Il écrit la musique de plusieurs spectacles pour Béjart[2]. Schirren exprimera toutefois vers la fin de sa vie, le regret amer de ne pas avoir enregistré ses compositions à la SABAM et de n'avoir ainsi jamais bénéficié financièrement du succès auquel il avait largement contribué.
Après la dispute budgétaire qui aboutit à la rupture entre Béjart et la scène officielle belge en 1987, puis à la fermeture de Mudra l'année suivante, Schirren reste à Bruxelles. Il y donne des cours et parallèlement, il accompagne au piano les films muets présentés par le Musée du Cinéma, ainsi que ceux projetés lors de grandes séances publiques en certaines occasions.
Fruit d'une dizaine d'années de travail, son manuscrit Le Rythme primordial et souverain a été publié en fac-similé à Bruxelles en 1996. Son écriture est elle-même semblable à une partition, où chaque lettre, chaque syllabe, chaque mot est scandé par la graphie.
Sa manière expressive de décrire le rythme (« eh... boum... ») et la pipe dont il était inséparable sont des caractéristiques indissociables de son personnage[3].