Groupe Figaro
Le Groupe Figaro, anciennement Dassault Médias, est un groupe médiatique français fondé en à la suite du démantèlement du groupe Socpresse. Il contrôle le journal Le Figaro via la Société du Figaro. Le groupe a aussi d'autres activités, notamment dans le tourisme, le spectacle, la communication et la télévision. Le groupe Figaro est détenu par la famille Dassault via sa holding GIM. Depuis 2011, il est dirigé par Marc Feuillée. En 2023, son président est Charles Edelstenne, également président du constructeur Dassault Aviation. HistoireAcquisition de Socpresse par Serge DassaultEntre 2005 et 2006, le siège du groupe, les rédactions du Figaro, du Figaro Magazine, de Madame Figaro ainsi que la régie Publiprint (devenue Figaro Média) quittent le siège depuis 1975 au 37, rue du Louvre (Paris 2e) pour emménager au 14, boulevard Haussmann (Paris 9e)[2],[3]. La société Socpresse devient officiellement Dassault Médias (Groupe Figaro) en [4],[5]. Nicolas Beytout quitte la direction du groupe et rejoint le pôle médias de LVMH[6]. Certains journalistes y voient la raison des tensions qui ont opposé la rédaction à son directeur depuis son arrivée. Le grand reporter Patrick de Saint-Exupéry, parle de « blocages permanents » de la part de Nicolas Beytout. En , Le Figaro rachète le site d'information et de contenu sportif sport24.com qui gérait déjà depuis 2004 la rubrique sport du Figaro.fr ; c'est la première fois que Le Figaro fit une acquisition de ce type[7]. En , Le Figaro achète le site culturel evene.fr, qui trouve rapidement des synergies avec Le Figaroscope[8],[9]. En , c'est au tour de la billetterie spectacles « Ticketac.com » d’être achetée par le groupe[10],[11]. En , Étienne Mougeotte devient directeur des rédactions du groupe Figaro. En 2008, le groupe reprend la société Météo Consult, qui comprend La Chaîne Météo[12]. En , il acquiert La Banque Audiovisuelle, la société éditrice de vodeo.tv, par sa filiale The Skreenhouse Factory, dédiée à la télé et à la vidéo sur Internet. Le , le groupe Figaro rachète Particulier et Finances Éditions, comprenant Le Particulier, Le Particulier pratique, Le Particulier Immobilier et La Lettre des Placements, ainsi qu'une trentaine de guides pratiques et le site leparticulier.fr[13]. En , il reprend Adenclassifieds, après une OPA amicale. La filiale devient Figaro Classifieds[14] et regroupe notamment Cadremploi, Keljob.com, kelformation, kelstage, kelsalaire.net, CVmail, Explorimmo, CadresOnline, OpenMedia, Seminus, Microcode et achat-terrain.com[15]. Les sites achat-terrain.com et constructeurs-maisons.com, créés en 2005, sont rachetés en [16]. En , le groupe fait l'acquisition de Campus-Channel, une plateforme vidéo pour étudiants lancée en 2011[17]. Rachat du groupe CCM BenchmarkEn , le groupe Figaro propose une offre de rachat au groupe CCM Benchmark, qui possède les sites Comment ça marche, Le Journal du Net, L’Internaute et Copains d'avant. L'acquisition de ces sites leader permet au Figaro de passer de la quinzième place dans le Web hors-mobile à la quatrième place, avec 24 millions de visiteurs uniques, derrière Google (41 millions), Microsoft (35 millions), et Facebook (26 millions)[18]. « Cette acquisition nous permet de changer de dimension et de nous battre directement contre Facebook ou Orange en France », se félicite Marc Feuillée, directeur général du groupe Figaro, qui revendique, avec CCM Benchmark, la place de « leader français des médias numériques »[18]. Identité visuelle (logo)
ActivitésLe quotidien Le Figaro et ses supplémentsTous les jours, le quotidien est accompagné d'un supplément imprimé sur papier saumon, Le Figaro Économie, ainsi que d'un troisième cahier, Le Figaro et vous. En outre :
Autres suppléments, rubriques et titres
Édition en ligne, lefigaro.fr
L'adresse du journal en ligne est lefigaro.fr depuis 1999. En , lefigaro.fr s'est doté de fonctionnalités réservées aux abonnés[22]. L’accès aux articles en archive est également payant. En , le quotidien lance un magazine du vin en ligne. En , est lancé FigaroVox, une plate-forme de débats d'idées[23],[24]. Le Figaro est en 2008, le premier site d'information sur Internet selon les données d'audience d'Internet publiées par Nielsen Médiamétrie/NetRatings[25]. Le , le site se voit attribuer une seconde fois le titre de « meilleur média sur mobile » lors des Trophées Internet Mobile 2011[26]. En , il est toujours classé comme étant le premier site de presse française en ligne[27]. En de la même année, il bat le record des 11 millions de visiteurs uniques sur un site Internet d'information français[28]. Le , est lancé Figaro Premium, une offre payante (9,90 par mois au départ, 15 euros à terme ; accessible gratuitement pour les abonnés du journal). Elle donne accès à tous les articles du Figaro et de ses magazines dérivés dans une version de lecture plus confortable et avec peu de publicité, et ce, dès 22 heures la veille au soir de la parution en papier. À ce stade, les activités numériques représentent 25 % du chiffre d'affaires du groupe et 22 % des revenus publicitaires. Diverses plates-formes sont en parallèle créées : le Scan Politique, le Scan Sport, le Scan TV, le Figaro Immobilier, le Figaro Jardin et récemment, le Scan Éco[29]. L'évolution du nombre d'abonnés numériques est rapide. En 2017, Le Figaro en compte 80 000, chiffre auquel il faut alors rajouter 70 000 abonnés à la fois au papier et au numérique[30]. En 2019, il figure parmi les 50 sites les plus visités en France[31] et compte 130 000 abonnés numériques[32]. La barre des 200 000 abonnés au site web est franchie en [33]. Une étude réalisée début 2020 par la société de sécurité informatique « SafetyDetectives » indique que les données personnelles d'abonnés au site du journal ont été exposées sur un serveur non protégé[34]. FigaroVoxFigaroVox est une rubrique du figaro.fr qui se veut un lieu de débats d'idées. Il s'agit du prolongement sur Internet des pages « débats et opinions » du quotidien papier, également dirigées par Vincent Trémolet de Villers[35]. Voulue par Alexis Brézet sur le conseil de Patrick Buisson[36], cette plateforme entend s'inscrire dans le sillage de Marianne, Atlantico ou Causeur, précurseurs en la matière[35]. Le FigaroVox est créé par Vincent Trémolet. Depuis 2019, la rubrique est dirigée par Guillaume Perrault ; Alexandre Devecchio en est le rédacteur en chef adjoint. En 2020, la rubrique compte six chroniqueurs réguliers, Bertille Bayart, Nicolas Baverez, Renaud Girard, Mathieu Bock-Côté, Luc Ferry, Ivan Rioufol, auxquels il faut ajouter les contributeurs invités[35]. Le FigaroVox est considéré par Nolwenn Le Blevennec de Rue89 comme la « plateforme de la droite dure du Figaro »[37]. D'après Causeur, FigaroVox publie des auteurs qui signent également dans des publications comme Valeurs actuelles et Boulevard Voltaire, ce qui aurait pu faire craindre que la rubrique devienne un « ghetto » de « néo-réacs »[35]. Mais selon Causeur, la rubrique ouvre ses portes à des auteurs aussi bien de gauche que de droite[35]. Vincent Trémolet de Villers assure « veiller au respect de l’équilibre et à la variété des points de vue sur le site ». D'après Nolwenn Le Blevennec, cependant, le FigaroVox conserve une ligne éditoriale plutôt conservatrice et souverainiste, et demeure une plate-forme où « on peut lire le FN dans le texte ou lier islam et Daech ». Les personnalités de gauche, comme Gaël Brustier, Jean-Luc Mélenchon, Thomas Guénolé[35], y sont invitées « parfois »[37]. Participations et filialesPartenariatsLe groupe Figaro commandite la course à la voile, la Solitaire du Figaro depuis sa création en 1970. Le journal et le Centre de recherches politiques de Sciences Po (CEVIPOF) présentent leurs « Études politiques ». Le Figaro remplace Le Monde comme partenaire de l'émission Le Grand Jury (). En partenariat avec Dargaud Benelux, le journal lance en 2010, une collection en vingt tomes de XIII en édition « prestige »[38] et une prépublication des derniers tomes de la série tout l'été de la même année dans le Figaro Magazine. Par ailleurs, le quotidien a aussi proposé un florilège de bandes dessinées, de Largo Winch à Blake et Mortimer en passant par Gaston, Tintin, Lucky Luke et Spirou et Fantasio. Notes et références
Voir aussiArticles connexesLiens externes
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