Franz MerjayFranz Merjay
François Merjay, appelé "Franz" Merjay, né le à Saint-Josse-ten-Noode et exécuté par les Allemands le à Charleroi, est un héros national belge de la Première Guerre mondiale[1] qui mit sur pied un réseau de renseignement. Éléments biographiquesFranz Merjay, fils du général Jean-Baptiste Merjay, est le père de neuf enfants. Trois de ses fils combattront sur le front tandis que les deux autres et deux de ses filles s'investiront dans le renseignement[2]. Le , il est arrêté à son domicile, rue de la Culture à Ixelles. Il est condamné à mort, le . Aux allemands qui lui demandent s'il ne regrette rien, il répond: « Non, répond-il, j’étais trop vieux pour servir ma Patrie au front à côté de mes fils ; j’ai employé ma vieillesse à la servir en Belgique et je ne le regrette pas. Si c’était à refaire, je recommencerais! »[3]. Il est exécuté à Charleroi, le à l'âge de 65 ans. « Cet homme avait trop de courage, on n'aurait pas du le fusiller » s'écrie l'un des soldats du peloton d'exécution. Franz Merjay s'était en effet placé seul, refusant le bandeau, face à ses bourreaux qui firent feu à 6h10 du matin[4]. L’aumônier confiera: « C'est inhumain, je n'ai jamais vu pareille attitude »[5]. Durant l'affaire Merjay, 46 accusés furent arrêtés, 19 furent condamnés à mort (la sentence fut appliquée pour 6 d'entre eux), et 13 furent graciés[6]. Franz Merjay fut défendu par son avocat : Louis Braffort. Le , sa dépouille est transférée à Ixelles pour une cérémonie funéraire lui rendant les honneurs nationaux[7]. ReconnaissancesDocumentaire
Références
Articles connexes |
Portal di Ensiklopedia Dunia