Giuseppe Primoli

Giuseppe Primoli
Giuseppe Primoli en 1920, photographie.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 76 ans)
RomeVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Surnom
Gégé PrimoliVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
italienne ( - )
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Période d'activité
Père
Pietro Primoli di Foglia, comte Primoli di Foglia (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Charlotte Honorine Joséphine Pauline Bonaparte (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Luigi Primoli (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Giuseppe Primoli, Giuseppe Napoleone ou Joseph Napoléon Primoli, dit le comte Primoli (en italien il conte Primoli), né à Rome le et mort dans la même ville le , est une personnalité mondaine franco-italienne de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle ; il a vécu entre Paris et Rome, en fréquentant l'élite intellectuelle et culturelle de la France et de l'Italie ; photographe amateur, il capture aussi bien des scènes de rue que l'existence dorée de sa propre classe sociale ; bibliophile et collectionneur d'art, il est le créateur du Musée napoléonien de Rome installé dans le palais Primoli.

Biographie

Giuseppe Primoli et sa mère Charlotte Bonaparte en 1859, photographie d'Eugène Disdéri.
Salle à manger de la princesse Mathilde, 24 (aujourd'hui 10), rue de Courcelles.

Famille

Giuseppe Napoléone Primoli est le fils de Pietro Primoli, comte de Foglia (1821-1883), officier dans la marine pontificale, et de la princesse Charlotte Bonaparte (1832-1901) ; il appartient à la maison Bonaparte par sa mère : Charlotte est la fille de Charles-Lucien Bonaparte (fils de Lucien Bonaparte, frère cadet de Napoléon Ier) qui a épousé sa cousine germaine, Zénaïde Bonaparte, elle-même fille de Joseph Bonaparte, roi de Naples, frère aîné de Napoléon Ier. Il est ainsi le neveu de la princesse Mathilde. Il a deux frères, Napoleone (1855-1882) et Luigi (1858-1925)[1].

Sa famille s'installe à Paris en 1853 alors que Giuseppe a deux ans ; il fait ses études au collège Rollin[1]. Il fréquente dès son enfance la cour de Napoléon III et se lie au prince impérial et à sa mère, l'impératrice Eugénie. Il a eu pour précepteur Théophile Gautier.

Personnalité mondaine

Primoli quitte Paris pour Rome à la chute du Second Empire en 1870, alors qu'il a 19 ans, mais il revient fréquemment dans la capitale française. Surnommé Gégé dans les cercles mondains[2], il s'installe dans un appartement avenue du Trocadéro et fréquente assidument le salon de sa tante, la princesse Mathilde, rue de Courcelles à Paris, et l'été à Saint-Gratien dans le val d'Oise. Il y rencontre notamment Alexandre Dumas fils, François Coppée, Gustave Flaubert, Théophile Gautier, Alphonse Daudet, qui lui demande en 1886 des renseignements sur les mœurs romaines et la Cour papale pour écrire L’Immortel[3],[4], les frères Goncourt[5], Pierre Loti, Ernest Renan[6].

Sa vie mondaine se poursuit aussi à Rome, où il vit dans la résidence familiale, le Palais Primoli, situé au 1, via Giuseppe Zanardelli, au bord du Tibre ; il passe l'été dans une villa à Ariccia dans la campagne romaine[7],[8]. Le palais Primoli, construit au XVIe siècle, avait été acheté par son grand-père Luigi en 1820. À la mort de sa mère en 1901, Giuseppe Primoli achète deux bâtiments adjacents et fait agrandir et moderniser le palais par l'architecte Raffaello Ojetti entre 1904 et 1911. Il y tient un salon littéraire, organise des réceptions et photographie la société mondaine et artistique de Rome. Il y fréquente les poètes Enrico Nencioni (it) et Cesare Pascarella, le compositeur Arrigo Boito, le peintre Napoleone Parisani, le dramaturge Giuseppe Giacosa, et plus tard Gabriele D'Annunzio, dont il est l'ami et le confident[N 1], ainsi que la comédienne Eleonora Duse[9] et le compositeur Arrigo Boito[10],[11].

Des écrivains et des artistes français séjournent au palais : Guy de Maupassant, Paul Bourget[12], Louis Duchesne, Paul Claudel[13], Sarah Bernhardt, François Coppée, Alexis Axilette.

Il est proche d'Abel Bonnard, qu'il accueille chez lui et à qui il inspira probablement la trame du Palais Palmacamini[14]. En revanche, si certains auteurs comme Olivier Mathieu, le premier biographe de Bonnard, ont pu faire de Primoli son père biologique[15],[16], cette allégation est jugée infondée par le biographe de Bonnard, Benjamin Azoulay[17] et par Silvia Disegni[12].

Marcel Proust était invité dans sa jeunesse au salon de la princesse Mathilde, dans son hôtel particulier parisien du 20, rue de Berri et il a côtoyé le vieux comte, dont on moquait la barbe blanche et la manie de collectionner des timbres. Le gratin fut fort étonné, lorsqu'on apprit qu'il avait vendu sa collection pour un million de francs de l'époque[18]. Le comte Primoli était aussi un habitué du salon de madame Arman de Caillavet qui le conseillait pour la rédaction de ses écrits. Il avait l'habitude d'inviter ensemble des ennemis à dîner chez lui, ou de poser des questions embarrassantes par facétie ; Proust l'imitera plus tard en invitant ensemble des dreyfusards et des anti-dreyfusards, ce qui provoquera la colère de Léon Daudet[19].

Bibliophile et collectionneur

Primoli est bibliophile et a constitué une bibliothèque qui comptait, à sa mort, plus de 30 000 volumes : incunables, éditions précieuses du XVIe siècle au XVIIIe siècle, textes du XIXe siècle et du début du XXe siècle en édition originale (souvent offerts par ses amis écrivains, français et italiens). Y figurent en particulier un ensemble consacré à Stendhal, avec des éditions enrichies de notes ou de marginalia autographes[20], ainsi que des éditions de Pierre Loti[6] ; s'y ajoutent les livres écrits ou possédés par les membres de la famille Bonaparte. Sa bibliothèque a été léguée à la Fondation Primoli[11].

Armando Spadini, Portrait de Giuseppe Primoli, huile sur toile, 1917, Musée napoléonien de Rome.

Dans le domaine artistique, Giuseppe Primoli a des goûts académiques ; il a commandé des œuvres à Puvis de Chavannes ou à Giulio Aristide Sartorio ; à ce dernier, il passe commande en 1890 du triptyque Le vergini savie e le vergini folli [les vierges sages et les vierges folles] : si le choix du triptyque sur panneau avec un cadre gothique sculpté renvoient au Quattrocento italien, les figures féminines et l'atmosphère sont de style préraphaélite ; à la suite d'un désaccord entre le peintre et Primoli, le tableau n'est pas accepté par ce dernier et reste dans l'atelier de l'artiste jusqu'en 1939, date à laquelle il entre dans les collections municipales de Rome ; il est conservé à la Galleria comunale d'arte moderna[21]. En 1916-1917, Primoli passe commande de deux portraits de lui au peintre italien Armando Spadini, représentant de la Scuola Romana, de tendance expressionniste ; l'un d'entre eux est conservé au Musée national d'Art moderne (Centre Pompidou) à Paris[22], l'autre au Musée napoléonien de Rome. Il est en contact avec de nombreux artistes ayant séjourné à l’Académie de France à Rome ; il est ami avec Ernest Hébert, peintre officiel du Second Empire, et aurait initié à la photographie l'épouse de ce dernier, la photographe Gabrielle Hébert[23]. Il lègue au Musée du Louvre un pastel sur papier représentant la princesse Mathilde par Pierre François Eugène Giraud[24].

Sa collection d'estampes d'après Watteau est vendue à Milan par la librairie d'Ulrico Hoepli à Milan en mars 1934[25].

Il s'intéresse également à l'art oriental et collectionne les kakémonos japonais, peintures ou calligraphies sur soie ou sur papier en rouleau[26],[27] ; Primoli demandait à ses amis artistes ou écrivains d'y écrire des citations autographes, parfois assez longues[7],[28].

Il a constitué une collection d'œuvres et de souvenirs relatifs à la famille Bonaparte : il voulait être le mémorialiste de sa famille, en s'intéressant à la « petite histoire », à la vie quotidienne, et non aux grands faits historiques.

Le photographe

Giuseppe Primoli a une importante activité de photographe et il est souvent considéré comme un précurseur du reportage photographique : il pratique la photographie instantanée, sans pose[29], qu'il désigne comme « mes petits instantanés » dans une lettre à Edmond de Goncourt du [5],[N 2]. Il réalise ainsi en une série de 24 photographies de l'actrice Réjane, prises sur le vif[30]. Il a immortalisé ses amis à Paris ou à Rome et a photographié des vues de toute l’Europe lors de ses voyages en s'intéressant aux costumes, à l’animation de la vie romaine, aux fêtes foraines, aux cérémonies, aux processions et aux cortèges[31],[32],[33], intérêt qui préfigure la photographie de rue[34]. Sa position sociale exceptionnelle le met en situation de photographier tout ce que l’élite parisienne et romaine de la fin du XIXe siècle comptait de célébrités, notamment d’artistes[35].

Son frère Luigi est également passionné de photographie[36] ; les deux frères exposent en 1894 à l’Exposition internationale photographique de Milan, dans la section « Les amateurs » où leurs photographies sont remarquées[N 3]. À sa mort en 1925, Luigi, qui a voyagé et photographié en Inde de 1904 à 1906[38], lègue à son frère Giuseppe ses archives photographiques[39],[40].

Ami intime de Martine de Béhague, comtesse de Béarn, Giuseppe Primoli l'accompagne dans ses voyages, en particulier lors d'une croisière de deux mois en 1906 sur le yacht Le Nirvana ; il réalise des photographies de ce voyage qui le mène en Grèce et à Constantinople[41],[N 4].

Mort et postérité

Giuseppe Primoli meurt à Rome le à l'âge de 76 ans ; il est enterré au cimetière de Campo Verano[1].

Il lègue le palais Primoli, où il avait installé un musée napoléonien avec les souvenirs de sa famille, à la ville de Rome, qui administre aujourd'hui ce musée[47],[48], et prend les dispositions pour que soit créée au palais une fondation à son nom, qui gère son fonds de photographies et sa bibliothèque[1].

Publications

le texte est repris en introduction de l'édition de : Gustave Flaubert, Lettres inédites à la Princesse Mathilde, Paris, Louis Conard, 1927.
  • Une promenade dans Rome sur les traces de Stendhal. Inédits de Stendhal, Abbeville, F. Paillart, coll. « Les Amis d'Édouard » (n° 45), 1922, 87 p. (250 exemplaires numérotés)
réédition en 1923, Paris, Honoré Champion, 78 p.

Collections

Expositions

  • -  : Il conte Primoli, Musée Correr, dans le cadre de Venezia 79 la fotografia (it) à Venise[52],[53].
  • 1982 : Giuseppe Primoli fotografo europeo, Musée napoléonien, Rome[54].
  • avril -  : Frammenti di un salotto invernale: Giuseppe Primoli, i suoi kakemono e altro, Musée napoléonien, Rome[55].
  • 4 -  : Fotografie di Ariccia. Giuseppe Primoli, Palazzo Chigi, Ariccia[56].
  • -  : Vu d'Italie 1841-1941 : la photographie italienne dans les collections du Musée Alinari, Pavillon des Arts, Paris[57].
  • -  : Paul Claudel a Roma nel 1915-16 : incontri con Giuseppe Primoli e la Duse, Rome, Palais Primoli.
  • -  : Mes petits instantanés : il conte Primoli fotografa l'Expo - Paris 1889, Rome, Palais Primoli[58],[59],[60].
  • -  : L'Ottocento a Villa Farnesina. Il duca di Ripalda, il conte Giuseppe Primoli e Roma nuova Capitale d'Italia, Villa Farnesina, Rome[61],[62].
  • -  : Giuseppe Primoli e il fascino dell'Oriente, Musée napoléonien, Palais Primoli, Rome[63],[64].
  • -  : La collezione di kakemono di Giuseppe Primoli, Rome, Palais Primoli[27].

Notes et références

Notes

  1. D'Annunzio fait l'éloge des réceptions chez le comte Primoli « tra i più simpatici e i più cordiali della nobiltà romana » [parmi les plus belles et les plus cordiales de la noblesse romaine], dans La Tribuna, .
  2. Dans son Journal, Edmond de Goncourt écrit le  : « Primoli est venu prendre des vues instantanées dans mon jardin », et le  : « Primoli me donne la représentation de ses instantanées [sic] en lanterne magique et où je me vois sur le seuil de ma maison d’Auteuil ».
  3. « Monsieur le comte Joseph a des épreuves intéressantes, pour ainsi dire littéraires, car ses portraits nous rapportent des portraits frappants de toutes les illustrations parisiennes, telles que Dumas, Claretie, Canrobert, Sarcey, Meissonier, Coppée, Guy de Maupassant, de Goncourt, Edison, etc »[37],[35].
  4. Henri de Régnier témoigne de ce qu’il appelle sa « fringale photographique » lors de ce voyage : « Je le revois ainsi à Athènes, à Chypre, à Damas, à Constantinople, durant les longues conversations du bord et les promenades aux escales, avec son inséparable appareil en bandoulière, la démarche nonchalante et un peu lourde, foulant d’un pas paresseux le sol rugueux de l’Acropole ou les lisses dalles de marbre de la Mosquée Verte à Brousse »[42].
  5. Maupassant loue pendant l’été 1889 la Villa Stieldorf, située sur le chemin de halage à Triel-sur-Seine, et y reçoit ses amis ; parmi eux, Primoli qui prend une série de photographies, témoignage en images de Maupassant canotier.
  6. Henri de Régnier consacre un portrait au comte Primoli dans Les Nouvelles littéraires, no  539, , p. 1, repris dans ses mémoires De mon temps publiées la même année[42],[35].
  7. Y figurent Jean Ajalbert, Henri de Régnier[N 6], Edmond de Goncourt, Léon Daudet, Roger Marx, Alphonse Daudet, Georges Rodenbach, Frantz Jourdain, Eugène Carrière, Gustave Geffroy, Paul Alexis, Léon Hennique, François de Nion, Gustave Toudouze, Georges Lecomte[45].

Références

  1. a b c d et e Riccardo D'Anna 2016.
  2. Émile Henriot 1961.
  3. Gabrielle Melison-Hirchwald, « Alphonse Daudet et l’Italie (1875-1897) », Transalpina, no 21 « Entre France et Italie : échanges et réseaux intellectuels au XIXe siècle »,‎ , p. 117-134 (lire en ligne Accès libre).
  4. Anne-Simone Dufief, « Une lettre pour Joseph Primoli : une clef pour L’Immortel ? », Le Petit Chose,‎ 1er semestre 1998, p. 21-24.
  5. a et b Silvia Disegni 1997.
  6. a et b Anna Maria Scaiola 2016.
  7. a et b Sivia Disegni, 2009.
  8. (it) Francesco Petrucci et Franco Di Felice, Il Conte Giuseppe Primoli ad Ariccia, Comune di Ariccia, , 45 p.
  9. Paola Bertolone 2018.
  10. (it) Paola Bertolone, « N come Nerone, N come Napoleone. Arrigo Boito e Giuseppe Primoli nella Roma Bizantina », dans "Ecco il mondo". Arrigo Boito, il futuro nel passato e il passato nel futuro, Venise, Marsilio, (ISBN 978-88-297-0562-7), p. 353-368.
  11. a et b (it) Annalisa P. Cignitti, « Biblioteca Primoli, Roma », sur www.rocaille.it, .
  12. a et b Silvia Disegni, 2009.
  13. (it) Paul Claudel a Roma nel 1915-16 : incontri con Giuseppe Primoli e la Duse (catalogue d'exposition), Rome, Fondazione Primoli, , 32 p..
  14. Silvia Disegni 2009.
  15. Olivier Mathieu (postface Léon Degrelle), Abel Bonnard, une aventure inachevée, Paris, Avalon, , 429 p. (ISBN 2-906316-16-4, BNF 35002210, lire en ligne)
  16. Philippe Nivet, Les Assemblées parisiennes, de la déclaration de guerre à la libération de Paris : 1939-1944, Paris-Amiens, Fédération des sociétés historiques et archéologiques de Paris et de l'Île-de-France-Centre d'histoire des sociétés, coll. « Paris et Île-de-France : études et documents » (no 3), , 292 p. (ISBN 2-908371-02-2, BNF 35813706), p. 102.
  17. Benjamin Azoulay, Abel Bonnard : plume de la Collaboration, Paris, Perrin, (ISBN 978-2-2620-9537-6), p. 38.
  18. George Painter, Marcel Proust, Paris, Mercure de France, , p. 141.
  19. Painter 1966, p. 361.
  20. (it) Massimo Colesanti (dir.), Catalogo del fondo Stendhal - Biblioteca Primoli, Rome, Edizioni di Storia e Letteratura, coll. « Quaderni di cultura francese » (no 35, 39), 2002-2006, 2 vol.
  21. (it) Annalisa Pezzo, « Sartorio, Giulio Aristide », dans Dizionario biografico degli Italiani, Rome, Istituto della Enciclopedia Italiana, (lire en ligne), volume 90.
  22. « Armando Spadini. Portrait du comte Primoli [1916 - 1917] », sur Centre Pompidou.
  23. Laurence Huault-Nesme (dir.), Italiens pittoresques. Instantanés de Gabrielle Hébert (catalogue d'exposition, Musée Hébert, La Tronche, Grenoble, 26 mai 2012 - 2 janvier 2013), (ISBN 978-2-35567-062-6, présentation en ligne).
  24. « Portrait de la princesse Mathilde Napoléon », sur Musée du Louvre.
  25. (it) Acqueforti e incisioni in rame : collezione di stampe appartenuta al Conte Giuseppe Primoli, messa in vendita dalla libreria antiquaria Ulrico Hoepli (catalogue de vente), Milan, Ulrico Hoepli, , 33 p. (lire en ligne).
  26. (es) María Pilar Araguás Biescas, « Los kakemonos del conde Giuseppe Primoli (1851-1927) », Studium. Revista de Humanidades, no 20,‎ , p. 189-202 (lire en ligne Accès libre [PDF]).
  27. a et b (it) « Kakemono, disegni, fotografie. La passione di Giuseppe Primoli par l'Oriente si recconta in una mostra », sur www.arte.it, .
  28. Silvia Disegni, « Poèmes autographes sur kakemonos : dons de Maupassant à un ami, le comte Primoli », Bulletin des Amis de Flaubert et Maupassant, no 20,‎ , p. 63-91.
  29. Dominique Massonaud, « Instants volés, durée partagée. Le tournant du temps de pose bref dans les portraits photographiques d’écrivains et de peintres », L'Entre-deux, no 13,‎ (lire en ligne Accès libre [PDF]).
  30. Marie-Astrid Charlier, « Réjane dans le cadre et sur le vif », L’Entre-deux, vol. 13, no 2,‎ (lire en ligne Accès libre).
  31. « Le comte photographe », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  32. Francesco Carlo Crispolti 1980.
  33. (it) Piero Becchetti et Carlo Pietrangeli (préf. Mario Praz), Roma tra storia e cronaca dalle fotografie di Giuseppe Primoli, Rome, Quasar, , 206 p. (ISBN 88-85020-26-7).
  34. Silvio Villa 2021.
  35. a b et c Philippe Ortel 2023.
  36. Silvio Negro 1956.
  37. Louis Gioppi, « L’Exposition internationale photographique, à Milan, en 1894. Les amateurs », Le Moniteur de la photographie, no 17,‎ , p. 266.
  38. (it) Rosa Maria Cimino, « L'India variegata, tra nobili, dignitari, artigiani e servi. La collezione di statuette di Luigi Primoli », dans Alla maniera di... Convegno in ricordo di Maria Teresa Lucidi, Rome, Università La Sapienza, , p. 663-679.
  39. (it) Rosa Maria Cimino (dir.), L'istante ritrovato. Luigi Primoli fotografo in India, 1905-1906 (catalogue d'exposition, Musée national d'Art oriental, Rome, 19 mai-5 septembre 2004), De Luca Editori d'Arte, , 431 p. (ISBN 978-8880165972).
  40. Silvicio Negro, « I Primoli fotografi in Roma » dans Roma non basta una vita, Vicence, 2014, p. 330-334.
  41. Jean-David Jumeau-Lafond, Martine de Béhague, une esthète à la Belle époque, Paris, Flammarion, 2022.
  42. a et b Henri de Régnier, « Le comte Primoli », dans De mon temps, Paris, Mercure de France, (lire en ligne Accès libre), p. 26-27.
  43. « Groupe de personnes dont Edison à la 3ème plate forme de la Tour Eiffel », sur Musée d'Orsay.
  44. Philippe Ortel 2023, p. 18-19.
  45. (it) « Auteuil. I frequentatori del "Grenier" di Edmond de Goncourt », sur archivio.fondazioneprimoli.it.
  46. (it) « Circo di Buffalo Bill », sur archivio.fondazioneprimoli.it.
  47. Karine Huguenaud, « Museo Napoleonico. Rome », sur Fondation Napoléon.
  48. Lena-Maria Perfettini, « D’un musée de collectionneur à un musée historico-artistique, la collection et la muséographie du Museo Napoleonico de Rome de 1927 à nos jours », Les Cahiers de l’École du Louvre, no 6,‎ (lire en ligne Accès libre).
  49. « Giuseppe Primoli (1851 - 1927) », sur Musée d'Orsay.
  50. « Primoli (Comte Joseph) », sur Calames.
  51. (it) « Giuseppe Primoli », sur archivio.fondazioneprimoli.it.
  52. Hervé Guibert, « Des milliers d'instants », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  53. (it) Venezia '79, la fotografia (catalogue d'exposition), Milan, Electa, , 404 p..
  54. Roberta Innamorati et Enrico Valeriani 1982.
  55. Maria Elisa Tittoni 1983.
  56. F. De Felice et F. Petrucci 1989.
  57. Anne Cartier-Bresson, Monica Maffoli et Béatrice Riottot El-Habib, Vu d'Italie 1841-1941 : la photographie italienne dans les collections du Musée Alinari (catalogue d'exposition), Florence, Alinari, (ISBN 88-7292-472-3), p. 157-158, 244-245.
  58. Ludovica Cirrincione D'Amelio, Massimo Colesanti et Anna Maria Scaiola 2015.
  59. (it) Edoardo Sassi, « Expo Parigi 1889 e la Tour Eiffel fotografate dal conte Gégé Primoli », Corriere della Sera,‎ (lire en ligne).
  60. « Expo - Mes petits instantanés. Il conte Primoli fotografa l’Expo – Paris 1889 », sur Le Petit Journal.
  61. « La Villa Farnesina au XIXe siècle vue par le duc de Ripalda et le comte Primoli. Une exposition à Rome », sur www.finestresullarte.info, .
  62. (it) Edoardo Sassi, « La Roma sparita nelle fotografie del conte Giuseppe Primoli in mostra a Villa Farnesina, sede dell'Accademia dei Lincei », Corriere della Sera,‎ (lire en ligne Accès limité).
  63. Elena Camilli Giammei, Laura Panarese et Marco Pupillo 2024.
  64. (it) « Giuseppe Primoli e il fascino dell'Oriente. Una mostra al Museo Napoleonico a Roma », sur Rai / Radiotelevisione italiana.

Bibliographie

Éditions des mémoires et de la correspondance

Mémoires et journal

  • (fr + it) Massimo Colesanti (dir.) et Valeria Petitto (dir.), Giuseppe Primoli. Mémoires : 1851-1871, Rome, Edizioni di storia e letteratura, coll. « Quaderni di cultura francese » (no 47), , XXXV-577 p. (ISBN 9788863724011).
  • (fr + it) Ludovica Cirrincione d'Amelio (dir.) et Valeria Petitto, Giuseppe Primoli. Mémoires : 1871-1879, coll. « Studi e testi / Fondazione Primoli » (no 1), , XXXVIII-844 p. (ISBN 9788892958296).
  • (fr + it) Marcello Spaziani (éditeur scientifique), Joseph Napoléon Primoli : pages inédites, Rome, Edizioni di storia e letteratura, coll. « Quaderni di cultura francese », , LXII-202 p.

Correspondance

  • (it) I. Dardano Basso, « Lettere inedite di Sainte-Beuve alla principessa Giulia Bonaparte e ai conti Primoli », Studi francesi, no 22,‎ , p. 68-78.
  • (fr + it) Paola Bertolone (éditeur scientifique), Sarò bella e vincente : le lettere di Eleonora Duse al conte Giuseppe Primoli, Rome, Edizioni di storia e letteratura, coll. « Quaderni di cultura francese » (no 52), , XLIX-236 p. (ISBN 9788893592710).
  • Silvia Disegni, « J. Primoli et E. de Goncourt : lettres et textes inédits », Cahiers Edmond et Jules de Goncourt, no 5,‎ , p. 254-281 (lire en ligne Accès libre).
  • Silvia Disegni, « Lettres d'Alphonse Daudet au comte Primoli (présentées et annotées) », Recherches Interdisciplinaires sur les Textes Modernes (RITM), no 1,‎ , p. 302-332.
  • Silvia Disegni, « Trois lettres de Lucien Daudet au comte Primoli », Cahiers Edmond et Jules de Goncourt, no 5,‎ , p. 40-45 (lire en ligne Accès libre).
  • (fr + it) Olivier Poncet, Lettres de Louis Duchesne à Giuseppe Primoli (1899-1921), Rome, Tab edizioni, coll. « Studi e testi / Fondazione Primoli » (no 4), , XXV-137 p.
  • Marcello Spaziani :
    • (it) Con Gégé Primoli nella Roma bizantina. Lettere inedite di Nencioni, Serao, Scarfoglio, Giacosa, Verga, d'Annunzio, Pascarella, Bracco, Deledda, Pirandello, ecc, Rome, Edizioni di storia e letteratura, coll. « Quaderni di cultura francese » (no 6), , 299 p.
    • (it + fr) « Lettere inedite di Maupassant al conte Primoli », dans Carlo Cordié (dir.), Studi in onore di Vittorio Lugli e Diego Valeri, Venise, Pozza, coll. « Collana di varia critica » (no 16), , p. 915-933.

Études et articles

Études générales

  • André Chaumeix, « Le comte Primoli », Revue des Deux Mondes, vol. 40, no 1,‎ , p. 223-226 (lire en ligne Accès limité).
  • (it) Riccardo D'Anna, « Primoli Giuseppe Napoleone », dans Dizionario biografico degli Italiani, (lire en ligne Accès libre), volume 85.
  • Silvia Disegni, « Le journal intime du comte Joseph-Napoléon Primoli (1851-1927) », dans Pierre-Jean Dufief (dir.), Les journaux de la vie littéraire : actes du colloque de Brest, Rennes, Presses universitaires de Rennes, (lire en ligne Accès libre).
  • Silvia Disegni, « Lettres de Bourget au comte Primoli », Revue d'histoire littéraire de la France, vol. 109, no 2,‎ , p. 427-448 (lire en ligne Accès limité).
  • Marcel Dunan, « Le comte Primoli », Revue de l'Institut Napoléon, no 109,‎ , p. 177-180.
  • Émile Henriot, « Un Romain parisien : "Gégé Primoli" », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  • Jean-Pierre Lion, « Le comte Joseph Primoli et les lettres françaises », Histoires littéraires, vol. XI, no 42,‎ avril-mai-juin 2010, p. 57-58.
  • Marie-Louise Pailleron, « Dumas fils et Primoli », Revue des Deux Mondes,‎ .
  • (en) Joanna Richardson, Portrait of a Bonaparte: Life and Times of Joseph-Napoleon Primoli (1851-1927), Londres, New York, Quartet Books, , XIII-347 p. (ISBN 978-0704326385).
  • Anna Maria Scaiola, « Lettres inédites de Pierre Loti à la princesse Mathilde Bonaparte et au comte Joseph Primoli », Revue italienne d’études françaises, no 6,‎ (lire en ligne).
  • Antonello Pietromarchi (trad. Sophie Pietromarchi-Benini), Un Romain chez les Bonaparte, le comte Joseph Napoléon Primoli (1851-1927), Fondation Napoléon, , 175 p. (ISBN 978-2909552033).
  • Marcello Spaziani, « Le comte Joseph-Napoléon Primoli témoin de son temps (1851-1927) », Annales de la faculté des lettres d’Aix, no XXXII,‎ , p. 113-144.
  • (it) Marcello Spaziani, « La corispondenza tra Duchesne e il conte Primoli », dans Monseigneur Duchesne et son temps, Rome, École Française de Rome, coll. « Publications de l'École française de Rome » (no 23), (lire en ligne Accès libre), p. 227-256.
  • Jean-Louis Vaudoyer, « Le comte Joseph Primoli et l'amitié », Revue des Deux Mondes,‎ , p. 13-21.

Giuseppe Primoli photographe

  • (it) Piero Becchetti, Carlo Pietrangeli et Manlio Barberito, Tevere e agro romano dalle fotografie di Giuseppe Primoli, Rome, Quasar, coll. « Immagini nella storia », , 208 p. (ISBN 88-85020-35-6).
  • (it) Pino Bertelli, « Giuseppe “Gegè” Primoli Conte e fotografo della belle époque », sur www.phocusmagazine.it.
  • (it) Paola Bertolone, « Il palcoscenico e il palazzo di Giuseppe e Luigi Primoli », Biblioteca teatrale : rivista trimestrale di studi e ricerche sullo spettacolo, no 136,‎ , p. 209-238.
  • (it) Francesco Carlo Crispolti, Scene di vita quotidiana a Roma dalle fotografie di Giuseppe Primoli, Rome, Quasar, , 188 p. (ISBN 88-85020-17-8).
  • François Forestier, « Joseph-Napoléon Primoli, le photographe qui menait "une vie de polichinelle" », Le Nouvel Obs,‎ (lire en ligne).
  • (it) Silvio Negro, « Gegé e Lulù Primoli fotografi di Roma », Strenna dei Romanisti, vol. XVII,‎ , p. 83-89.
  • Philippe Ortel, « Photographie et mondanité. Autour des instantanés de Primoli », L'Entre-deux, vol. 2, no 13 « Portraits fugitifs et naissance du mouvement : l’artiste et l’écrivain à l’aube de l’instantané et du cinématographe (1880-1927) »,‎ (lire en ligne Accès libre [PDF]).
  • (it) Daniela Palazzoli (dir.), Giuseppe Primoli : instantanee e fotostorie della Belle Epoque, Milan, Electa, , 98 p.
  • (it) Maria Elisa Tittoni, « Giuseppe Primoli: dai salotti parigini a quelli romani », dans Giulia Gorgone, Cristina Cannelli (dir.), Il costume è di rigore: 8 febbraio 1875 : un ballo a Palazzo Caetani. Fotografie romane di un appuntamento mondano, Rome, Fondazione Camillo Caetani, (ISBN 88-8265-196-7, lire en ligne Accès limité), p. 27-32.
  • (it) Silvio Villa, « Giuseppe Primoli, street photography di fine ‘800 », sur magazine.discorsifotografici.it, .
  • (it) Lamberto Vitali, Un Fotografo fin de siècle : il conte Primoli, Turin, Einaudi, coll. « Saggi » (no 434), , 2e éd. (1re éd. 1968), 362 p.

Catalogues d'exposition

  • (it + fr) Ludovica Cirrincione D'Amelio, Massimo Colesanti et Anna Maria Scaiola, Mes petits instantanés : il conte Primoli fotografa l'Expo - Paris 1889 (catalogue d'exposition), Rome, Edizioni di Storia e Letteratura, , 122 p. (ISBN 9788863728378).
  • (it) F. De Felice et F. Petrucci, Fotografie di Ariccia. Giuseppe Primoli (catalogue d'exposition), Ariccia, Foto club Ariccia, , 20 p.
  • (it) Elena Camilli Giammei, Laura Panarese et Marco Pupillo, Giuseppe Primoli e il fascino dell'Oriente (catalogue d'exposition), Rome, Gangemi, , 111 p. (ISBN 978-88-492-5154-8).
  • (it) Roberta Innamorati et Enrico Valeriani, Giuseppe Primoli fotografo europeo (catalogue d'exposition), Rome, Quasar, (ISBN 88-85020-32-1).
  • (it) Maria Elisa Tittoni (dir.), Frammenti di un salotto invernale : Giuseppe Primoli, i suoi kakemono e altro (catalogue d'exposition), Venise, Marsilio, , 101 p. (ISBN 9788831746168).

Articles connexes

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :