se cristalliser désormais à partir de ce rivage qui authentifie et révèle la Majesté divine et où Dieu est présent comme il le sera plus loin lors d'autres jonctions entre terre et mer. Un Dieu qui, à chaque rivage atteint, sera ici et nulle part, dans l'attente eschatologique du dévoilement imminent et nécessaire de nouvelles terres et de nouveaux peuples »[1]. Autres îles suggéréesOutre San Salvador, d'autres points de l'archipel bahaméen furent également cités :
Ainsi que la plus grande île de l'archipel des îles Turques-et-Caïques :
Notons aussi celles de :
HistoireLe , comme l'équipage de La Niña a aperçu des oiseaux venant du sud-ouest, Colomb décide de changer de cap. Les sources rapportent que les premiers signes tangibles de l'approche de la terre ferme furent constatés le , et que Colomb aurait même aperçu, le soir, avec un certain Pedro Gutiérrez, tapissier du roi, la lumière d'un feu[2]. Selon les mêmes sources, c'est le matelot Rodrigo de Triana, à bord de La Pinta, qui a crié « ¡Tierra! » (« terre ! ») le premier, le à deux heures du matin. Bibliographie
Notes et références
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