Giulio-Enrico Pisani est né le à Rome de parents toscans issus tous deux de grandes familles marbrières. La faillite de l’une, l’atomisation de l’héritage de l’autre et la prodigalité de son père, laisse ses parents sur la paille[réf. nécessaire]. En 1951 ceux-ci se séparent et sa mère émigre en Suisse allemande avec sa sœur Béatrice et lui-même, puis en Belgique, où les deux enfants fréquentent l’école allemande de Bruxelles.
Après une longue maladie rénale, Giulio-Enrico poursuit son lycée en français à l’Institut Saint Boniface. Déjà durant le lycée, il fréquente divers groupes artistiques et littéraires. C’est à Bruxelles qu’il fait ses premières armes au théâtre en écrivant diverses pièces, dont une comédie et plusieurs sketches seront représentés au Théâtre des Trois Coups. Mais après le bac il cède au « primum vivere deinde philosophari », fait un stage commercial de 18 mois en Allemagne, puis s’établit en 1964 au Luxembourg. Employé à l'ARBED (FinARBED, puis Usine de Schifflange), il est naturalisé luxembourgeois en 1978 et sera transféré à TradeARBED Luxembourg. Devenu sales manager et chef de bureau adjoint, il est préretraité le .
Marié avec Claudine Wilwert depuis 1972 et père de deux enfants, cet autodidacte ne revient sur la scène littéraire (cette fois luxembourgeoise) qu’au début des années 1990 après avoir étudié un an histoire à l'université de Metz et trois ans par correspondance en Belles-lettres allemande.
Il commence à publier de nombreux contes et récits dans la presse et des revues littéraires, ainsi qu’en 1994 Der Flug des Bussards, un roman historique (en allemand), situé dans la Rome de la fin du VIe siècle av. J.-C., aux éditions Op der Lay. Suivront, principalement en français, plusieurs romans, essais et recueils de poésie. Distingué au Concours Littéraire National en 1998 (essai) et 2002 (poésie), il obtient en 2003 et 2005 le Hans-Bernhard-Schiff Literatursonderpreis de la ville de Sarrebruck. Depuis 1990 ont paru plus de mille de ses nouvelles, articles, poèmes et textes courts dans la presse surtout luxembourgeoise, mais aussi dans des anthologies et ouvrages collectifs (Éditions Phi, Luxembourg ; Op der Lay, Esch/Sûre ; Conte de Saarbrücken ; J. Ouaknine, Paris ; APA-Bel Bruxelles). Il a également préfacé nombre de catalogues d'artistes.
Passionné de lecture et d’écriture, il correspond avec de nombreux amis et écrit depuis 2003 surtout pour le quotidien Zeitung vum Lëtzebuerger Vollek, ainsi que, depuis 2010, pour la revue culturelle Galerie. Fin 2004 – début 2005, il étudie, analyse et critique dans la presse le Traité constitutionnel européen et ses impairs. Cette étude critique en vingt-deux articles publiée dans Zeitung vum Lëtzebuerger Vollek sera reconnue dans le rapport élaboré pour la Chambre des députés par le Stade - Études sociologiques et politiques sur le Luxembourg de l’université du Luxembourg - en (p. 38), comme la seule analyse détaillée effectuée dans la presse luxembourgeoise pendant toute la campagne référendaire du TCE.
1999 : Entretien de Jostein avec Jean-Marie The Plume ou… (3. prix Concours Littéraire National 98) dans recueil collectif de trois essais – Edit. Phi
2007 : Charles Marx, Un héros luxembourgeois, Vie et action d’un Médecin, Patriote, Résistant et Ministre à Ettelbruck, Luxembourg, Quillan (Aude) & ailleurs, 250 p., édit. Zeitung v. Lëtzebuerger Vollek
2009 : Nous sommes tous des migrants, essai collectif avec Anita Ahunon (Perpignan), Jalel el Gharbi (Tunis), Laurent Mignon (Ankara), Afaf Zourgani (Casablanca), préface : Mario Hirsch, postface : Nic Klecker, éditions Schortgen
2012 : Des passantes et des passants, Désirer, être désiré(e), essai poéticien avec Jalel El Gharbi, illustré par Carole Melmoux, 200 p, Édit. Op der lay
Humour, satires
1996 : Homo dicens…, collaboration au Flautert, album
1997 : Contre racisme…, collaboration au Flautert, album