Fritz Bayerlein
Fritz Bayerlein ( - ) est un général de Panzer allemand lors de la Seconde Guerre mondiale. BiographieFritz Bayerlein naquit à Wurtzbourg, dans le royaume de Bavière, qui faisait partie de l'Empire allemand. Pendant la Première Guerre mondiale, il combattit dans la 4e division d'infanterie bavaroise, en 1917, sur le front occidental. Il fut blessé et reçut la croix de fer de 2e classe quand il était dans le 9e régiment d'infanterie bavaroise (de)[1]. Après la guerre, Bayerlein fut brièvement membre d'un bataillon volontaire puis fut transféré au régiment no 45 en . Il suivit une formation d'officiers en 1921 et devint l'un des officiers de ce qui restait de l'armée allemande diminuée par le traité de Versailles : la Reichswehr. Il y atteignit le rang de Major. Seconde Guerre mondialeSous le régime nazi, il faillit être mis à la retraite en 1934 du fait de ses origines juives (un « quart » d'ascendance juive le faisant considérer comme « Mischling »), mais il bénéficia d'une dispense de Hitler pour continuer à servir[2]. Il existait des rapports de police antérieurs à 1933 sur sa bisexualité, mais il sut soustraire ces informations aux autorités[2]. Au début de la Seconde Guerre mondiale, il participa à l'invasion de la Pologne en tant qu'officier d'état-major du général Heinz Guderian. Il continua d'occuper ce poste pendant l'offensive à l'ouest et l'invasion de la France. Ses troupes traversèrent la Meuse près de Sedan, le , et avancèrent jusqu’à ce que le général Ewald von Kleist ordonne à Guderian de stopper. L'affectation suivante de Bayerlein fut en Afrique du Nord, dans l'Afrika Korps. Au cours de la bataille d'Alam el Halfa, il prit le commandement quand le général Walther Nehring fut blessé lors d'un raid aérien, le . Ensuite, il servit sous Erwin Rommel et Wilhelm von Thoma. Il assumait le commandement quand les troupes britanniques capturèrent von Thoma à El-Alamein, le . Quand Rommel quitta la Tunisie, en , après l'échec de l'attaque de Médenine (opération Capri), Bayerlein fut nommé officier de liaison auprès du nouveau commandant italien Giovanni Messe. Pendant ce temps, Bayerlein développa des rhumatismes musculaires et fut atteint d'une hépatite. Il fut alors envoyé en Italie pour un congé de maladie avant que les troupes allemandes en Tunisie ne se rendent le . Remis sur pied, il fut envoyé sur le front de l'Est, en , pour commander la 3e Panzerdivision Berlin-Brandenburg. Il subit un encerclement soviétique à Kirovograd malgré les ordres de Hitler. Fin 1943, il reçut de Guderian le commandement de la Panzer Lehr Division nouvellement créée. Celle-ci participa à l'invasion de la Hongrie en . En , elle fut stationnée au Mans en prévision d'un débarquement allié. Après le débarquement, les troupes de Bayerlein combattirent à Caen puis près de Saint-Lô. Elles furent décimées par l'intense bombardement (« tapis de bombes ») qui précéda l'opération Cobra lancée par les Alliés fin et qui conduisit à la percée d'Avranches. Plus tard, Bayerlein servit sous les ordres du général Hasso von Manteuffel, pendant l'offensive des Ardennes. Puis il prit le commandement du LI. Korps. Le , le lieutenant-général Bayerlein et ses hommes se rendirent à la 7e division blindée de l'US Army lors de l'encerclement de la Ruhr. Après guerreIl fut libéré de sa captivité le . Après la guerre, il se mit à écrire sur des sujets militaires et participa aux premières études historiques de la Seconde Guerre mondiale. Il fut également conseiller technique de la production cinématographique de J. Lee Thompson, Les Canons de Navarone. Il mourut dans sa ville natale en Bavière, en 1970. Théâtres d'opérations
Distinctions
Notes et références
AnnexesBibliographie: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
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