Il amorce sa carrière d'écrivain en 1980 avec la publication du roman The Sweet-Shop Owner, mais c'est deux ans plus tard, avec L‘Affaire Shuttlecock (Shuttlecock), qu'il attire l'attention et remporte le prix Geoffrey Faber Memorial.
Le récit de Le Pays des eaux (Waterland), paru en 1983, est situé dans les Fens, une région marécageuse de l’Est de l’Angleterre ; c’est un récit où le paysage, l’histoire et la famille constituent les thèmes majeurs. Ce roman, souvent cité parmi les plus remarquables de la littérature britannique d'après la Seconde Guerre mondiale, est devenu le sujet d'études de nombreux cours de littérature anglaise. Dans une interview, parue en 1986 dans le magazine BOMB, l’écrivain Patrick McGrath interroge Graham Swift sur le «sens de la magie» développé dans Le Pays des eaux : « l’expression que tout le monde emploie est celle du réalisme magique, qui est devenue désormais un peu éculée. Mais d’autre part, il n’y a aucun doute que les écrivains anglais de ma génération ont été fortement influencés par des auteurs étrangers qui possèdent, d’une manière ou d’une autre cette qualité de magie, de surnaturel, tels que Jorge Luis Borges, García Márquez, Günter Grass, et que ceci a été stimulant. En général, je crois que cela a été une bonne chose. Car nous sommes, comme toujours dans ce pays, terriblement bornés, absorbés en nous-mêmes et culturellement isolés. Il est grand temps pour nous d’absorber des choses venant de l’extérieur. »
Shuttlecock (1982) - Prix Geoffrey Faber Memorial 1983
Publié en français sous le titre L‘Affaire Shuttlecock, traduit par Robert Davreu, Paris, Éditions Robert Laffont, coll. « Pavillons », 1992, 255 p. (ISBN2-221-05492-X)
Publié en français sous le titre Le Pays des eaux, traduit par Robert Davreu, Paris, Éditions Robert Laffont, coll. « Pavillons », 1985, 240 p. (ISBN2-221-04389-8) ; réédition, Paris, Gallimard, coll. « Folio » no 2536, 1995 (ISBN2-07-038816-6)
Publié en français sous le titre Hors de ce monde, traduit par Robert Davreu, Paris, Éditions Robert Laffont, coll. « Pavillons », 1988, 253 p. (ISBN2-221-05488-1)
Publié en français sous le titre A tout jamais, traduit par Robert Davreu, Paris, Éditions Gallimard, coll. « Du monde entier », 1993, 240 p. (ISBN2-07-073287-8)
Publié en français sous le titre La Dernière Tournée, traduit par Robert Davreu, Paris, Éditions Gallimard, coll. « Du monde entier », 1997, 384 p. (ISBN2-07-074387-X)
Publié en français sous le titre La Lumière du jour, traduit par Robert Davreu, Paris, Éditions Gallimard, coll. « Du monde entier », 2004, 336 p. (ISBN2-07-076754-X)
Publié en français sous le titre Demain, traduit par Robert Davreu, Paris, Éditions Gallimard, coll. « Du monde entier », 2008, 588 p. (ISBN978-2-07-078459-2)
Publié en français sous le titre J’aimerais tellement que tu sois là, traduit par Robert Davreu, Paris, Éditions Gallimard, coll. « Du monde entier », 2013, 416 p. (ISBN978-2-07-013442-7) ; réédition, Paris, Gallimard, coll. « Folio » no 5893, 2015 (ISBN978-2-07-046250-6)
Publié en français sous le titre Le Dimanche des mères, traduit par Marie-Odile Fortier-Masek, Paris, Éditions Gallimard, coll. « Du monde entier », 2017, 144 p. (ISBN978-2-07-017871-1) ; réédition, Paris, Gallimard, coll. « Folio » no 6577, 2018 (ISBN978-2-07-077917-8)
Publié en français sous le titre Le grand jeu, traduit par France Camus-Pichon, Paris, Éditions Gallimard, coll. « Du monde entier », 2021, 192 p. (ISBN978-2-07-287087-3)
Publié en français sous le titre La Leçon de natation et autres nouvelles, traduit par Robert Davreu, Paris, Éditions Gallimard, coll. « Du monde entier », 1995, 312 p. (ISBN2-07-073053-0)
Publié en français sous le titre De l'Angleterre et des Anglais, traduit par Marie-Odile Fortier-Masek, Paris, Éditions Gallimard, coll. « Du monde entier », 2018, 336 p. (ISBN978-2-07-273106-8)
↑François Gallix, « Demain », La Critique parisienne, (lire en ligne) :
« Graham Swift est devenue parfaitement
reconnaissable dans le paysage littéraire
contemporain qui dépasse le seul monde
anglo-saxon grâce à des traductions dans plus
de vingt langues. Son excellent traducteur
français est Robert Davreu, lui même écrivain,