fr Fran%C3%A7ois-Marie Bigex

Fonctions
Archevêque de Chambéry (d); Archidiocèse de Chambéry (d)
à partir du 20 mars 1824
Irénée-Yves Dessolle Antoine Martinet
Évêque de Pignerol; Diocèse de Pignerol
à partir du 8 août 1817
Teresio Maria Carlo Vittorio Ferrero della Marmora Pierre-Joseph Rey
Naissance	24 septembre 1751 ou 24 décembre 1751; La Balme-de-Thuy
Décès	19 février 1827; Chambéry
Nationalité	sarde
Activité	Prêtre catholique (à partir du 23 mars 1776)
Consécrateurs	Paolo Giuseppe Solaro, Amedeo Bruno di Samone (d), Giuseppe Prin (d)

François-Marie Bigex, né le 24 septembre 1751 à La Balme-de-Thuy (mandement de Thônes, province de Genevois) et mort le 19 février 1827 à Chambéry, fut un homme d'Église, évêque puis archevêque.

Biographie

François-Marie Bigex naît le 24 septembre 1751 à La Balme-de-Thuy, dans la province de Genevois.

Il fait ses premières études à Évian, puis son séminaire à Annecy, avant de le poursuivre à Saint-Sulpice à Paris. « En 1782, il fut reçu docteur de la maison de Navarre, et plusieurs évêques français essayèrent de le retenir », mais il est appelé par l'évêque de Genève, Jean-Pierre Biord, qui le fait membre de son chapitre^[1]. Il devient ainsi vicaire général du diocèse de Genève. Lors de l'occupation française en 1792, il fuit à Lausanne.

En 1817, le roi le fait nommer évêque de Pignerol (Italie). À la suite de la démission d'Irénée-Yves de Solle, il est ordonné archevêque de Chambéry en 1824 et il y restera jusqu'à sa mort en 1827. Avec cette nomination, il devient l'un des restaurateurs de l'Église dans le duché de Savoie après la période révolutionnaire. Durant son épiscopat, il réintègre les carmélites en 1825, en Savoie^[2].

Il devient membre effectif de l'Académie de Savoie, le 7 juillet 1822^[3].

Le missionnaire catholique ou instructions familières sur la religion, 1796, 344 pages (considéré comme un bréviaire de la résistance spirituelle).

↑ François-Xavier de Feller, Dictionnaire historique ou biographie universelle des hommes qui se sont fait un nom par leur génie, leurs talents, leurs vertus, leurs erreurs ou leurs crimes depuis le commencement du monde jusqu'à nos jours, Tome 1, 1867, pp.589-590.
↑ Jean-Pierre Leguay (sous la dir.) André Palluel-Guillard, Sorrel (C), Fleury (A), Loup (J), T4 – La Savoie de Révolution française à nos jours, XIX^e – XX^e siècle, Evreux, éd. Ouest France, 1986 (ISBN 2-85882-536-X), p. 194.
↑ « Etat des Membres de l'Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Savoie depuis sa fondation (1820) jusqu'à 1909 », sur le site de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie et « Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie », sur le site du Comité des travaux historiques et scientifiques - cths.fr.

George-Marie Raymond, Notice sur la vie et les travaux de monseigneur François-Marie Bigex, archevêque de Chambéry, Chambery, Imprimerie de F.-R. Plattet, 1827, 11 p. (lire en ligne)
André Palluel-Guillard, L’aigle et la croix : Genève et la Savoie, 1798-1815, Yens sur Morges/Saint-Gingolph, Editions Cabedita, 1999, 662 p. (ISBN 2-88295-260-0), p. 587.
(en) « Archbishop François-Marie Bigex † », sur www.catholic-hierarchy.org, David M. Cheney (consulté le 11 janvier 2010).
Dictionnaire d'Amboise. Pays de Savoie, Editions Amboise, 1989 (2^e édition), p. 94, Article.