Après la guerre, Jacques de La Presle décroche le Second Prix au Concours de Rome de 1920, avec la cantate Don Juan. L’année suivante, il obtient le Grand Prix avec Hermione, et fait un séjour de quatre années à la Villa Médicis de 1922 à 1925.
Il enseigne l’harmonie au conservatoire de Paris de 1937 à 1958. Au nombre de ses élèves illustres : Maurice Jarre, Antoine Duhamel, Agnelle Bundervoët à qui il dédia son Thème et Variations, et le compositeur québécois André Mathieu qui lui dédia sa Berceuse pour piano en .
En 1930, il devient directeur artistique de Radio-Paris, puis de la Radiodiffusion nationale jusqu’en 1943, et inspecteur principal de l’enseignement musical de 1945 à 1952.
Principales œuvres
Orchestre
Apocalypse de saint Jean, oratorio en 3 tableaux, livret d'Hélène Naville et Jacques de la Presle (1925)
Aria et Gigue (1944)
Concerto en ré pour piano et orchestre : Rome-Naples-Vienne, Paysage d'Ile de France, Versailles, Joies populaires (1950)
Impressions provençales (1958)
Soir de Bataille, tableau symphonique pour orchestre (1914-1918)
Piano
Album d'Images : dédicace, la Souris, l'Escargot, l'Eléphant, l'Araignée, les Lapins,le Mouton, les Poules, la Mouette, la Chèvre, les Petits cochons (1931)
Berceuse (1929)
Impromptu (1910)
Les demoiselles de Tabarin (1959)
Mirage, Naissance, Sous-bois
Parade fantasque (1930)
Petite berceuse (1918)
Petite chanson pour la poupée (1961)
Thème et Variations (1942-1944)
Piano et basson
Orientale (1930)
Petite Suite en fa (1944)
Pièce brève (1957)
Piano et cor
Le Rêve du jeune faon (1949)
Scherzetto (1935)
Piano et flûte
Orientale (1930)
Piano, saxophone et alto
Orientale (1930)
Piano et violon
Chanson intime (1922)
Elégie (1905)
Orientale (1930)
Petite berceuse, transcription par Akio Yashiro (1953)
Scherzo (1912)
Sonate pour violon et piano (1921)
Piano et violoncelle
Chant triste (1912)
Guitare (1915)
Pièce de concert (1932)
Quatuor à cordes
Suite en Sol : Menuet pittoresque, Chanson intime, Fêtes (1917)
Harpe
Au Clair de la Lune, pour harpe et voix (1932)
Le Jardin mouillé (1912) sur un poème de Henri de Régnier, Le Jardin mouillé
Mélodies
Jacques de la Presle a composé une centaine de mélodies sur des poèmes d'Albert Samain, Henri de Régnier, Charles Péguy, Charles Forge, Louis Le Cardonnel, Paul Verlaine, Anna de Noailles, Hélène Vacaresco, Emile Verhaeren, Francis Jammes, Armand Sylvestre, Hélène Naville, Victor Hugo, Sully Prud'homme, Fernand Gregh, Georges Battanchon, Henri Barbusse, Jean Richepin, Maurice Fleury, le général de la Tour, Franz Toussaint, Jean Lahor, Joachim du Bellay, Emile Henriot, Pierre Reyniel, Louis Racine, Theophile Gautier.
Jacques de la Presle a composé plusieurs chansons avec le chansonnier René Dorin.
Alma Mater (1913), in Jos. Joubert, Les Maîtres contemporains de l’orgue, vol. 4 (1914)
Andante religioso
Ave Maria (1916)
Offertoire pour le dimanche de Pâques, pour orgue et orchestre à cordes (1921)
Père Eternel (1926)
Ouvrages pédagogiques
Soixante Leçons d'harmonie, recueil de leçons données par l’auteur aux concours du Conservatoire, Paris, Leduc, (1945)
Dix Leçons de solfège, Paris, L. de Lacour (1947)
Famille
L'ascendant agnatique de Jacques Guillaume de Sauville de La Presle, François Guillaume de Sauville (1740-1813), fut nommé conseiller en la Cour des monnaies de Paris par provision du et reçu le . Son office est supprimé par l'édit de . Il obtient le suivant des lettres d'honneur de conseiller, enregistrées le 18. Mais l'édit de 1778 déclare nulles et non avenues ces lettres d'honneur et il reprend sa place le et exerce jusqu'en 1790[2]. La famille a été reçue à l'ANF lors de l'assemblée générale du en apportant pour acte recognitif les lettres d'honneur de l'office de conseiller à la Cour des monnaies de Paris, datées du , quoique la durée règlementaire de 20 ans passés en charge n'ait pas été accomplie[3],[4].