Par son intense activité éditoriale et les liens étroits tissés avec des compositeurs, Georges Kan est le dédicataire de plusieurs œuvres musicales : Gennevilliers Symphony (2003) de Bernard Cavanna[12], Clouds and Sky (2010) de Johannes Schöllhorn[13],[14], Cripsis (2001) de Alberto Posadas[15], La Noia (2004) de François Narboni[16], Zéphyr (1999) de Suzanne Giraud[17], Sopherim (1998) de Philippe Schœller[18], Bing (2009) de Gérard Zinsstag[19].
Il est aussi l'auteur/traducteur de notices musicales (Spur de Johannes Schöllhorn[27], Ça sonne de Bernard Cavanna[28]) et le compositeur d'œuvres pédagogiques (Sept Études sur les intervalles[29] pour piano, deux pièces (Ondée et Romance)[30] pour clarinette et piano).
Son Concerto pour piano (Music Sales[31]), créé en 1989 à la Salle Cortot par Martine Vialatte[32] et l'Ensemble orchestral d'Île-de-France sous la direction de Bruno de Saint-Maurice, est disponible en CD depuis 2015[33].
Il a également lancé en 1999 un manifeste, auquel se sont associés 250 artistes, sur la programmation de France Musique, exprimant une inquiétude sur l'évolution de cette radio : « tout ce qui concernait », disait-t-il, « le savoir musicologique, la diffusion de la musique baroque, l'encouragement aux jeunes talents, la découverte des musiques traditionnelles et enfin la création contemporaine, tout s'est évaporé »[34]. Pierre Bouteiller, alors directeur de cette radio, maintient le cap et lui répond que l'antenne ne peut être confisquée par des spécialistes, des musicologues, et des universitaires, et que l'idée est de rendre cette programmation musicale à un large public[35].
↑Les Éditions Musicales Européennes, immatriculées au registre du commerce de Paris sous la forme d'une S.A.R.L. à capital variable en novembre 1994, étaient sises au 127 rue Amelot - 75011 Paris jusqu'en 2010, année de leur mise en liquidation judiciaire.
↑Une grande partie des références du catalogue E.M.E. sont consultables sur le site de la BnF – conformément à leur dépôt légal, ainsi qu'au Centre de documentation de la musique contemporaine (CDMC) et à l'Institut de recherche et coordination acoustique/musique (IRCAM).