Gouvernement Netanyahou IVGouvernement Netanyahou IV
Photographie du quatrième gouvernement Netanyahou.
Le 34e gouvernement de l'État d'Israël, ou quatrième gouvernement Netanyahou, est un gouvernement israélien formé à l'issue des élections législatives du . Il s'agit d'une coalition de droite composée de six partis : le Likoud, Koulanou, Le Foyer juif, Shas, Judaïsme unifié de la Torah et Israel Beytenou. Historique et coalitionCe gouvernement est dirigé par le Premier ministre sortant national-conservateur Benyamin Netanyahou. Il est constitué et soutenu par une coalition entre le Likoud, Koulanou, Shas, Judaïsme unifié de la Torah et Le Foyer juif. Ensemble, ils disposent de 61 députés sur 120, soit 50,8 % des sièges de la Knesset. Il est formé à la suite des élections législatives anticipées du 17 mars 2015. Il succède au troisième gouvernement Netanyahou, formé autour d'une coalition proche. CoalitionLe gouvernement est une coalition composée du parti du Premier ministre, le Likoud, du parti centriste Koulanou, du parti nationaliste-religieux Le Foyer juif et de deux partis ultraorthodoxe que sont Judaïsme unifié de la Torah et Shas. En , le parti nationaliste Israel Beytenou rejoint la majorité. En , après la démission du ministre Avigdor Liberman, le parti quitte la coalition gouvernementale[1]. Le gouvernement Netanyahou IV était souvent décrit comme « le plus à droite de l'histoire du pays », plusieurs de ses ministres demandant la réinsertion de la peine de mort dans le droit israélien pour les individus condamnés pour terrorisme. Dissolution et successionLe gouvernement est ainsi en affaires courantes à partir de novembre 2018. Un désaccord de longue date quant à un projet de loi soutenu par les partis ultra-orthodoxes exemptant les étudiants de la Torah du service militaire provoque finalement la chute du gouvernement et un recours à des élections anticipées, que la Knesset approuve le 26 décembre par 102 voix pour[2],[3], les membres de la coalition gouvernementale s'étant accordés pour la voter[4]. Le scrutin a lieu en avril 2019. Alors que le Likoud arrive en tête, le désaccord entre les partis de droite ne permet pour autant pas la formation d'une coalition par l'opposition. Choississant de résoudre leurs différends par les urnes, les membres de la Knesset votent dans la nuit du 29 au 30 mai la dissolution de l'assemblée et la tenue de tenue d'un nouveau scrutin le 17 septembre 2019[5],[6]. Le 17 juin 2019, en prévision du scrutin de septembre, le gouvernement a été remanié avec l'entrée de deux dirigeants du bloc de droite Yamina[7]. Le 17 septembre, Bleu et blanc arrive en tête du scrutin. Le 21 novembre, le procureur général d'Israël, Avichaï Mandelblit, annonce sa décision[8] d'inculper Benyamin Netanyahou pour corruption, fraude et abus de confiance dans et pour fraude et abus de confiance dans deux autres affaires[9]. Il est contraint de quitter ses portefeuilles ministériels[10]. Cependant, le Parlement est dissout le 10 décembre après l'expiration du délai constitutionnel alloué à la formation du gouvernement[11]. Un nouveau scrutin a lieu le 2 mars 2020. Un arrêté juridique datant de janvier 2020 limite l'étendue des remaniements aux vacances de postes, en privilégiant d'attribuer les portefeuilles vacants à des ministres sortants[12]. Un remaniement ministériel, prévu pour pourvoir les portefeuilles laissés vacants par la décision de la Cour suprême de novembre 2019, est ainsi retoqué[13],[14]. Le 2 mars, le Likoud arrive en tête du scrutin. Le 20 avril, Gantz et Netanyahou annoncent la formation d'un gouvernement d'union nationale[15]. Celui-ci est constitué le 17 mai[16]. CompositionInitiale ()Ministres
Ministres délégués
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Remaniement du -
Remaniement du
Remaniement du
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Liens externesNotes et références
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