De haut en bas et de gauche à droite : Grande mosquée de Gbéléban, le fleuve Gbanhala Mairie de Gbéléban Commissariat de police de Gbéléban, Pont traversant le fleuve Gbanhala.
Selon la tradition, le village de Gbéléban a été fondé au pied d’un arbre par les frères Koma et Fa Mossa. Venus de Guinée, ils étaient, cependant, descendants d'un certain Jagboyé, originaire du village de Jenbaya au Mali[11],[2]. Après Koma et Fa Mossa, se succédèrent à la tête du village Dagbo, Diébori, Jima, Manoroba et Va Moro[2]. La succession va ensuite passer des Traoré aux Cissé[2].
Gbéléban est érigé en département le 4 juillet 2012 par décret N° 2012-611[12]. Le village avait, d'abord, été érigé en sous-préfecture par décret n° 74-499 du 03 octobre 1974. Puis, la sous-préfecture fut mise au restreint de 1981 à 1983, sous tutelle de la sous-préfecture de Seydougou. De 1983 à 1997, elle fut définitivement fermée pour être rouverte par le décret n° 97-421 du 23 juillet 1997[12].
Administration
Le Département de Gbéléban est situé dans la région du Kabadougou et est composé de trois circonscriptions administratives qui sont[12]:
La sous-préfecture de Gbéléban, fondée par le décret n° 74-499 du 3 octobre 1974 et mise au restreint de 1981 à 1983. C’est le sous-préfet de Seydougou qui en assurait l’intérim durant ce temps de restriction. De 1983 à 1997, la sous-préfecture va être définitivement fermée pour être rouverte par le décret n° 97-421 du 23 juillet 1997. Elle sera composée de l'ensemble des villages de Gbéléban et de Gbahanla du canton Kabadougou ;
La sous-préfecture de Samango, créée par le décret n° 74-499 du 03 octobre 1974. Elle a été ouverte le 19 août 1975, composée des villages de Dabadougou-mafélé, Iradougou, Samango, Gouarini, Sandjougouna, Farala, Bogodougou, Blamandougou, Mahandouni, Mégbélé et Séllé du canton Bodjôgô; Tougousso, Gbelela et Siensoni du canton Massala[12] ;
La sous-préfecture de Seydougou, a été créée par le décret n° 74-499 du 3 octobre 1974 et est fonctionnelle depuis le 11 mars 1975. Elle compte sept (7) villages que sont : Seydougou, Badiouala (01 km), Balala (06 km), Gbessasso (12 km), Kabala (07 km), Kohouena (01 km) et Sandjougouna (17 km). Le chef-lieu Seydougou est distant de 20 km de Gbéléban. La ville de Seydougou a également été érigée en chef-lieu de commune du même nom par le décret n° 95-941 du 13 décembre 1995. C’est, d’ailleurs, la seule commune du Département[12].
Sita Ouattara est la Maire de Gbéléban depuis décembre 2018[13]. Ses deux adjoints au maire sont Mamadou Konaté (1er maire adjoint)[13] et Traoré Souleymane (2e maire adjoint) [13], ancien président des jeunes de Gbéléban remplacé à ce poste depuis le 22 avril 2022 par Doumbia Bangaly[14].
Sports
La ville de Gbéléban ne dispose d'aucun club de football. Les compétitions sportives de football qui s'y déroulent sont généralement liées à des festivités. Les tournois de football et de maracana sont un facteur de cohésion et de fraternité dans cette localité[15],[16],[17]. Ces compétitions sont organisées généralement par le département local de la Promotion des sports et du Développement de l'économie sportive.
Il existe en revanche un club de taekwondo à Gbéléban. Intégré à la ligue de la région du Kabadougou, ce club est dirigé par le Directeur local des Sports, maître Sangaré Hamidou, ceinture noire 4ème dan[18].