Gharkawi
Le Gharkawi ou Kordofani (arabe : غربي / gharbaui) est une race de chevaux originaire de Kordofan et du Darfour, dans l'ouest du Soudan. Proche du Barbe dont il descend, il a été croisé avec l'Arabe et le Pur-sang. Ce petit cheval de selle peut être attelé ou bien monté pour des sports équestres, selon les besoins. Les effectifs étaient d'environ 9 000 têtes en 1994, mais il n'existe pas d'informations fiables plus récentes. HistoireLa race est connue sous de très nombreux noms (répertoriés dans la base de données DAD-IS), notamment « poney de l'Ouest du Soudan », « poney du Darfour », Kordofani, Mayray, Reziegi Taaishi et Messeri[1]. Formée au début du XXe siècle[1], elle descend vraisemblablement du Barbe, des croisements avec l'Arabe et le Pur-sang s'étant produit au cours du XXe siècle[2], notamment dans les années 1950 et 1960, sous l'impulsion du gouvernement soudanais de l'époque[1]. DescriptionIl s'agit du plus petit des deux types de chevaux trouvés communément dans le Darfour[3]. D'après le guide Delachaux, il toise de 1,40 m à 1,45 m[2]. DAD-IS donne une moyenne de 1,40 m, pour un poids de 400 à 450 kg[1]. CAB International distingue le Gharbui, auquel est attribué une taille de 1,47 m en moyenne, du poney du Darfour[4]. Fin cheval de selle, il évoque le Barbe[2]. La tête est de profil convexe, l'encolure courte et musclée, les membres sont longs et fins[5]. Il est d'ordinaire de robe bai, alezan, ou gris, avec des marques blanches[1]. D'après CAB International, le Gharbui est plus généralement porteur de marques primitives (rayures)[4]. Les juments allaitent ordinairement leurs poulains jusqu'à l'âge de 7 ou 8 mois[1]. UtilisationsIl est localement monté, y compris en sports équestres, ou mis à la traction légère[2]. Diffusion de l'élevageLa race est propre aux régions de Kordofan et au Darfour du Sud, au Soudan[2]. Elle est également présente dans le sud du Tchad[2]. Le niveau de menace d'extinction pesant sur le Gharkawi n'est pas connu[1]. L'unique relevé de population publié, datant de 1994, donne un effectif de 8 000 à 10 000 têtes, avec tendance à la baisse[1]. L'étude menée par l'Université d'Uppsala, publiée en pour la FAO, signalait le western Sudan pony comme race de chevaux locale africaine qui n'est pas menacée d'extinction[6]. Il n'existe pas d'information plus récentes concernant cette race[2]. Notes et références
AnnexesArticle connexeLien externe
Bibliographie
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