François RittiezFrançois Rittiez
François Rittiez, né à Verdun le et mort à Paris le , est un avocat, journaliste, historien et militant républicain français du XIXe siècle. Biographie![]() François Rittiez est le fils d'Agnès Barat et de Jean-Baptiste Rittiez (1766-1828), capitaine du génie et chevalier de la Légion d'honneur. François a une sœur, Marie, qui épousera l'orfèvre parisien François-Pamphile Jozan, père de Gustave Jozan, également orfèvre. Après avoir étudié aux collèges de Verdun et Metz jusqu'en 1823, François Rittiez se rend l'année suivante à Paris pour y suivre les cours de l’École de droit tout en assistant à ceux du Collège de France et de la Sorbonne. Le , il est reçu avocat à la Cour royale de Paris. En 1829, il devient le secrétaire de la Société meusienne présidée par Louis de Sainte-Aulaire. Inspiré par les universitaires libéraux (Andrieux, Constant, Cousin, Daunou, Guizot, Villemain) dont il a suivi les cours, il prend part aux combats des Trois Glorieuses tout en empêchant certaines exactions des insurgés. Ainsi, le , il protège les bâtiments du Palais de justice et sauve des gardes royaux qui allaient être fusillés au Palais-Royal. Ces actes lui vaudront d'être décoré de la médaille de Juillet. Républicain, Rittiez rejoint tout d'abord la Société des amis du peuple puis, en 1832, l'Association des décorés de juillet et l'Association pour la liberté de la presse, présidées par Lafayette, ainsi que le Comité de secours pour les condamnés politiques. Il assure la défense d'autres opposants à la Monarchie de Juillet, notamment lors des « Procès d'avril » (1834) et du procès dit « du complot de Neuilly » (1836). En 1836, il devient le rédacteur en chef du Censeur de Lyon et, à ce titre, doit faire face à plusieurs procès, notamment en 1840, après avoir fait partie des organisateurs d'un banquet réformiste. Présent à Lyon pendant la Révolution de février 1848, François Rittiez rentre à Paris en mai et rejoint l'équipe du National. En , il est l'un des membres fondateurs de l'Association démocratique des amis de la Constitution[1], formation politique des républicains modérés, avant de devenir le rédacteur en chef du Journal de Rouen (1849-1851). À cette époque, il présente en vain sa candidature au Conseil d’État. Sous le Second Empire, Rittiez se consacre essentiellement à la rédaction d'articles et d'ouvrages historiques. Ne vivant que de sa plume, il meurt « presque pauvre »[2] le en son domicile du boulevard Beaumarchais (no 71)[3]. Œuvres
Collaborations à des périodiques
Références
Sources bibliographiques
Liens externes
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