Georges EmoninGeorges Emonin
Georges (Antoine, François) Emonin, né le à Besançon (Doubs) et mort exécuté le au camp de concentration de Natzweiler-Struthof (Natzwiller, Bas-Rhin), est un radio-électricien et résistant français[1],[2],[3]. Radiotélégraphiste à La Rochelle, Georges Emonin est mobilisé comme second maître dans la marine de 1939 à l'armistice[1]. Il rejoint le réseau de renseignement militaire Alliance[4] le , avant d'être arrêté avec son épouse et son fils le [1],[3]. La famille écume les prisons, passant par La Rochelle, Bordeaux, Poitiers, puis Fresnes, avant d'être renvoyés à Strasbourg le avec l'accusation d’espionnage[1],[3]. Déporté au camp de Schirmeck puis transféré à Natzweiler-Struthof avec 106 autres membres du réseau Alliance, Georges et Simone Emonin[5] sont abattus d'une balle dans la nuque puis immédiatement incinérés dans la nuit du 1er au [1],[3]. Il est reconnu mort pour la France le [1], Interné[4] et Déporté résistant[4] le [1], mort en déportation[6] le [1], médaillé de la Résistance[7], homologué sous-lieutenant chargé de mission de 3e classe de la DGER[1],[2] et soldat Forces Françaises Combattantes[4], et cité sur la plaque commémorative du réseau S.R. Alliance au camp de concentration du Struthof, sur le monument aux morts de La Rochelle, alors qu'une rue de La Rochelle porte également son nom et celui de sa femme[1]. Notes et références
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