Frédéric de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg, (en allemand : Friedrich zu Schleswig-Holstein-Sonderburg-Glücksburg) est né au château de Grünholz le et mort à Cobourg le .
Il est duc de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg, puis de 1934 à 1965, duc de Schleswig-Holstein.
Alexandra de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg (née au château de Louisenlund, à Güby, le et morte le à Friedrichshafen), elle épouse civilement le au château de Grünholz à Thumby, puis religieusement le suivant au château de Louisenlund à Güby, Douglas Barton Miller (né à San Francisco le ).
Biographie
Frédéric de Schleswig-Holstein intègre la marine impériale où il devient lieutenant-capitaine. En 1920, il rejoint le corps Holsatia, association étudiante de l'Université Christian-Albrecht de Kiel[5]. En 1922, il est nommé président du Club automobile de Schleswig-Hosltein[6].
Fort du soutien du réformateur et pédagogue Kurt Hahn, le duc Frédéric fonde l'internat du château de Louisenlund et crée la Fondation Louisenlund dans laquelle il est fort actif[7].
Frédéric de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg appartient à la première branche (lignée de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Beck) issue de la première branche de la Maison de Schleswig-Holstein-Sonderbourg, elle-même issue de la première branche de la Maison d'Oldenbourg.
En qualité d'agnat de sa famille, le duc Frédéric, cousin germain du père du roi Haakon VII, est, en 1935, l'un des héritiers au trône de Norvège[8].
Ascendance de Frédéric de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg
Michel Huberty, Alain Giraud, F. Magdelaine et B. Magdelaine, L’Allemagne dynastique, t. VII : Oldenbourg, Le Perreux-sur-Marne, A. Giraud, , 767 p. (ISBN978-2-90113-807-5).
Jean-Fred Tourtchine, Les manuscrits du CEDRE : Le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord, vol. 2, Paris, CEDRE, , 198 p. (ISSN0993-3964).