Gaston JollivetGaston Jollivet
Gaston Jollivet, né le à Paris et mort le à Paris 8e[1], est un journaliste, écrivain et dramaturge français. BiographieSon père fut député de Rennes de 1830 à 1848. Élève du collège Bonaparte, puis du collège Stanislas, il poursuivit sa scolarité au lycée Louis-le-Grand. Marié à Henriette de Venoge, il devint avocat à Paris en 1869 et collabora au journal Le Gaulois. Devenu chef de bureau au secrétariat général du ministère des Beaux-Arts en 1870, il démissionna peu après. Il collabora également à la Gazette de Paris, La Presse, L'Ordre, Le Triboulet, Le Clairon, Le Figaro, Le Gaulois, L'Éclair, L'Écho de Paris, L'Écho national. Il publia, en 1884, des portraits rimés, Nos petits grands hommes ; il écrivit, avec Albert Millaud, une comédie en vers, jouée au Vaudeville, Perdus, et avec Paul Ferrier, une revue à grand succès, La Briguedondaine. Il a consacré, en outre, une étude au colonel Driant[2]. L'Institut de France lui décerne le prix Lambert en 1917. Peu de temps avant sa mort, il avait donné un intéressant volume de souvenirs, préfacé par Paul Bourget, où il évoquait la société parisienne de 1860 à 1870, les comédiens, les journalistes, les « boulevardiers » du Café Anglais et de la Maison Dorée[2]. Un prix de l'Académie française lui fut décerné pour l'ensemble de son œuvre. Publications
[1] Six mois de guerre, août 1914 – février 1915. [2] Trois mois de guerre, février... – avril 1915. [3] Trois mois de guerre, mai... – juillet 1915. [4] Trois mois de guerre, août... – octobre 1915. [5] Trois mois de guerre, novembre... 1915 – janvier 1916. [6] Cinq mois de guerre, février... – juin 1916. [7] Dix-huit mois de guerre, juillet 1916 à décembre 1917. [8] La Délivrance, 1er janvier – .
Notes et références
Sources
Liens externes
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