Le , la mission du cabinet propose un premier plan pour une Inde indépendante, qui prendrait la forme d'une fédération où le pouvoir central serait partagé entre hindous et musulmans mais ce plan est rejeté par la Ligue musulmane[6]. Un second plan est proposé, prévoyant la division du Raj entre un État hindou et un autre musulman : le Congrès rejette cette proposition mais accepte de participer à un gouvernement intérimaire. En désaccord avec la position du Congrès, la Ligue musulmane annonce le refuser de participer au processus.
Le , la Ligue organise une « Journée d'action directe » (anglais : « Direct Action Day » qui dégénère en émeutes et fait plus de 4 000 morts. Afin d'apaiser les tensions, Jawaharlal Nehru, leader du Congrès et chef du gouvernement, invite des membres de la Ligue musulmane à en faire partie.
Composition
Le Raj britannique est administré par un vice-roi, nommé par Londres et aidé d'un conseil exécutif composé d'administrateurs chargés des différents départements et du commandant en chef, chargé de l'Armée. Avec la formation du gouvernement intérimaire, tous les portefeuilles à l'exception du commandement en chef sont confiés à des Indiens et la direction du conseil est assuré par son vice-président, Jawaharlal Nehru, qui a le même rôle qu'un premier ministre.
Composition du gouvernement intérimaire après l'intégration de la Ligue musulmane
↑ a et b(en) Radhey Shyam Chaurasia, History of Modern India, 1707 A. D. to 2000 A. D., Atlantic Publishers & Distributors, , 300–400 p. (ISBN978-81-269-0085-5, lire en ligne)
↑(en) Nicholas Mansergh et Moon, Penderel, The Transfer of Power 1942-7 ., vol. Vol VII, Her Majesty's Stationery Office, London, , 1130 p. (ISBN978-0-11-580082-5)
Bibliographie
(en) Dennis Judd, The Lion and the Tiger : The Rise and Fall of the British Raj, 1600–1947, Oxford et New York, Oxford University Press, , XIII-280 p. (ISBN978-0-19-280358-0, lire en ligne)