Fondation pour la mémoire de l'esclavage
La Fondation pour la mémoire de l'esclavage est une institution française dont la vocation est de soutenir des projets ayant trait à l’histoire et la recherche sur les traites, l’esclavage et leurs abolitions, la pédagogie, la mémoire et à sa transmission et la lutte contre le racisme et au dialogue interculturel. Succédant au Comité national pour la mémoire et l'histoire de l'esclavage[1],[2] (2004-2020), elle apporte un soutien permanent au Mémorial ACTe à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe)[3]. HistoriqueLe , le président François Hollande annonce la création d'une « Fondation pour la mémoire des traites, de l’esclavage et de leurs abolitions », qui ne sera finalement pas créée dans le courant de l'année comme il l'avait annoncé[4]. Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin, préside la mission de préfiguration de cette fondation[5]. Un an plus tard, François Hollande réitère le vœu que cette fondation soit mise en place par son successeur, et confie à Jean-Marc Ayrault, son ministre des Affaires étrangères, la présidence d'une nouvelle mission chargée de cette création[6]. En , le président Emmanuel Macron annonce la création officielle de la fondation pour le courant de l'année. Elle sera basée à l'hôtel de la Marine, où a été signé le décret d'abolition de l'esclavage le , et présidée par Jean-Marc Ayrault[7]. La fondation est reconnue comme établissement d’utilité publique le [8]. Elle connait un certain nombre de dissensions en 2021. Celles-ci portent sur les modalités de la commémoration et le projet de mémorial[9]. OrganisationCompositionLe groupement d'intérêt public du réunit l’État, représenté par le Premier ministre et neuf ministres, la Banque de France à travers l’Institut d'émission des départements d'outre-mer, la Caisse des dépôts et consignations, le Conseil représentatif des Français d'outre-mer (CreFOM), la Fondation Esclavage et Réconciliation et l’association « La Route des Abolitions ». Doté de moyens nouveaux apportés par l’État, le GIP fédère les acteurs de la mémoire de l’esclavage. Il doit travailler avec la Ville de Paris à la création d’un monument et d’un lieu muséal dédiés dans la capitale à cette mémoire et à son héritage. Pour mener à bien cette mission, Jean-Marc Ayrault a accepté de prendre la présidence du GIP. Il est accompagné par cinq personnes qualifiées : Doudou Diène, diplomate, initiateur des projets de routes interculturelles de l’UNESCO, Olivier Laouchez, PDG de Trace Urban, Leïla Sy, réalisatrice, Françoise Vergès, politologue, et Lionel Zinsou, économiste, ancien Premier ministre du Bénin[10]. Chargée de mission à la FME depuis 2018, Aïssata Seck en devient la directrice en décembre 2023, succèdant à Dominique Taffin[11]. Présidents
Notes et références
Voir aussiArticles connexes
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