La famille de Pomereu reçoit en 1717 le titre de marquis en la personne de Jean-Baptiste de Pomereu, qui fit ériger sa baronnie des Riceys en marquisat par lettres patentes de Louis XV en 1717[4] avec enregistrement le 23 août 1718[4].
La famille d'Aligre se fond dans la famille de Pomereu en 1810[5] par le mariage de Michel Marie, marquis de Pomereu avec Etiennette d'Aligre, dernière du nom[6].
François de Pomereu (1595-1661), Conseiller du Roi, seigneur de La Bretèche, marié avec Marie Baron (1603-1633)[1]
Auguste-Robert de Pomereu, (1627-1702), baron des Riceys, homme d'Etat français, Prévost des marchands de Paris sous Louis XIV. Marié avec Agnès Laisné, dame de Boisgeloup (1630-1727)[1]
Jean-Baptiste de Pomereu (1656-1732), 1er marquis des Riceys (1717), Maître des requêtes au Conseil d'Etat. Marié avec Marie-Michelle Bernard (1667-1747)[1]
Jean de Pomereu, marquis des Riceys (1687-1753), Conseiller au Parlement de Paris. Marié avec Elisabeth de Gourgue (1711-1787)[1]
Armand-Michel de Pomereu, marquis des Riceys (1734-1784), Président à mortier au Parlement de Rouen (1762). Marié avec Françoise Le Roux d'Esneval (1744-1784)[1]
Michel-Marie, marquis de Pomereu (1779-1863). Marié avec Etiennette d'Aligre (1791-1866)[1]
Alexis, marquis de Pomereu (1811-1870). Sans postérité[1].
Etienne Marie Charles de Pomereu (1813-1889), marquis d'Aligre (1825). Sans postérité[1]
Armand de Pomereu d'Aligre, marquis de Pomereu (1817-1906). Marié avec Marie de Luppé (1834-1908)[1]
Robert de Pomereu (1860-1937), marquis de Pomereu. Sénateur (1920-1936). Marié avec Alexandrine de Mun (1871-1935)[1] D'où postérité.
Gaston de Pomereu d'Aligre, vicomte de Pomereu d'Aligre (1861-1935). Marié avec Catherine de Clermont-Tonnerre (1871-1967). D'où postérité dans la famille de Rougé d'Aligre[1].
Alix de Pomereu (1865-1935). Mariée avec Gabriel, marquis de Pimodan (1856-1924), duc de Rarécourt. Sans postérité[1]
Stéphanie de Pomereu (1819-1855). Mariée avec Louis-Marie, comte de Talleyrand-Périgord (1810-1881)[1].
Auguste Robert de Pomereu (1627-1702)
Etiennette d'Aligre, marquise de Pomereu (1791-1866)
Armand de Pomereu d'Aligre, marquis de Pomereu (1817-1906)
Robert, marquis de Pomereu (1860-1937)
Branches
Par ordonnance royale du 21 décembre 1825, le marquis d'Aligre (1770-1847), pair de France, dernier du nom[5], fut autorisé à transmettre ses noms et titres, ainsi que le majorat lié à la pairie, à son deuxième petit-fils, Étienne Marie Charles de Pomereu, qui porta dès lors le nom « de Pomereu d'Aligre »[6].
À la mort sans descendance en 1889[1] d’Étienne Marie Charles de Pomereu d'Aligre, le nom d'Aligre a été relevé par son frère Armand de Pomereu[1], et le second fils de ce dernier, Gaston de Pomereu d'Aligre[1]. L'aîné des petits neveux, Robert de Pomereu, député puis sénateur[3], resta marquis de Pomereu à l'Etat civil[4].
Depuis cette époque, la famille de Pomereu a porté, en fonction des membres, le nom de Pomereu[1] pour certains, Pomereu d’Aligre[5] pour d’autres. Le nom d’Aligre a ensuite été transmis dans la famille de Rougé d’Aligre.
Branche de Pomereu : "D'azur au chevron d'argent accompagné de trois pommes d'or tigées et feuillées du même"[8]
Branche de Pomereu d'Aligre : "Écartelé auI et IV d'azur au chevron d'argent, accompagné de trois pommes d'or tigées et feuillées du même (Pomereu) au II et III burelé d'or et d'azur ; au chef du même, chargé de trois soleils d'or (Aligre)[9].
↑S.Canal, « Essai sur Auguste-Robert de Pomereu, intendant de l'armée en Bretagne (1675-1676) », Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, , pp. 497-527 (lire en ligne)
↑ ab et cJacques Amable de Saulieu, Armorial de la Noblesse Française au XXème siècle, Paris, Patrice du Puy, , 474 p., p. 288-289
↑ ab et cC. d'E.-A.Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle., Paris, Hérissey, (lire en ligne)
↑ a et bChevalier de Courcelles, État actuel de la pairie de France, Paris,
↑Association d'entraide de la noblesse française, « Table des familles » (consulté le )
↑Henri Jougla de Morenas, Grand armorial de France, Paris, , tome V, p. 321