Elle montre son travail dans de nombreuses expositions et publications, en France et à l'étranger. En 1994, elle bénéficie du prix Villa Médicis hors les murs, ce qui lui permet de financer un séjour aux États-Unis[Note 1]. Durant ce séjour en Amérique du Nord, en 1994, elle travaille notamment sur les paysages désertiques et périurbains[2].
Le travail photographique de Florence Paradeis est consacré notamment à la représentation de scènes du quotidien en les rejouant. L'artiste réalise des mises en scène, le plus souvent dans des intérieurs et autour d'un personnage, en créant des « simulacres d'instants arrêtés[6] ». La théâtralité des situations et la réinterprétation de situations quotidiennes donnent à la situation ainsi figée un caractère étrange ou énigmatique[2].
Ses œuvres vidéos, technique qu'elle utilise depuis 1996, utilisent le hors-champ, l'ellipse, le contre-champ, et de courts plans fixes montés en boucle, créant un espace se situant entre image fixe et image en mouvement[2].
À partir des années 2000, la technique du collage lui permet de prolonger ses réflexions sur la construction d'images, la représentation du quotidien et la notion d'extérieur[8],[9].
Plusieurs de ses œuvres font partie de collections de musées et d'institutions artistiques. Notamment, outre les FRAC Limousin, Île-de-France et Languedoc-Roussillon, en 2007, la Caisse des dépôts et consignations a fait don au musée national d'art moderne Georges-Pompidou à Paris de sa collection de photographies contemporaines qui incluait des travaux de Florence Paradeis[11],[12].
↑le prix Villa Médicis hors les murs est attribué tous les ans à une trentaine de lauréats maximum, leur permettant d'effectuer un séjour à l'étranger d'une durée de trois à six mois pour y développer une recherche personnelle et originale[3].