Avocat, il est rédacteur au journal Le Siècle. Il est élu conseiller général dans le canton de Rambouillet, puis est député de Seine-et-Oise de 1880 à 1885, inscrit au groupe de l'Union républicaine. Battu en 1885, il enseigne à la Sorbonne et écrit de nombreux ouvrages sur l'assistance sociale et son histoire.
De 1909 à sa mort, il est sénateur de Seine-et-Oise, inscrit au groupe de l'Union républicaine. Reprenant les propositions de Paul Deschanel à la Chambre des députés, il dépose en 1910 une proposition de loi sur la justice pénale des mineurs puis est rapporteur au Sénat de la loi du sur les tribunaux pour enfants et adolescents et sur la liberté surveillée[1].
« Ferdinand Dreyfus », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
Papiers personnels de Ferdinand Dreyfus, conservés aux Archives nationales sous la cote 346AP[3]
Références
↑Dominique Messineo, Jeunesse irrégulière : moralisation, correction et tutelle judiciaire au XIXe siècle, Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. « Histoire », , 392 p. (ISBN978-2753542624, lire en ligne), chap. 6 (« Vers un tribunal pour enfants : « une loi de réadaptation sociale de l’enfance misérable » »).