Georges VarenneGeorges Varenne
Georges Varenne, né le 4 septembre 1896 à Saint-Fargeau (Yonne) et mort en déportation le 15 septembre 1942 à Auschwitz-Birkenau (sur le certificat de décès établi au camp, à destination du registre d’état civil de la municipalité d’Auschwitz, est inscrite la date du 1er novembre 1942[1],[2]), est un instituteur communiste français, syndicaliste et résistant de la Seconde Guerre mondiale. BiographieIl combat durant la Première Guerre mondiale et est gazé à Verdun. Il est décoré de la Croix de guerre 14-18 et refuse la Légion d'Honneur. Il est démobilisé en 1919 et garde de son expérience militaire de solides convictions pacifistes. Il adhère à la SFIO en 1919 et rejoint le PCF dès 1920 à la suite du congrès de Tours[1]. Il est instituteur et enseigne dans plusieurs communes de l'Yonne dont Irancy et Laroche-Saint-Cydroine[1]. Il est mobilisé en 1940 et participe à la bataille de France. De retour dans l'Yonne, il participe activement à la Résistance dans le département dès 1940. Il est arrêté le 21 juin 1941 par les Allemands et déporté vers Auschwitz-Birkenau par le convoi du 6 juillet 1942. Il meurt à Auschwitz le 15 septembre, probablement du typhus[3],[1]. Vie personnelleIl est père de trois enfants dont Pierre Louki et l'institutrice et militante communiste Suzette Cordillot[4] (par ailleurs épouse de Jean Cordillot) et mère de l'historien Michel Cordillot. Son frère André Varenne a également été un résistant communiste de l'Yonne[5]. Hommages
Références
Liens externes
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