Francesco SansovinoFrancesco Sansovino
Francesco Tatti da Sansovino, né à Rome en 1521 et mort à Venise en 1586, est un écrivain italien, homme de lettres polygraphe[1] érudit connu aussi comme éditeur. Il est le fils de l'architecte vénitien Jacopo Sansovino. BiographieFrancesco Sansovino naquit à Rome en 1521, sous le pontificat de Léon X. Son père, qui, après le sac de cette ville, s'était transporté à Venise, l'envoya à Padoue pour y suivre les cours de droit. Mais le désir de briller à l'Académie des Enflammés, qui venait d'y être fondée, et dont le jeune Sansovino fut reçu membre, le détourna de toute occupation pour le jeter dans la littérature. Sur les instances ou plutôt les menaces de son père, Sansovino reprit avec ardeur les études légales, pour lesquelles il se montra quelque temps fort empressé. Il fut reçu docteur à Bologne, où son père l'avait envoyé afin de le détacher entièrement de l'Académie des Enflammés. Mais son amour pour les lettres, plus puissant en lui que l'autorité paternelle, l'attacha définitivement à la poésie et à l'histoire. En 1550, Sansovino fit un voyage à Rome, espérant que son parrain, qui venait d'y être proclamé pape sous le nom de Jules III, le comblerait de faveurs et de richesses. Déçu dans son attente, et n'ayant obtenu que le vain titre de Cameriere pontificio sans appointements, il revint à Venise, où il épousa une jeune personne, malgré Luca Gaurico, qui, en tirant son horoscope, lui avait prédit qu'il embrasserait l'état ecclésiastique. Sansovino fut longtemps prote chez Gabriel Giolito et se mit ensuite à la tête d'une imprimerie qui portait son nom, et dont l'emblème était un croissant avec la devise in dies. C'est au milieu de ces travaux qu'il fut surpris par la mort, le , et non pas en 1583, comme l'a dit Apostolo Zeno dans ses notes sur la Bibliothèque de Fontanini. Publications![]() Sansovino a laissé beaucoup d'ouvrages ; et c'est peut-être leur nombre même qui ne lui a pas permis d'y apporter plus de soin et d'exactitude. Non content de ses productions originaies, il a donné plusieurs traductions du grec et du latin ; des recueils de lettres, de poésies, de harangues, et des éditions de quelques auteurs italiens, qu'il a enrichies de notes et d'observations. Ses principaux ouvrages sont :
Sansovino a traduit les Institutes de Justinien, le traité De l'âme d'Aristote, celui d'Agriculture de Pietro de' Crescenzi, l’Histoire de Nicétas, la Vie de Jésus-Christ de Ludolphe de Saxe. Notes et références
Sources
Voir aussiLiens externes
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