Faraj FoudaFarag Fouda
Faraj Fouda (arabe : فرج فوده), également orthographié Farag Foda ou Farag Fawda, né le à Al-Zarqa (gouvernorat de Damiette) et mort assassiné le au Caire, est un écrivain, chroniqueur et militant des droits de l'homme égyptien[1]. BiographieProfesseur d'agriculture, il est l'auteur de plusieurs livres et de nombreuses chroniques dans différents journaux. Ses écrits défendent une société séculaire (séparation de la religion et de l'État) et s'opposent, souvent sur le ton de la satire, à l'influence croissante de l'islamisme dans le monde arabe[1]. Il dénonce notamment la dhimmitude imposée aux chrétiens en Égypte[2]. Dans son livre Le Terrorisme, il se livre à un réquisitoire contre le prosélytisme agressif qui a cours en violation de la loi égyptienne :
AssassinatLe , un conseil d'oulémas de l'université al-Azhar l'accuse de blasphème et adopte une fatwa du grand imam sheikh Gad al-Haq l'accusant d'être un « ennemi de l'islam ». Cinq jours plus tard, Faraj Fouda est assassiné par des extrémistes islamistes. Le groupe Gamaa al-Islamiya revendique l'assassinat en se référant à la fatwa d'al-Azhar et en le justifiant par la prétendue apostasie de Faraj Fouda et son refus de l'instauration de la charia[1]. Lors du procès des assassins, l'influent intellectuel Mohammed al-Ghazali déclare qu'il n'est pas mal de tuer un apostat[4]. Huit des treize accusés sont acquittés. Plusieurs autres sont relâchés en 2012 sur l'ordre du président Mohamed Morsi[1]. ŒuvresFaraj Fouda a écrit 12 ouvrages en arabe :
Bibliographie
Références
Liens externesVoir aussi |