Gamma Leporis

γ Leporis A
Données d'observation
(époque J2000)
Ascension droite 05h 44m 27,791s[1]
Déclinaison −22° 26′ 54,18″[1]
Constellation Lièvre
Magnitude apparente 3,60[2]

Localisation dans la constellation : Lièvre

(Voir situation dans la constellation : Lièvre)
Caractéristiques
Stade évolutif séquence principale
Type spectral F6 V[3]
Indice U-B 0,00[2]
Indice B-V +0,47[2]
Indice R-I +0,26[2]
Variabilité Aucune
Astrométrie
Vitesse radiale −9,199 km/s[4]
Mouvement propre μα = −291,67 mas/a[1]
μδ = −368,97 mas/a[1]
Parallaxe 112,02 ± 0,18 mas[1]
Distance 29,12 ± 0,05 al
(8,93 ± 0,01 pc)
Magnitude absolue +3,84[5]
Caractéristiques physiques
Masse 1,18 M☉[6]
Rayon 1,32 ± 0,04 R☉[6]
Gravité de surface (log g) 4,35 ± 0,04[7]
Luminosité 2,51 L☉[5]
Température 6 313 ± 26 K[7]
Métallicité [Fe/H] = −0,08 ± 0,01[7]
Rotation 8,0 ± 0,5 km/s[6] (5,91 ± 0,66 jours[8])
Âge 3,45 Ga[8]

Désignations

13 Lep, ADS 4334 A, BD-22°1211, CD-22 2438, CPD-22 886, FK5 217, GJ 216 A, HD 38393, HIP 27072, HR 1983, LTT 2364, SAO 170759, WDS J05445 -2227A[9]

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Gamma Leporis (γ Lep / γ Leporis) est une étoile de la constellation du Lièvre, située au sud-est de Beta Leporis et au sud-ouest de Delta Leporis. Sa magnitude apparente est de 3,60[2]. D'après la mesure de sa parallaxe annuelle par le satellite Hipparcos, l'étoile est située à 29,1 années-lumière de la Terre[1]. Elle se rapproche du Système solaire à une vitesse radiale de −9,2 km/s[4].

Environnement stellaire

Gamma Leporis forme une étoile binaire avec l'étoile de sixième magnitude AK Leporis, avec qui elle partage un mouvement propre commun. Localisée à 96 secondes d'arc, AK Leporis est une naine orange de type spectral K2V[10]. Le système fait partie du courant d'étoiles de la Grande Ourse[11].

Un excès d'émission dans l'infrarouge en provenance de l'étoile a été recherché, ce qui pourrait indiquer la présence d'un disque de débris en orbite, mais aucun n'a été détecté[8].

Propriétés

Gamma Leporis est une naine jaune-blanc de type spectral F6V[3]. Elle est 1,18 fois plus massive que le Soleil et son rayon est 1,32 fois plus grand que le rayon solaire[6]. L'étoile est 2,51 fois plus lumineuse que le Soleil[5] et sa température de surface est de 6 313 K[7]. Elle tourne sur elle-même à une vitesse de rotation projetée de 8 km/s[6] et sa période de rotation été déterminée comme étant d'environ six jours[8].

Recherche de planètes

À cause de ses caractéristiques stellaires et de sa distance à la Terre, Gamma Leporis était considérée comme une cible prioritaire pour la mission de la NASA Terrestrial Planet Finder (annulée en 2011). Elle était classée huitième dans l'ordre d'importance parmi 100 étoiles comprises dans ce projet, lequel avait pour objectif de détecter et d'étudier des planètes telluriques.

Notes et références

  1. ↑ a b c d e et f (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  2. ↑ a b c d et e (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  3. ↑ a et b (en) Helmut A. Abt, « Visual Multiples. IX. MK Spectral Types », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 176, no 1,‎ , p. 216-217 (DOI 10.1086/525529 Accès libre, Bibcode 2008ApJS..176..216A)
  4. ↑ a et b (en) C. Soubiran et al., « Gaia Data Release 2. The catalogue of radial velocity standard stars », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , p. 8, article no A7 (DOI 10.1051/0004-6361/201832795, Bibcode 2018A&A...616A...7S, arXiv 1804.09370)
  5. ↑ a b et c (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  6. ↑ a b c d et e (en) K. Fuhrmann et al., « Multiplicity among Solar-type Stars », The Astrophysical Journal, vol. 836, no 1,‎ , p. 23, article no 139 (DOI 10.3847/1538-4357/836/1/139, Bibcode 2017ApJ...836..139F)
  7. ↑ a b c et d (en) C. Soubiran, N. Brouillet et L. Casamiquela, « Assessment of [Fe/H] determinations for FGK stars in spectroscopic surveys », Astronomy & Astrophysics, vol. 663,‎ , article no A4 (DOI 10.1051/0004-6361/202142409, Bibcode 2022A&A...663A...4S, arXiv 2112.07545)
  8. ↑ a b c et d (en) B. Montesinos et al., « Incidence of debris discs around FGK stars in the solar neighbourhood », Astronomy & Astrophysics, vol. 593,‎ , p. 31, article no A51 (DOI 10.1051/0004-6361/201628329, Bibcode 2016A&A...593A..51M, arXiv 1605.05837)
  9. ↑ (en) * gam Lep -- High Proper Motion Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  10. ↑ (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878, lire en ligne)
  11. ↑ (en) K. Biazzo et al., « Elemental abundances of low-mass stars in nearby young associations: AB Doradus, Carina Near and Ursa Major », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 427, no 4,‎ , p. 2905–2916 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2012.22132.x, Bibcode 2012MNRAS.427.2905B, arXiv 1209.2591)

Liens externes

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