Full-contact
Le full-contact est un sport de combat de percussion appartenant au groupe dit des boxe pieds-poings (BPP)[1]. Il est développé et réglementé aux États-Unis au début des années 1960 et surnommé outre-Atlantique, « kick-boxing no low-kick[2] ». Le full-contact américain lors de son arrivée en France au début des années 1970 est surnommé : « boxe américaine[3] », ce qui n’est pas une appellation exclusive à cette discipline d’outre-Atlantique. Le full-contact américain désigne, pour certaines fédérations internationales de boxes pieds-poings, la forme de karaté de plein impact avec port de gants de boxe et sans frappe dans le membre inférieur[4], pour la différencier du « kick-boxing américain avec coup de pied bas[5] ». Cette forme nord-américaine s’est développée à l’occasion des tournois d’arts martiaux multi-disciplines au début des années 1960. Le règlement sportif dit transversal permet à tous les pratiquants de sports de combat de percussion de s’adapter à cette discipline. En France, un pratiquant de full-contact américain est nommé « fulleur » et au féminin « fulleuse ». Le terme « full contact » est aussi un anglicisme destiné à désigner le style de rencontre de plein impact pour d’autres sports de combat et arts martiaux ; c’est-à-dire la forme de compétition martiale où la mise hors de combat de l’adversaire est autorisée (également nommé : K.-O.System). HistoireNaissance aux États-UnisDans les années 1960, aux États-Unis l’engouement pour le karaté ainsi que pour les autres arts martiaux (kenpō, kung-fu, taekwondo, etc.) et la volonté de certains médias font évoluer les choses. Différents styles de pratiques martiales développèrent des formes de contact variées. De nombreux champions désireux de faire connaître la diversité de leurs techniques, contribuèrent à leur évolution. Des tournois sont organisés par des styles de combat divers ; comme l’United States National Karate Championship de Jhoon Rhee, la Bataille d’Atlanta d’Ed Parker, et dès 1963 les opens sur ring de bando burmese kickboxing (forme héritière de l’ancestrale boxe birmane). D’autres tournois importants comme le Masutatsu Ōyama All Worth America Championship (karaté kyokushinkai au K.O.) ont changé les traditionnels tournois de karaté jusqu’alors organisés sans contact. Également, l’idée de Bruce Lee (célèbre acteur de cinéma, au milieu des années 1970) et de Jhoon Rhee (professeur d’Alan Steen, de Jeff Smith et de Gordon Franks) de combattre avec protections et gants, a ouvert une nouvelle voie pour tous les amateurs de « combat réel ». Tournant décisifAux États-Unis, certains historiens[6] situent la naissance du full-contact, le 17 janvier 1970 à Long-Beach (Californie), quand le promoteur Lee Faulkner organisa une rencontre sur ring au K.O., opposant Joe Lewis à Greg Baines, combat de "Full Contact Karate" appelé "American Kickboxing" par un journaliste. Enfin, une autre hypothèse semble faire la quasi-unanimité dans le Monde du full-contact. Aux États-Unis au milieu des années 1970, certains karatékas de haut niveau, décidèrent d’apporter la dose de contact qui manquait à leur discipline de compétition. C’est ainsi que commença la « révolution » du karaté. Ils procédèrent à des essais de nouvelles formes de combat. D’abord l’idée de l’« open », satisfaisait les exigences de tous les adeptes des arts martiaux, où les pratiquants portaient des protections en matériau expansé, ce qui leur permettait de toucher un peu plus l’adversaire et sans que le K.O. soit permis. Ainsi on parla d’un « American Karate », en fait, il s’agissait d’un « Point Karate » (karaté de type escrime olympique à la touche contrôlée, appelé plus tard en Europe, « Semi-contact »). Mais ces grands tournois de « Point Fighting » (dit à la “touchette“) ne satisfaisaient pas tout le monde, il fallait une raison, bien plus importante pour attirer les sponsors et la télévision : le « K.O.-System » (les Américains n’appréciaient pas les simulacres de combat). De nombreux pratiquants de karaté et de points-fighting (semi-contact) évoluant dans les compétitions se sentirent frustrés par les réglementations en vigueur privilégiant le contrôle des touches. Alors, ils cherchèrent un sport dans lequel on utilise la puissance des coups de pied et des coups de poing, plutôt qu'en les arrêtant avant de toucher l'adversaire. C’est pour ces raisons que naquit le « Full Contact Karate » le 14 septembre 1974 à Los Angeles (Californie) lors d’une soirée historique réunissant 12 000 spectateurs. Ce fut le premier championnat du monde de la fédération internationale P.K.A. sur tapis d’art martial (en Japonais, "tatami"). Révolution du karaté américainJoe Lewis fut le premier[7] à disputer le « karaté » avec des gants de boxe. Un nouveau style de combat était né et, lentement cette forme sportive se structura, des rencontres s’organisèrent un peu partout et Howard Hanson, organisateur et ceinture noire de karaté shorin-ryu, eut l’idée d’organiser les combats sur un ring plutôt que sur un tatami. Il fallait une fédération pour régir ce nouveau sport, la première fut la « Professional Karate Association » (P.K.A.) fondée par Mike Anderson et les époux Don et Judy Quine. Cette fédération avait pour objectif de coordonner et de promouvoir cette discipline au niveau professionnel dans le monde entier. Mike Anderson à cette époque dirigeait la revue « Professional Karate Magazine » et organisait la « Top Ten » national à l’issue de laquelle des sommes importantes étaient distribuées aux vainqueurs. Cette forme de compétition a été introduite en France par Dominique Valera à la fin des années 1970, sous le nom de « full-contact », appelée plus tard « boxe américaine » suivant des directives ministérielles. Rapidement les Américains dominent le monde occidental avec leurs vedettes comme Bill Wallace dit « superfoot » en raison de sa jambe avant. Il est le porte-drapeau du mouvement du « Full Contact Karate », ensuite Joe Lewis, Jeff Smith (meilleur « points-fighter » en 1974, élève du coréen Jhoon Rhee, connu comme le père du Taekwondo américain et inventeur des protections en plastique utilisées pour le lancement du full-contact le 14 septembre 1974), Isaias Duenas et Joe Corley. Mais un autre tournant annonce la naissance du full-contact moderne. Howard Hanson, élève de Mike Stone, professionnel des organisations et visionnaire, considère que les règles dans lesquelles les combats s’inscrivent sont trop limitées. Pour lui, un vrai champion doit défendre son titre contre des combattants de tous les pays. Certes, les Américains dominaient « leur monde » mais pour rencontrer les Asiatiques (notamment les pratiquants de kick-boxing japonais et Muay thai thaïlandais), il fallait ajouter à leur sport une technique essentielle : la frappe dans les jambes ou « low-kick ». Enfin naquit un style plus complet alliant les techniques de poing (dites de boxe anglaise) et de pied (karaté, taekwondo, muay-thaï…) le Full-contact avec low-kick (ou kick-boxing américain) développé par une autre structure, la W.K.A.. Une des vedettes de la P.K.A., Benny « the jet » Urquidez, s’inscrit dans ce projet qui donnait naissance à une nouvelle structure, en 1976, s’occupant du Full-contact avec low-kick (Kick-boxing), la « World Karate Association » (W.K.A) devenue plus tard la « World Kickboxing and Karate Association ». L’emblème choisi par la W.K.A. fut un globe entouré d’une ceinture noire afin de symboliser le but international de cette organisation. Les pionniers de ces deux disciplines américaines majeures, « full-contact » et du « kick-boxing » aux États-Unis dans les années 1960 et années 1970, sont trois personnalités du monde des arts martiaux américains, le comte Dante, Ray Scarica et Maung Gyi (expert de Bando et boxe birmane)[8]. Fédérations mondialesIl n’existe pas à proprement parler d’organisme international majeur gérant la discipline, mais plutôt un ensemble de fédérations mondiales développant cette pratique en compétition. On trouve notamment, depuis les années 1970, les structures historiques suivantes :
Développement internationalDès le départ du « full-contact américain » sans low-kick en 1975, la plupart des pays européens reconnaissent la PKA comme structure originelle. Ensuite les responsables de grandes fédérations mondiales proposent des titres dans l’ensemble des disciplines pieds-poings (full-contact, muay-thaï, et kick-boxing) ce qui a pour effet, à côté des fédérations internationales d’origine (PKA, WKA, WAKO) de faire éclore rapidement de nouvelles structures mondiales et concurrentes. Dans la plupart des pays, un seul organisme associe les différentes disciplines de combat et d'arts martiaux notamment les boxes pieds-poings (full-contact, kick-boxing et thaï-boxing), ce qui n'est pas le cas de la France où les dirigeants des différentes fédérations de boxes pieds-poings ont du mal à s'entendre pour mutualiser les moyens. Les fédérations internationales de kick-boxing les plus représentées dans le monde depuis les années 1970 sont : la World Kickboxing Association (WKA) (la plus ancienne et née en 1976 aux États-Unis), l’International Sport Kickboxing Association (ISKA, née en 1986 lors de la régression de la Professional Karate Association (PKA) (structure initiale du kickboxing américain) et enfin l'Association mondiale des organisations de kickboxing (WAKO) née en 1978 en Allemagne. EuropeDès 1975, il semblerait d’après certains historiens que la réputation du karateka français, Dominique Valera, ait donné un élan important à cette discipline sportive. Son travail de promotion entrepris à l’aide de stage dits de « masse » dans le but de faire découvrir le full-contact américain en Europe a permis un développement rapide de cette discipline. Ainsi en Europe dès la fin des années 1970, s’installe dans le Monde des arts martiaux un fort engouement pour le full-contact conjugué par l’effet médiatique des films cinématographiques de l’acteur américain, Bruce Lee. Très rapidement, s’installent en Europe de grandes manifestations publiques avec comme point d’orgue l’organisation de titres professionnels. Puis, la mise en place d’opens amateurs européens et en 1978, la création d’une fédération européenne, la WAKO lancent définitivement la discipline. FranceLe full-contact français dans la tourmente de certaines fédérations françaises de boxes pieds-poings. Le travail de promotion effectué en Europe dès 1975 par Dominique Valera et d’autre part, par son dynamisme sportif avec plusieurs dizaines de milliers de pratiquants sur le territoire français, cette discipline revêt une place importante dans le monde des sports de combat français. Depuis les années 1970, comme pour de nombreuses boxes asiatiques (kickboxing japonais, boxe birmane et muaythaï), le développement dans les milieux éducatifs notamment les établissements scolaires (école, collège, lycée et université) est quasi inexistant. La première rencontre officielle sur le territoire français a lieu le [10] au Palais des Sports, à Paris. Le chanteur Johnny Hallyday s’occupe de la promotion et apparaît dans ce but dans plusieurs émissions à la télévision[11],[12]. La composition de l'équipe américaine est composée de deux Mexicains (Ramiro Guzman et Isaias Duenas), trois Américains (Gordon Franks, Jeff Smith et Bill Wallace) et d’un Français, Dominique Valera. L’équipe européenne est composée uniquement de personnes provenant d’Allemagne, soit Lan Ung Kim, pratiquant le taekwondo, Giuseppe (Joseph) Cosantino, Arno Koschik, Jörg Schmidt, Dieter Herdel et Kunibert Back. Seul Jörg Schmidt est mentionné comme étant un combattant de l’Institut Bruckner. Quant à Roger Paschy, qui avait obtenu la sélection, a renoncé deux jours avant le combat. Il aurait dû rencontrer Isaias Duenas. Les combattants portent un casque de protection, ce qui a été décidé peu avant les matchs, à l’exception de Dominique Valera et Kunibert Back, qui refusent et combattent sans protection à la tête. Les combats se déroulent en trois rounds, sur une estrade, c’est-à-dire sans ring. Ramiro Guzman bat aux points Lan Ung Kim, parfois mentionné sous le nom de Lair. Ce dernier s'accroche tout le long du combat. Ramiro Guzman le fait tomber au sol par des fauchages (en japonais O-soto-gari), tenant plus du judo que du full-contact. En France, dès les années 1980, des désaccords entre des dirigeants ont partagé la discipline en deux tendances : le « full-contact » d’un côté et de l’autre la « boxe américaine ». La Fédération française de full contact et disciplines associées, à la suite d'une délégation de service public rendue par un arrêté ministériel est officiellement responsable du « full-contact » depuis 2004 et à partir 2007 de la « boxe américaine »[13]. En 2008, une des branches de la « boxe américaine », la FBADA a rejoint une nouvelle structure dite « parallèle », la Fédération française de kick boxing, muay thaï et disciplines associées dans le Comité français de K1-rules[14]. Depuis la rentrée sportive 2009, la boxe américaine a retrouvé sa pleine représentativité au sein de la FFSCDA en s’organisant en Comité français (CFBA) et en obtenant la Délégation de pouvoirs ministérielle. Le développement de cette pratique, malgré la multitude de sports de contact pieds et poings qui existe déjà, est possible à l’époque grâce à ses règles se situant au carrefour d’un style dur comme la boxe thaïe et d’autres style dits moins rudes tel la savate boxe française. En 1978, à la suite d'une demande du ministère chargé des sports l’appellation « full-contact » prend le nom de « boxe américaine » et ainsi la fédération originelle devient le Comité national de boxe américaine (CNBA). En 1979, le ministère chargé des sports place le CNBA sous la tutelle de la Fédération française de boxe française savate (FFBFSDA). Puis en 1982, le CNBA reprend son autonomie en quittant la FFBFSDA et devient la Fédération nationale de boxe américaine (FNBA). En 1983, une enquête du ministère chargé des sports (rapport Tetelin) et obtint un agrément provisoire de l’État et la FNBA devient la Fédération Française de Boxe Américaine (FFBA-DA). En 1985, l’agrément ministériel est retiré à la FFBA. En 1986, la FNBA et la FFBA-DA tente un rapprochement. En 1987, une nouvelle enquête du ministère chargé des sports qui amène en 1989 à la création de la FFUBADA (Fédération française unifiée de boxe américaine et disciplines assimilées). En 1989, un agrément ministériel est délivré à la FFUBADA et Dominique Valéra est nommé directeur technique national ; il sera suivi en 1990 de la Délégation de pouvoirs. En 1992, les structures gérant le kick-boxing et le muay-thaï se rapprochent du full-contact. En 1996, la constitution de la FFKBFCDA (Fédération française de kick-boxing full-contact et disciplines associées) pour rassembler réellement les trois boxes pieds-poings qui fonctionneront séparément au sein de la FFKBFCDA sur le principe d’une confédération. Rapidement naissent des divergences de point de vue. Une partie des dirigeants du kick-boxing, de la boxe américaine, et de la boxe thaïlandaise (muay-thaï), se regroupent en septembre 1996 au sein de la FFBADA (Fédération française de boxe américaine et disciplines associées), structure bénéficiant de l’agrément ministériel. Un agrément ministériel provisoire fut accordé aux deux fédérations (FFKBFCDA et FFBADA) jusqu’en août 1998. À l’issue de cette échéance, et durant la saison sportive 1998-1999, le ministère chargé des sports, après un audit dans chacune des structures, demanda à la FFKBFCDA de proposer un regroupement, afin d’accueillir en son sein les pratiquants de full-contact et de boxe américaine. Cette unification donna naissance à la FFCDA (Fédération de full contact et disciplines associées) créée en 1999 (disposant d’un agrément ministériel). Elle deviendra FFFCDA (Fédération « française » de full contact et disciplines associées) à l’obtention de la délégation de pouvoirs du ministère chargé des sports en 2002. Début des années 2000, une reprise d’organisation de titres pour la série « élite » (professionnelle) revoit le jour sur le Territoire français. À la suite de la décision ministérielle d’interdire l’organisation de titres internationaux sur le territoire français, deux structures ayant promu les boxes pieds-poings au début des années 1980, la « WKA-France » et l’« ISKA-France », se mettent en suspens. Au regard du succès rencontré par l’équipe française emmenée par Silvère Morlec aux championnats du monde WKA de 1999 à 2003 avec la conquête de très nombreuses médailles dont plusieurs en or, Alain Delmas et Thierry Muccini décident de redorer le blason des deux fédérations les plus populaires au monde, la WKA et l’ISKA. L’été 2006, ils relancent sous la forme d’une fédération sportive la WKA-France et en l’ISKA-France. Ainsi, ils vont permettre à la France de retrouver la représentativité internationale qui lui manquait depuis la fin des années 1990. En début de saison sportive 2008-2009, à la suite de la « crise sportive » qui traverse les boxes pieds-poings avec l’arrivée d’une nouvelle structure imposée par le ministère, ces deux organes, la WKA-France et l’ISKA-France, rejoignent la Fédération fighting full contact et disciplines associées dans le cadre de la « Commission nationale des activités pugilistiques (CNAP) ». Durant le printemps 2008, à l’annonce de la naissance d’une « fédération parallèle », la fédération de sports de contact (FFSCDA), un vent de panique traverse le « paysage du pieds-poings français ». En effet, cette « nouvelle fédération » obtient de l’État l’agrément ministériel en , avant son démarrage !? Dès la rentrée sportive , il s’opère un « mouvement de population » vers cette nouvelle structure pour les disciplines suivantes : kick-boxing, muay-thaï, kung-fu de contact (wushu), boxe américaine, pancrase, bando et quelques autres sports de combat mineurs. En , la délégation de pouvoirs vient renforcer le projet implicite de regrouper dans une même entité les disciplines de contact afin de mutualiser les moyens. Par conséquent, les trois « fédérations en place » depuis des décennies, Fédération française de full contact et disciplines associées (FFFCDA), Fédération française de muaythaï et disciplines associées (FFMDA) et Fédération française de wushu (FFWaemc), a qui l’État avait accordé jusqu’alors sa confiance, se retrouvent exclues des aides de l’État (subventions de fonctionnement et cadres techniques à disposition). Durant l’été 2009, le nouveau cabinet ministériel chargé des sports confie le « dossier épineux de l’attribution de la délégation de pouvoir » au Comité national olympique et sportif français (CNOSF) pour un « avis consultatif ». Dès la rentrée 2009 au CNOSF, une commission d’examen constituée des représentants des plusieurs fédérations de sports de combat et d’arts martiaux auditionne les présidents des quatre structures concernées (la nouvelle fédération française de sports de contact et les anciennes, fédération française de wushu-aemc, fédération française de full-contact et fédération française de muaythaï). Un mois plus tard (), la Fédération française de sports de contact (FFSCDA) obtient, au grand étonnement des fédérations historiques (structures en place depuis le début de ces disciplines sur le territoire français), la délégation de pouvoirs pour toutes les disciplines à l’exception du wushu (accordé à la fédération française de wushu-aemc). En , se constitue une confédération d’arts martiaux et de sports de combat regroupant des sports olympiques et non olympiques, afin de s’opposer aux avantages accordés par le ministère chargé des sports à la nouvelle structure, la fédération française de sports de contact, et surtout contrebalancer les actions de prosélytisme en direction des clubs des autres fédérations de cette dernière. Courant 2010, le Conseil d’État a débouté les vieilles fédérations de leur recours au sujet de leur perte de la délégation de pouvoirs. À la suite de dysfonctionnements au sein de la nouvelle fédération parallèle (FFSCDA/sports de contact), la structure de kick-boxing (WKA-France) en début de saison 2008 rejoint la fédération française de Full-contact. Puis en octobre 2010, la FBADA (Fédération de Boxe américaine) rejoindra la FFFCDA puis en septembre 2011, le groupement K1 K1-rules. Ainsi, les pratiquants seront partagés dans deux structures différentes pour l’espace d’un cycle olympique. En octobre 2010, une partie de la commission nationale de K-1 (FBADA/Fédération de boxe américaine) quitte la FFSCDA/Sports de contact pour se constituer en comité national de K-1 au sein de la FFFCDA/Full-contact ; puis en septembre 2011 sera le tour du groupement K1 K1-rules et de la commission nationale de chauss’fight. En 2012, au sein de la FFFCDA/Full-contact, la commission nationale des activités pugilistiques (WKA-France) devient la commission nationale de low-kick (CNLK). En 2013, la délégation de pouvoirs est reconduite pour la fédération française de sports de contact (FFSCDA) pour les disciplines « kick-boxing » et « muay-thai ». Fait étrange aucune délégation n’est accordée pour le « full-contact ». Ainsi les fédérations historiques, fédération de fighting full contact (FFFCDA) et fédération de muaythaï (FMDA) sont exclues des aides de l’État encore une fois pour une période inter-olympiades. En début de saison 2013-2014, une partie de la commission nationale de kick-boxing de la fédération française de sports de contact (FFSCDA) rejoint la fédération de fighting full contact kickboxing (FFFCKDA) pour constituer le « comité national de kick-boxing » qui se substitue à la précédente « commission nationale de low-kick ». Courant 2013-2014, la fédération de full contact et disciplines associées (FFCDA) devient la Fédération de fighting full contact kickboxing et disciplines associées (FFFCKDA). En fin de saison 2013-2014, la fédération historique, la Fédération de fighting full contact kickboxing et disciplines associées (FFFCKDA), après des années de tentative de reconquête de la délégation de pouvoirs[15], inquiétée constamment par la jeune fédération parallèle, la fédération de sports de contact (surveillance sans relâche, ingérence dans leurs affaires, entraves dans leurs démarches, interventions au ministère, etc.) voit sans raison valable son agrément ministériel retiré et à la même époque celui de la Fédération Française de Muaythaï (FMDA), fait étrange !? Ainsi, la FFFCKDA et la FMDA, perdent totalement leurs capacités de fonctionnement[16]. Le , pour conforter une situation d’exclusivité, le ministère chargé des sports décrète que toute demande d’organisation pour sports de combat pour lesquels la mise hors de combat à la suite d’un coup porté est autorisée[17] passera par les mains de la Fédération française de sports de contact (FFSCDA). Ainsi toute concurrence fédérale envisageable est réduite à néant[18]. En 2015, la Fédération française de sports de contact (FFSCDA) est devenue, la Fédération française de kick boxing et muay thaï (FFKMDA). Cette dernière obtient en 2018, la Délégation de pouvoirs ministérielle pour trois disciplines : kick boxing, muay thaï et pancrace. En 2019, le Comité National de Kick-Boxing (CNKB) de la Fédération fighting full contact et disciplines associées (FFFCKDA) devient la Fédération de sports de combat et arts martiaux – France (FSC) : arts martiaux traditionnels et modernes, activités de la défense personnelle, activités martiales de la mise en forme (fitness-martial), boxes pieds-poings, sports pieds-poings-sol, luttes sportives au corps-à-corps et activités martiales du sport adapté (handisport). Sigles :
SuisseEn Suisse, Jean Boscher, 3e dan de Karaté ancien membre de l'équipe de France de la Fédération Française de Karaté importa le full-contact à la fin des années 1970 et ouvre l’un des premiers clubs de full-contact en France. Combattant aguerri, il remporte plusieurs rencontres par K-O. Le Neuchâtelois David Huguenin (né le 10 décembre 1959) remporte le championnat d'Europe organisé en Belgique en 1981 dans la catégorie des poids mi-lourds. L'autre Neuchâtelois Antonio Fiore arbora le titre de vice-champion d'Europe en amateur en 1991. Quelques années avant, il avait remporté le Championnat suisse de Full-contact en 1983. Le Genevois Jean-Marc Tonus est devenu champion du monde 1987 en battant Bob « Thunder » Thurman dans la catégorie des poids mi-lourds. Les frères Canabate (Jérôme et Johnny) firent aussi beaucoup pour le développement de ce sport en Suisse, particulièrement à Lausanne. Ils gagnèrent plusieurs championnats du monde professionnels dans les années 80 et 90. Notamment Jérôme Canabate contre Jerry Clarke en 1986 ou Johnny Canabate contre Michel Rochette. PratiqueLes coups de poing sont repris de la boxe anglaise, les coups de pied sont identiques à ceux des arts martiaux et peuvent atteindre la tête et le buste. Techniques de poingCoups de poing usuels
Coups de poing moins usuels
(*) Autorisé chez les professionnels mais pas dans tous les pays. Le cross-counter se présente comme un contre qui croise le bras adverse. Il tient du cross (coup de poing direct du bras arrière) voire du half-hook (semi-crochet) ou de l’overcut. Coups de poing hybrides
Techniques de piedsCoups de pied usuels
N.B. : Usuellement, les coups de pied circulaires (roundhouse-kick) portent les noms suivants :
Ces vocables précédents sont des erreurs terminologiques car les techniques de jambe suivant leurs formes gestuelles ont des appellations distinctes (ex. : au niveau « high-kick » : on trouve le front kick, le hammer-kick, le hook-kick, etc. et pas seulement le roundhouse-kick comme on l’indique très souvent). N.B. : Il existe de nombreux coups de pied hybrides, tel le side-front qui est un coup de pied de côté ("side-kick") avec les hanches plutôt de face permettant une liaison instantanée des techniques de poing très utile en défense active
Coups de pied moins usuelsCatégorie des coups de pied dit « en bâton » (stick-kick) :
Coups de pied retournés et volants
(*) Certaines techniques peuvent être retournées et sautées à la fois. Coups de pied de balayageCatégorie des coups de pied dit de balayage (en anglais, footsweep) c’est-à-dire de déséquilibre voir de projection au sol. La gestuelle utilise différentes formes de corps :
Les modes d’action précédents peuvent être combinés. Actions offensivesL’attaque est une « activité destinée à imposer un état corporel à l’adversaire dans le but de prendre l’ascendant sur l’adversaire (voire le contrôle adverse) pour remporter l’opposition. Elle consiste, en toute logique, à utiliser les faiblesses adverses voire de les révéler cela par la mise en place d’un ensemble d’opérations de manœuvre » (Delmas, 1975). Pour simplifier, elle se définit par un « mouvement offensif destiné à atteindre des cibles adverses ». On distingue plusieurs formes d’attaque :
Actions défensivesLa défense en boxe se résume par un ensemble d’actions destiné à faire échec à l’offensive adverse, comprenant les blocages de coups, les déviations de coups, les esquives de coups, les déplacements (mobilité pour ne pas être atteint) et les actions de neutralisation. « Se garantir contre les attaques adverses » est un des trois objectifs principaux à atteindre dans les sports de combat de percussion, à côté d’attaquer les cibles adverses et d’utiliser l’action adverse à son propre avantage. On distingue plusieurs objectifs de défense :
Ces deux derniers objectifs nécessitent des qualités d’initiative, d’anticipation et d’à-propos. Le but à atteindre serait d’être capable de défendre et de contre-attaquer (riposter) dans toutes les positions avec le moindre risque. On distingue plusieurs catégories de défense :
Ces deux derniers objectifs nécessitent des qualités d’initiative, d’anticipation et d’à-propos. Pour dépasser le cliché de la maxime suivante : « la meilleure défense c'est l'attaque », on dira : « Le but à atteindre serait d’être capable de défendre, de contre-attaquer (riposter) et contrer (attaque dans l’attaque) dans toutes les positions de corps et quelle que soit la place dans l’aire de combat avec le moindre risque ». Contre-attaqueSynonyme de « riposte » (vocable d’escrime). Il s’agit, d’une offensive déclenchée après une attaque adverse et généralement après avoir effectué une défense. On parle aussi de « réponse offensive » à l’attaque adverse, en l’occurrence pour les sports de combat de percussion, « d’un coup ou enchaînement de coups déclenchés après avoir annihilé l’attaque adverse par une technique de défense ». Les catégories de défense utilisées dans la phase offensive adverse : le blocage du coup (ou couverture de la cible visée), l’absorption du coup, la déviation de l’arme, l’esquive de l’attaque ou la neutralisation de la future offensive ; action qui sera suivi d’une une contre-attaque. En position de défense, on prend l’initiative de contre-attaquer juste au moment même où l’adversaire a terminé son attaque. On parle également de « remise » lorsque le geste de la riposte est identique à l’attaque adverse (ex. : riposter avec un jab après un jab adverse). Attitude, garde et styleL’attitude désigne deux notions principales. D'abord la façon de se tenir en situation d'opposition (façon d’être positionné, de se tenir, de s’orienter, d’être protégé ou en garde, etc., dans le combat - posture, garde, positionnement...) et d'autre part, la façon de se comporter sur le plan du comportement d'opposition (style utilisé, stratégie globale employée...). Ex. : on recense différentes attitudes de combat en boxe : garde de trois-quarts de face, garde de profil, garde en « crouch » (ramassée), garde basse, garde le poids sur jambe avant, garde le poids sur jambe arrière, garde en appuis très écartés, etc. Quelquefois, la position du corps peut indiquer les intentions d’un combattant à l’égard de son adversaire. Ex. : une attitude de profil peut être le signe d’un travail d’esquive et riposte du bras avant ainsi que de contre. Les anglophones parlent plutôt de « position » que de « garde » à proprement parler (ex : « sidestep » pour la garde latérale). La garde pour ces premiers c’est le haut du corps et également les appuis au sol, ainsi ils utilisent le terme « upright stance » pour une position verticale de buste et « full crouch » pour une attitude recroquevillée. Pour nous, on utilise l’expression d’attitude de combat lorsqu’on désigne l’ensemble. Donc lorsqu’on parle de « garde » dans l’école française, on pense souvent à la position des bras pour se protéger. Mais bien plus que cela, elle désigne une organisation corporelle permettant au combattant de se préparer à défendre et d’autre part à passer à l’offensive, cela dans une configuration qui lui offre un maximum de sécurité et d’efficacité. Différentes positions permettent de faire face à un adversaire avant et pendant l’engagement et sont appelées à défaut « garde ». Comme son nom l’indique, « être sur ses gardes » c’est se mettre en alerte permanente et adopter une position favorable pour réagir. De nombreuses attitudes de garde existent : garde trois-quarts de face, de profil, garde inversée, garde haute, garde basse, garde avancée, garde ramassée, etc. Certes, il est très important « d’être gardé » (hermétique), mais il faut également adopter une attitude qui permettre d’agir et de réagir rapidement et avec efficacité (donc adopter une posture efficace). A contrario un boxeur n’adoptant pas d’attitude définie où ayant les bras « en bas » est dit « non gardé ». D’ailleurs, certains boxeurs font ce choix dans la perspective de construire leur jeu sur la base de contre-informations (tromperies). Le style représente la manière de faire propre à chaque individu et que l’on peut rapporter à des classes de « comportement-type ». Elle est propre à son tempérament, à son potentiel physique ou à ce qui lui a été enseigné par son école de boxe. Ainsi, on distingue : l’attentiste du fonceur et le technicien du frappeur, mais ce classement ne s’arrête pas là. On recense différents caractères variables pour chaque « typologie ». Par exemple, chez les styles « techniques » : boxer en coups longs, en coups d’arrêt, en coup de contre. Chez les styles « physiques » : faire le forcing, boxer en crochets puissants « à la godille », chercher le corps à corps, chercher le coup dur. Lorsqu’un combattant utilise sa façon habituelle de boxer (son style habituel), on dit qu’il est sur son « registre » ; cela à la manière d’un musicien qui répète ses gammes préférées. D’autre part, ce qui est appréciable dans un combat c’est l’opposition de styles. On a pour exemple le combat de boxe anglaise des années 1980, Sugar Ray Leonard contre Marvin Hagler. Le premier, utilise une boxe à reculons, faite de larges pas de côté, d’esquives de buste et de contre-attaque précises. Alors que le second, use d’une boxe en progression avant, d’une attitude compacte le buste en avant et de coups très puissants. Réglementation sportiveComme tout sport, le full-contact est défini par une réglementation qui fixe ses modalités d'action et ainsi en détermine sa spécificité (Gestes d’attaque, de défense et cibles corporelles à atteindre). Le fulleu(se)r utilise les techniques de bras (Coup de poing et gestes de défense) selon les modalités proches de la boxe anglaise et ne peuvent donc frapper en dessous de la ceinture anatomique. Les techniques de jambe et balayages sont celles des sports de combat et arts martiaux dits de percussion. Tenue et équipements de protectionLes combattants portent un pantalon d’art martial (ou de boxe) avec quelquefois la ceinture de grade. Pour ce qui est des protections, une spécificité : des chaussons en mousse dits de « boxe américaine » qui recouvrent le dessus du pied et contour du pied et des protège-tibias matelassés (séparés du chausson). Également une coquille ventrale adaptée dite « anatomique » (homme ou femme), un protège-poitrine pour une femme (coques), un protège-dents, une bande de toile autour des mains et une paire de gants de boxe. Un jeune pratiquant et un pratiquant amateur tout âge confondu portent un casque. Comme pour la plupart des boxes pieds-poings, la compétition de full-contact (plein-contact) se déroule sur un ring. Le light-contact français, forme contrôlée du full-contact notamment pour les jeunes et les débutants, s’effectuer habituellement sur un praticable de tapis d’arts martiaux. Formes de rencontres à l'internationalPour ce qui est de la pratique compétitive, dans les fédérations de boxes pieds-poings, on trouve :
Disciplines et styles de rencontre de compétition en FranceDans la catégorie dite des « boxes américaines » de compétition, cinq styles de rencontres issues des États-Unis sont regroupées :
Une autre discipline de nature différente se rajoute à ces styles de rencontre, le semi-contact (ou « point-fighting »). Cette forme est à assimiler à une forme d’escrime (escrime olympique, escrime japonaise ou kendo…) et donc proche du règlement du karaté sportif japonais. Dans cette discipline, les compétiteurs se font face et doivent atteindre des cibles autorisées pour marquer des points. Le nombre de points varie selon la cible corporelle atteinte. Après chaque action, l’arbitre rompt l’échange et valide la touche et le score est affiché au fur et à mesure de la rencontre. Formes de pratiques connexesDe nombreuses disciplines sont dérivées de la pratique du full-contact et même certaines sont très prisées :
Grades techniquesDans les années 1960, les grades délivrés par les enseignants de full-contact et de kick-boxing que ce soit du côté américain (american kickboxing) ou japonais (japanese kickboxing) s’inspirent pour les grades supérieurs (ceinture noire) de la progression des arts martiaux du début du XXe siècle et pour les grades de couleur de la progression européenne mise en place dans les années 1920 en Angleterre puis en France par les arts martiaux japonais[19]. La ceinture noire est le symbole du full-contact et kick-boxing, depuis la création des premières fédérations aux États-Unis, par la Professional karate kssociation (P.K.A.) en 1975 et la World kickboxing association (W.K.A.) en 1976 (notamment, l’emblème originel de la WKA est composé d’un globe terrestre entouré d’une ceinture noire). Grades de baseEn France, pour les sports de combat, le système de grades de couleur délivré par l’enseignant utilise celui de certains arts martiaux. Pour les moins de 15 ansEn France, au système de couleur des 15 ans et plus (de « ceinture de couleurs » blanche à marron), il est d'usage depuis les années 1990 d'utiliser les ceintures à section pour les jeunes de moins de 15 ans (ceinture : blanche-jaune, orange-verte, et même en supplément, verte-bleue et bleue-marron). Ce dispositif permet de rajouter des étapes intermédiaires pour des jeunes ayant une pratique précoce. Notamment, cette gradation a été mise en place par la WKA-France et la Fédération de sports de combat (et arts martiaux) – France en 2002. Il existe dans certains arts martiaux la ceinture violette en remplacement de la ceinture bleue-marron.
Grades de base pour les grands adolescents et adultesOn trouve habituellement une progression en six étapes.
Grades supérieursModes d’obtentionSuivant la fédération concernée plusieurs modes d’obtention de grades supérieurs coexistent. Nous trouvons dans certaines fédérations les formules suivantes pour l’obtention des grades du bas de l’échelle (c-à-d. du 1er au 3e degré). Formules de validation par un examen technique fédéral. Examen technique classique (deux voies : « dominante technique » et » dominante compétition »), etc. Il existe également dans certaines fédérations, des adaptations selon le profil du candidat :
Formules par la Validation de grades supérieurs par les acquis de l’expérience (VAE) délivrés par une commission fédérale. Pour certains grades, et suivant la fédération, il existe d’autres voies d’accès, notamment :
Voir les différentes formules sur le schéma ci-dessous. Validation du 1er degré probatoire par les acquis de l’expérience. Grade exceptionnel délivré à des pratiquants particuliers. Il est accordé lors d’une décision de la commission des grades de la ligue régionale ou au niveau national par la CSDGE. Ce grade fédéral est réservé à un compétiteur émérite disposant de résultats de compétition, un enseignant de club émérite, et un pratiquant ne pouvant pas se présenter à l’examen technique au regard d’une difficulté de santé ou d’un âge avancé. N.B. : cette étape (dite probatoire) n’est pas obligatoire, ainsi un candidat peut se présenter directement au 1er degré de l’examen technique fédéral (ETF). Examen technique fédéral des grades supérieurs (degrés)Suivant la fédération, pour l'obtention d’un grade, Il faut valider différents modules (ou UV : unités de valeur) définis pour chacun des degrés de l’échelle. Les épreuves techniques se déroulent devant un jury fédéral (régional ou national suivant le degré du grade). Citons ci-dessous, pour la formule « examen technique classique (ETC) », les modules du grade de 1er degré (ou ceinture noire du 1er degré). L’obtention de ce grade peut s’effectuer selon deux voies principales :
Réduction du temps de pratiqueCes bonifications consistent en une diminution du temps requis pour accéder au grade supérieur. Elles sont obtenues sur présentation d’un dossier conforme au dossier type élaboré la Commission Spécialisée des Degrés et Grades Équivalents (CSDGE). Ce dossier comporte les attestations des titres et fonctions dont se prévaut le candidat. Pour une carrière, les bonifications ne peuvent être accordées que pour deux degrés au maximum. Pour les grades du haut de l’échelle (Exemple pour une échelle de dix degrés : à partir du 5e degré), la demande de bonification en temps de pratique doit être envoyée au plus tard 90 jours avant le passage d’examen au responsable national des grades et équivalences (RNGE). Le directeur technique national (DTN) ou à défaut le responsable national des grades et équivalences (RNGE), au vu de ces pièces, délivre une attestation ouvrant droit aux bonifications. Pour les grades du bas de l’échelle (Exemple pour une échelle de dix degrés : à partir du 1er jusqu’au 4e degré), la demande de bonification en temps de pratique doit être envoyée au plus tard 90 jours avant le passage d’examen au responsable régional des grades et équivalences (RRGE) de la Ligue régionale de rattachement. Le directeur technique régional (DTR) de la ligue régionale ou à défaut le responsable régional des grades et équivalences (RNGE), au vu de ces pièces, délivre une attestation ouvrant droit aux bonifications. Certains pratiquants, par leur rayonnement et leurs actions rendent d'éminents services à leur propre discipline martiale ou/et sportive et la fédération, à leur image nationale, internationale et mondiale. Il a été décidé d'accorder des bonifications de temps à ces pratiquants dont la valeur technique et sportive est connue et reconnue. Ces bonifications sont obtenues sur présentation d’un dossier comportant les attestations des titres et fonctions correspondantes. Les ayants droit à ces bonifications sont classés en différentes catégories. Les durées d’activité seront certifiées par le président de la ligue, de la zone interdépartementale ou du comité départemental, ou le responsable national de l’arbitrage. Classification des ayants droit :
Les bonifications ne sont pas cumulables, c’est-à-dire conjointement pour une diminution de l’âge d’accès et une réduction de temps entre deux grades, et ne peuvent être accordées que trois fois dans une carrière aussi bien pour la filière « examen technique » (ET) ou pour la filière « validation des acquis » (VAE) notamment :
Autres pratiquants pouvant bénéficier de ces dispositions :
Rappel : le cumul des bonifications n’est pas envisageable (soit une réduction de l’âge requis soit une réduction de temps entre deux degrés).
Grades techniques supérieursEn France, comme dans de nombreux pays occidentaux, la progression des grades supérieurs a emprunté celle de la plupart des sports de combat et notamment des arts martiaux japonais. Ci-dessous un accès âge par âge dans l’échelle des grades, pour un pratiquant qui obtiendrait le 1er degré à l’âge de 15 ans, et au meilleur de sa progression. Formation d’enseignantFranceEn France, dans le cadre d’une fédération et de l’État, il existe différents diplômes permettant d’enseigner le full-contact comme c’est le cas pour d’autres boxes pieds-poings (kick-boxing et muay-thaï). La première catégorie de diplômes, permet d'enseigner la discipline à titre bénévole, ce sont les brevets dits « fédéraux » (B.F.). Ils sont mis en place par une fédération nationale. Pour les fédérations sportives disposant d’un agrément ministériel ou mieux d’une délégation de pouvoirs, elles assurent la formation et le perfectionnement de leurs cadres. Elles peuvent bénéficier, à cet effet, de l'aide des établissements publics de formation mentionnés à l'article L. 211-1 du code du sport. Dans le domaine de l’enseignement pour les spécialités martiales et sportives qu'elle représente, une fédération met en place le plus souvent les qualifications ci-dessous.
La deuxième catégorie de diplômes, ci-dessous, quant à elle, permet de former et d’entraîner des personnes contre rémunération. Ces formations sont plus longues en temps de formation qu'un brevet fédéral et certifient des qualifications supérieures d’enseignant voire de cadre fédéral.
PersonnalitésCombattants mythiques des années 1970–1980
Autres grands champions étrangers depuis les années 1980
Grands champions français depuis la fin des années 1970Années 1970–1980
Années 1990–2000
Notes et références
Sources
Bibliographie
AnnexesArticles connexesLiens externes
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