Gauche sociale et radicaleLa Gauche sociale et radicale est un ancien groupe parlementaire centriste français créé en 1928 à la Chambre des députés par Henri Franklin Bouillon. FondationCréé par l'ancien radical-socialiste Henri Franklin Bouillon, les Comités radicaux unionistes qui ont pris le contrôle de la fédération radicale Seine-et-Oise forment un "parti" présent au niveau national en 1928. Ce groupe parlementaire, fort de 17 membres, regroupe des anciens membres (non élus) de l'aile droite du Parti radical-socialiste et des radicaux indépendants qui refusent un nouveau Cartel des gauches et en appellent à l'Union nationale autour de Raymond Poincaré. Il se nomme d'abord groupe de la Gauche unioniste et sociale, avant de prendre le nom de Gauche sociale et radicale en 1929. Positions politiquesOpposé au Pacte Briand-Kellogg, à la politique de détente internationale, au désarmement. Il est pour une politique de fermeté contre l'Allemagne de Weimar, héritier de la doxa "L'Allemagne doit payer". Mais les membres du groupe sont aussi circonspect sur les alliés de la France, surtout le Royaume-Uni qu'ils accusaient d'avoir joué contre les finances du pays lors de l'épisode de la chute du franc. Ils préconisent une Union Nationale, excluant aussi bien les communistes que les socialistes, mais avec toute la droite. Ce discours patriotard leur vaut d'être qualifiés de nationalistes par André Siegfried. Eux-mêmes préfèrent le qualificatif d'"unionistes". Membres
DisparitionLe groupe n'est pas reconduit en 1932. Cette mouvance se retrouvera au sein du groupe de la Gauche radicale, qui devient en 1936 le groupe de la Gauche démocratique et radicale indépendante afin de signifier son rapprochement avec l'Alliance démocratique. Citation
— André Siegfried, Tableau des partis en France. Autres groupes parlementaires radicaux indépendants
Notes et référencesVoir aussi |