D'abord chaudronnier, il pratique ensuite la boxe, puis devient garde du corps d'André Malraux, alors ministre de la culture[1]. Gérard Gartner fait également du vélo[2].
Il commence la peinture puis se dirige en 1985 vers la sculpture[1]. Son épouse Sophie meurt en 1997[3]. Il est biographe de Matéo Maximoff[4]. Gérard Gartner fonde l'association Initiatives Tziganes avec le réalisateur Tony Gatlif et la poétesse Sandra Jayat[5]. Il est en outre vice-président de la revue Études Tsiganes[3].
Il entame sa carrière à l'âge de 18 ans[6]. Il devient professionnel en 1960[8]. Boxant dans la catégorie des poids légers[9], il est champion de France amateur[1],[10]. Il bat Moustic Meslem (Belaid Meslem)[11]. En 1963 à Helsinki, il échoue à obtenir un titre européen[3]. Il arrête la boxe en 1964[6].
1958 : Champion de France (Militaire) et finaliste du championnat de France amateur
1959 : sélection nationale dans l'équipe de France
1960 : Finaliste du championnat d’Europe professionnel.
Peintre, sculpteur et organisateur d'expositions
D'abord peintre de portraits, il se lance ensuite dans la sculpture après sa rencontre avec Alberto Giacometti[6]. Il réalise des sculptures à base déchets industriels recyclés[1],[12].
1964 : Rencontre du sculpteur Alberto Giacometti et se lie d'amitié avec l'écrivain rom Matéo Maximoff qu'il accompagnera fréquemment dans ses déplacements.
1972 : Il se consacre exclusivement à la sculpture et détourne en œuvres d'art des déchets de plastique trouvés dans les décharges.
1981 : Il crée l'association Initiatives Tsiganes avec le cinéaste Tony Gatlif et la peintre et poétesse Sandra Jayat. En parallèle, il écrit pour la revue Études tsiganes et participe à de nombreux évènements liés à sa communauté (émissions de télévision, radio, films documentaires...)
Il expose en Europe, aux États-Unis, au Canada, mais il refuse toujours de vendre ses créations pour des « raisons philosophiques et sociales »[13].
Destruction de ses sculptures
En 2016, afin de marquer les 50 ans de la mort de Giacometti, il décide à 81 ans de détruire plus de 250 de ses œuvres[14],[4],[7],[15],[16]. Il intitule cette destruction « Ultima Verba »[17],[5].
↑Jérémy Créac'h, Le personnage du bohémien et les littératures rroms : Initiation à une esthétique méconnue, Librinova (ISBN9791026205517, lire en ligne)