Female Pleasure#Female Pleasure
Affiche originale.
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution. #Female Pleasure est un film documentaire suisse-allemand réalisé par la réalisatrice suisse Barbara Miller, sorti en 2018. Le film montre la façon dont la sexualité féminine est traitée au XXIe siècle dans divers pays du monde. SynopsisLe film se voit comme un plaidoyer pour la libération de la sexualité féminine dans des relations sensuelles et égalitaires entre les sexes au XXIe siècle. Il accompagne cinq jeunes femmes d'origines culturelles différentes qui s'opposent à la répression de la sexualité féminine dans leurs communautés culturelles et religieuses. Le film révèle des similitudes entre les différentes protagonistes et montre leur lutte pour une sexualité auto-déterminée. De plus, il remet en question les structures patriarcales et la pornographie ubiquitaire contemporaine[1]. Fiche techniqueSauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par le site IMDb.
DistributionIntervenantes : AccueilFestivals et sortiesAprès avoir été présenté au festival de Locarno dans le cadre de la Semaine de la Critique, #Female Pleasure sort le en Allemagne, le en Suisse allemande et le en Autriche. En Allemagne, le film connaît un grand succès avec environ 50 000 entrées[4] En Suisse, le film est le plus grand succès de tous les films documentaires suisses sortis en salle en 2018[5]. Dans la région francophone, le film sort le (Suisse romande)[6], suivi par la sortie en France le (distribué par Juste Doc)[7]. La première en Amérique du Nord est le au Festival international canadien du documentaire Hot Docs[8]. Accueil critique#Female Pleasure
Le film reçoit une note moyenne de 3 sur AlloCiné. Les critiques de cinéma confèrent au film une actualité sociétale et le considèrent comme une contribution au débat #MeToo et #balanceTonPorc. Ainsi, Denise Bucher écrit au journal NZZ am Sonntag : « Gageons que celles et ceux qui se plaignent d’être harcelés par des jérémiades de féministes, le débat MeToo et les éternelles discussions autour de l’égalité des sexes, comprennent enfin, grâce à des films comme #Female Pleasure, pourquoi on ne peut pas faire autrement, pourquoi il faut se battre contre cette culture de l’oppression. (...) La réalisatrice Barbara Miller montre dans ce film les liens, partout dans le monde, entre discrimination, misogynie, violence sexuelle et structures patriarcales légitimées par des écritures saintes qu’elles soient chrétiennes, juives, musulmanes, bouddhistes ou hindoues »[9]. Point de vue complété par Dieter Oßwald dans le magazine de cinéma Programmkino : « Loin de Hollywood, l’oppression globale par les religions dont sont victimes les femmes est bien plus grave. […] Dans cette structure de société à deux classes pour les hommes et les femmes, la ressemblance entre les fondamentalistes de l’Islam, du Judaïsme ou l’Église catholique a de quoi faire peur. Les histoires de ces cinq protagonistes sont révoltantes – et encourageantes à la fois : car ces héroïnes ne renoncent pas à leur droit à l’autodétermination sans combattre. Un des documentaires importants de cette année cinématographique qui devrait susciter un intérêt certain auprès du public – comme nous avons pu l’observer au Festival de Locarno »[10]. Annette Scharnberg, dans son article sur SRF online, souligne l’universalité du thème : « La réalisatrice Barbara Miller, dans ses voyages partout dans le monde, a sans cesse rencontré la même problématique : le tabou de la sexualité féminine et la négation du corps féminin. (…) #Female Pleasure est un film important – pour l’image qu’ont les femmes d’elles-mêmes et pour le dialogue entre les hommes et les femmes. Barbara Miller réussit à façonner un message très clair avec les cinq exemples qu’elle a choisis : chaque femme dans ce film a un lien avec les autres et en définitive avec nous toutes. Chaque femme dans ce film se bat pour ses droits et ainsi pour nos droits à toutes »[11]. La journaliste Nadia Nasser à la télévision allemande ZDF considère le film comme un réquisitoire fort contre les rôles de genre ankylosés et comme l’un des documentaires les plus importants de 2018. Le vrai thème, selon elle, n’est pas le plaisir ou la sexualité, mais les droits humains. Le film incite à la réflexion et fait découvrir un monde plein de violence, de honte, de tabous – le monde qui constitue le quotidien de nombreuses femmes en ce qui concerne leur corps[12]. DistinctionsRécompenses
Nominations
Notes et références
Liens externes
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