Frédéric Ier de Brandebourg
Frédéric Ier, né le à Nuremberg et mort le à Cadolzburg, est prince de la maison de Hohenzollern, la noble famille des burgraves de Nuremberg. Après la mort de son père le burgrave Frédéric V et la répartition de son héritage en 1398, il fut prince d'Ansbach, plus tard, à la suite du décès de son frère aîné Jean III en 1420, également prince de Kulmbach. En 1415, il a été le premier des Hohenzollern qui fut inféodé avec la marche de Brandebourg liée à la dignité électorale et d'archichambellan de l'Empire. BiographieFrédéric est le deuxième fils du burgrave Frédéric V de Nuremberg (1333–1398) et de son épouse Élisabeth (1329–1375), fille du margrave Frédéric II de Misnie de la maison de Wettin. Son père, un allié fidèle de l'empereur Charles IV, fut honoré du titre héréditaire de prince d'Empire en 1363. Il abdique en 1397, laissant le règne sur le burgraviat de Nuremberg à ses fils en mains communs. Vers 1385 déjà, Frédéric entre au service de son beau-frère le duc Albert III d'Autriche, l'époux de sa sœur Béatrice. Dix ans après, il combat aux côtés de Sigismond de Luxembourg, roi de Hongrie, lors d’une croisade contre les forces ottomanes. L'armée chrétienne a souffert d'une défaite écrasante à la bataille de Nicopolis le . Le roi lui-même s'est échappé de son arrestation avec l'aide de Frédéric et son frère aîné Jean III, le mari de sa sœur Marguerite. À la mort de leur père en 1398, ses possessions sont divisées entre Frédéric et Jean : ce dernier reçoit Kulmbach, tandis que Frédéric conserve Ansbach. Tout au début, les frères régnèrent conjontement en tant que burgraves de Nuremberg. En 1400, il tente une négociation avec le roi Sigismond et Robert III du Palatinat, néanmoins, en septembre 1399, il prend le parti de Robert III du Palatinat. Le , comme représentant du Brandebourg, Frédéric participe à l'élection de Sigismond comme empereur. Avec une grande rigueur, Frédéric lutte contre la révolte des nobles de Brandebourg (tout particulièrement la famille de Quitzow), il parvient à rétablir la paix. Au concile de Constance, le , Sigismond élève Frédéric aux titres de margrave et de prince-électeur de Brandebourg. Le , l'empereur accorde officiellement le titre de margrave à Frédéric. Frédéric ne partageant pas avec Sigismond l'idée d'une répression contre les Hussites, les relations entre les deux hommes deviennent plus froides. Frédéric se retire dans son château à Cadolzburg en 1425, transférant le margraviat de Brandebourg à son fils Jean « l'Alchimiste », tout en conservant le titre électoral pour lui-même. Après 1427, il organise la lutte contre les Hussites. Frédéric Ier de Brandebourg est membre de la Société de la perruche, union d’ennemis de Louis VII de Bavière, duc de Bavière-Ingolstadt, et de la Ligue de Constance qui lui succède lors du concile de Constance. Mariage et descendanceEn 1401, Frédéric Ier épouse Élisabeth (1383-1442), fille du duc Frédéric de Bavière et de sa seconde épouse Maddalena Visconti. Dix enfants sont nés de cette union :
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