Tzipi Hotovely

Tzipi Hotovely
Illustration.
Tzipi Hotovely en 2024.
Fonctions
Ministre israélienne des Affaires des colonies

(2 mois et 16 jours)
Premier ministre Benyamin Netanyahou
Gouvernement Netanyahou V
Prédécesseur Benyamin Netanyahou
Successeur Tzachi Hanegbi
Ministre de la Diaspora

(3 mois et 26 jours)
Premier ministre Benyamin Netanyahou
Gouvernement Netanyahou IV
Prédécesseur Benyamin Netanyahou
Successeur Omer Yankelevich (en)
Ministre déléguée aux Affaires étrangères

(4 ans, 8 mois et 2 jours)
Premier ministre Benyamin Netanyahou
Gouvernement Netanyahou IV
Prédécesseur Tzachi Hanegbi
Successeur Poste supprimé
Ministre déléguée aux Transports et à la Sécurité routière

(2 ans, 3 mois et 7 jours)
Premier ministre Benyamin Netanyahou
Gouvernement Netanyahou III
Prédécesseur Israel Katz (ministre)
Successeur Yisrael Katz (ministre)
Députée à la Knesset

(11 ans, 4 mois et 11 jours)
Élection 10 février 2009
Réélection 22 janvier 2013
17 mars 2015
9 avril 2019
17 septembre 2019
2 mars 2020
Législature 18e, 19e, 20e, 21e, 22e et 23e
Successeur Ariel Kallner
Biographie
Date de naissance (46 ans)
Lieu de naissance Rehovot (Israël)
Nationalité Israélienne
Parti politique Likoud
Diplômée de Université de Tel Aviv
Université Bar-Ilan
Religion Judaïsme

Tzipora (Tzipi) Hotovely (en hébreu : צפורה (ציפי) חוֹטוֹבֵלי), née le à Rehovot, est une femme politique israélienne, membre du Likoud.

Depuis le , elle est la première ambassadrice au Royaume-Uni[1], succédant à Mark Regev (en).

Biographie

Issue d'une famille originaire de Géorgie et grandi dans sa ville natale, elle étudie le droit à l'université Bar-Ilan et à celle de Tel Aviv. En 2003, elle devient avocate avant de commencer une carrière dans les médias, notamment comme auteur d'articles politiques dans le quotidien Maariv à partir de 2006. Sa famille politique est celle de la droite juive : elle proteste contre l'installation d'un État palestinien et soutient la colonisation des territoires occupés.

Du au , elle a fait partie successivement des 18e, 19e, 20e, 21e, 22e et (partiellement) 23e législatures de la Knesset.

Elle est à l'origine en 2011 d'un débat au Parlement consacré au « problème de l’assimilation » de femmes juives épousant des Palestiniens. Soulignant que « l’identité juive est l’un des principaux objectifs de [la] commission », elle affirme que « malheureusement le phénomène du mariage mixte concerne surtout des femmes juives qui épousent des musulmans »[2].

Le , elle est nommée ministre délégué aux Transports et à la Sécurité routière dans le gouvernement Netanyahou III. Le , elle est nommée ministre déléguée aux Affaires étrangères dans le gouvernement Netanyahou IV[3]. Dans son discours d'investiture, elle a déclaré : « Nous devons revenir à la vérité de base qui est celle de nos droits sur ce pays ». « Cette terre est à nous. Toute cette terre est à nous. Nous ne devons pas nous en excuser. »[4]. Son discours tenu devant plusieurs diplomates a créé un choc parmi les représentants présents[5]. Elle a plus tard ajouté lors d'une interview télévisée : « C'est mon rêve de voir le drapeau israélien flotter sur le mont du Temple. ».

Tzipi Hotovely avec Sven Mikser, ministre estonien des Affaires étrangères, en 2017.

Le , à la suite de la demande de la ministre des Affaires étrangères de Suède, Margot Wallström, de l'ouverture d'une enquête pour déterminer si Israël était responsable d'exécutions extrajudiciaires visant des civils Palestiniens, elle propose la fermeture de l'accès au territoire israélien aux Suédois[6]. Le Premier ministre Benyamin Netanyahou refuse cette idée.

Le , elle est nommée ministre de la Diaspora dans le gouvernement Netanyahou IV. Le , elle est nommée ministre des Affaires des colonies dans le gouvernement Netanyahou V. Elle quitte le gouvernement le .

Références

  1. (en) Raphael Ahren, « Cabinet confirms Likud’s Tzipi Hotovely as new ambassador to London », sur The Times of Israel, (consulté le )
  2. Yossi Gurvitz, « En Israël, victoires de la « suprématie juive » », sur Le Monde diplomatique,
  3. « Israël: le gouvernement de Netanyahu reçoit la confiance du Parlement », sur RFI, (consulté le )
  4. (en) « Israel's new deputy foreign minister: 'This land is ours. All of it is ours' », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
  5. « Une ministre adjointe israélienne estime que "toute cette terre" appartient à son pays », sur Le Point, (consulté le )
  6. « Nouvelle passe d’arme diplomatique entre Israël et la Suède », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )

Liens externes

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