Également peintre[2], il est l'auteur d'affiches de cinéma signées G. Dini[3] ainsi que des décors de ses propres films[4].
Biographie
En dehors de ses rôles d'acteur de 1918 à 1929 et des films qu'il a réalisé entre 1923 et 1933[5], on sait peu de choses sur Gennaro Dini, sinon qu'il a été le mari de l'actrice Nina Bélosoroff dite Nina Orlova[6] de 1914 à 1930[7].
Fils de commerçants italiens installés à Nice, Gennaro Dini qui résidait encore à Salerne au moment de son mariage[8], se fixe définitivement en France à la fin de la Première Guerre mondiale[9]. D'abord acteur pendant cinq années, il passe derrière la caméra pour réaliser son premier film L'Expiation qui sortira sur les écrans en . Souvent acteur, scénariste, décorateur mais aussi producteur[10] de ses propres réalisations, il va enchaîner en moyenne un film par an jusqu'en 1933, date à laquelle sa carrière cinématographique s'interrompt soudainement sans qu'on en connaisse les raisons.
Il quitte ainsi les plateaux de cinéma après la sortie de son dernier film Cabiria en [11], quinze ans à peine après y être apparu pour la première fois en tant qu'acteur. Dini est encore cité en 1934 comme membre de l'Association des Auteurs de Films[12]. D'après l'Annuaire général des lettres paru la même année, il est domicilié au 4, avenue Gambetta dans le 20e arrondissement de Paris[13].
On perd définitivement sa trace à partir de mai 1950, date à laquelle il figure encore comme sociétaire-adjoint dans l'annuaire de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques[14]. Il avait alors 57 ans.
↑Il était diplômé de l'École des Beaux-Arts de Nice.
↑« Ciné pour tous. Entre nous », Cinéa-Ciné pour tous, no 87, , p. 33 (lire en ligne). On lui connait au moins les affiches des films Variété d'Ewald André Dupont (1925), de Valencia de Jaap Speyer (1927) et de La Chaste Suzanne de Willy Fritsch (1934).
↑Dans le générique de ce film figure, aux côtés de Nina et Gennaro Dini, un acteur-enfant du nom de Mario Dini, dit le petit Mario, qui n'est autre que leur fils.
↑« La vie du cinéma. Ce qu'on a fait ; ce qu'on va faire. En France. », L'Intransigeant, no 16243, , p. 4 (lire en ligne). Hors-la-loi est le titre du film à sa sortie, sans doute pour éviter d'en faire une apologie de Romanetti. Ce n'est qu'après après la mort du bandit corse en avril 1926, qu'il sera renommé Romanetti ou le Roi du maquis.
↑« Le film "Paternité" », L'Éclaireur du dimanche, no 154, , p. 5 (lire en ligne).
↑« Deux succès de Mappemonde-Films. Ame de femme. », Ciné-Cinéa pour tous, no 63, , p. 23 (lire en ligne).
↑Titre original changé pour éviter une confusion avec Destinée, le film d'Henry Roussel sorti peu de temps auparavant.
Dictionnaire du cinéma français des années vingt, lettre "D", article Dini Gennaro, in 1895, Mille huit cent quatre-vingt quinze, revue en ligne de l'Association française de recherche sur l'histoire du cinéma.