FliegerfaustLuftfaust
Le Fliegerfaust, également appelé Luftfaust (littéralement « poing aérien »), est une arme allemande individuelle de la fin de la Seconde Guerre mondiale. Il est conçu pour lutter contre les avions volant à basse altitude, se posant en correspondance de ce que le Panzerfaust était dans la lutte antichar. Conception et développementCette arme, considérée le premier système portatif de défense antiaérienne, a été développée en 1944 à la demande expresse d'Hitler par la société allemande HASAG (Hugo Schneider AG (en)) de Leipzig. Son intention est de réaliser une arme similaire au Panzerfaust (lance-roquettes antichar) mais destiné à un usage antiaérien. Le Luftfaust a été produit en deux versions différentes. La première version, le Fliegerfaust A, possède quatre tubes de calibre 20 mm. Ces derniers tirent des projectiles de 20 mm pesant 90 grammes et contenant 19 grammes d'explosifs, propulsés au moyen d'une petite fusée. Un prototype en calibre 30 mm à six tubes a été produit[réf. nécessaire]. Une commande de 10 000 lanceurs et de quatre millions de munitions est lancée. Seuls quelque quatre-vingt lanceurs ont été livrés dans les derniers jours de janvier 1945 à une unité de Sarrebruck pour des essais sur le terrain. Toutefois, une photographie[1] de 1945 prise devant les ruines de l'hôtel Adlon à Berlin montre clairement au moins trois Fliegerfaust B couchés dans les décombres. Deux autres modèles ont été retrouvés en 2000 à Dresde. DescriptionCette arme, dans sa seconde version, est constituée de deux parties principales, le lanceur avec neuf tubes et le magasin de neuf roquettes. Chaque roquette avait un diamètre de 20 mm, pesait 90 g et possédait 19 g de matière explosive. Le chargement de l'arme se fait par l'arrière en introduisant le magasin de neuf roquettes. Le combustible des roquettes s'enflamme, deux salves espacées de 0,2 seconde sont lancées, une première de cinq roquettes, puis une autre de quatre roquettes. Cela avait pour but de réduire les vibrations de l'arme et d'augmenter la zone de dispersion (60 m pour une portée de 500 m), mais aussi pour éviter d'endommager les projectiles eux-mêmes par les gaz d'échappement des roquettes et de perturber leurs trajectoires. Caractéristiques
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