GüyükGüyük
Sceau de Güyük Khan. Dans la force du ciel éternel, du khan océanique[1] du peuple des grands Mongols, l'ordre. S'il arrive à des peuples soumis, qu'ils le respectent et qu'ils le craignent ![2]. L'impression du sceau est une des premières impressions sur papier à atteindre l'Europe occidentale en 1246. Güyük, généralement appelé Güyük Qayan (mongol : ᠭᠦᠶᠦᠭ BiographieGüyük est le fils d’Ögödei, lui-même troisième fils de Gengis Khan et de son épouse principale Börte. Sa mère Töregene assume la régence de la mort d’Ögödei en 1241, à 1246. Le quriltay convoqué durant l'été 1246 à la source de l’Orkhon désigne Güyük comme grand khan. Batu, maître de l’oulous le plus puissant adversaire de Güyük, n’y assiste pas, prétextant une maladie. Le légat du pape Innocent IV, Jean de Plan Carpin, présent[4], lui remet les lettres du pape dans lesquelles celui-ci demande aux Mongols de ne plus attaquer l'Occident et propose à Güyük de se convertir au christianisme, mais celui-ci lui remet, à l'attention du pape, une réponse de refus[5]. Güyük Khan devint le disciple d'un maître du bouddhisme tibétain, le Cachemiri Namo[6]. Il lui octroie le titre de gushri, précepteur d'Etat[7]. Güyük poursuit la politique commencée par sa mère et cherche à consolider son pouvoir, remplaçant certains fonctionnaires par des hommes de confiance. Par la nomination de Yissu Mangu, son cousin et ami personnel, au détriment de Kara Hülegü comme khan de Djaghataï, il domine fermement le Turkestan, mais évite de se mêler des affaires de son puissant cousin Batu. Güyük meurt durant l'été 1248 alors qu’il marche vers l’ouest avec son armée. Sa veuve, Oghul Qaïmich assume la régence jusqu'en 1251 accompagnée de Büri (fils de Mutukan, petit-fils de Tsagadai et arrière-arrière-petit-fils de Gengis Khan), date où le pouvoir suprême passe aux fils de Tolui, quatrième fils de Gengis Khan et de Börte : Möngke de 1251 à 1259, puis Kubilai de 1260 à 1294. Güyük ne règne que deux ans et son décès, peut-être dû à un empoisonnement, marque la fin de la suprématie du lignage d'Ögödei, évincé du trône au profit d'une autre branche de la famille : les Toluides[8]. Les Ögödéides, dont le fief était centré sur la Mongolie, sont dès lors totalement écartés du pouvoir. FamilleÉpouse et descendanceOn lui connait 5 enfants de ses différentes épouses et concubines.
Notes et références
Bibliographie
Liens externes
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