Famille de Pillot

Famille de Pillot
Image illustrative de l’article Famille de Pillot

Blasonnement D'azur à trois fers de lances versés d'argent, deux et un, la pointe en bas.
Branches de Pillot de Coligny
de Pillot-Chantrans
Période XVe siècle - XXIe siècle
Pays ou province d’origine Franche-Comté
Allégeance Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Titres obtenus Comte du Saint-Empire
Preuves de noblesse
Autres Anoblissement en 1494

La famille de Pillot est une famille subsistante de la noblesse française, originaire de Franche-Comté (Besançon).

Histoire

Les origines

Le Catalogue de la noblesse de Régis Valette indique que la famille de Pillot a été anoblie à la fin du XVe siècle (1494)[1].

En 1494, Claude de Pillot est anobli par lettres de l'empereur Maximilien[2].

Henri Jougla de Morenas, dans son armorial général, dit pour sa part, que la famille de Pillot était une famille marchande au XVe siècle[3].

En 1438 Gérard Pillot, marchand[4] et cogouverneur (membre du conseil municipal de l'époque) de Besançon fait son testament. Son fils Pierre Pillot sera également cogouverneur de Besançon de 1448 à 1450.

Famille venue du négoce bisontin qui acquit la seigneurie de Chenecey au XVIe siècle[5].

Branches

Elle forma deux branches principales[6], fondées par deux frères au XVe siècle : ces deux branches subsistent avec :

Branche aînée : de Pillot-Coligny

La branche aînée des Pillot seigneurs de Chenecey, ajoutera à son nom celui de Coligny à la suite du mariage en 1747 d'Élisabeth de Sanderleben de Coligny (issue en lignée féminine des Wurtemberg-Montbéliard et des Coligny : cf. les articles consacrés à Georges II et son fils Léopold) avec Thomas de Pillot de Chenecey qui fut titré en 1761 comte de Pillot-Coligny et du Saint-Empire par l'Empereur germanique François Ier.

Branche cadette : de Pillot-Chantrans

La branche cadette, formée par les Pillot seigneurs de Chastellard et de Magny, fut titrée marquis de Pillot-Chantrans en 1780.

Le titre de marquis de Pillot-Chantrans est purement honorifique et ne repose pas sur l'érection d'un marquisat comme c'était d'usage sous l'Ancien Régime.

Personnalités

Armes

D'azur à trois fers de lances versés d'argent, deux et un[3],[7].

Notes et références

  1. Régis Valette, Catalogue de la noblesse française subsistante au XXIe siècle, année 2002, page 153.
  2. Inventaire sommaire des Archives départementales du Doubs antérieures à 1790, 1898, page 351.
  3. a et b Henri Jougla de Morenas (N° 26.676), Grand Armorial de France, t. V, (lire en ligne [PDF]), p. 283.
  4. Ulysse Robert, Testaments de l'Officialité de Besançon, , p. 76.
  5. François Vion-Delphin et François Lassus, Le bailliage de Quingey en 1789 : les cahiers de doléances, , p. 21.
  6. André-François Borel d'Hauterive, Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l’Europe, 1859, rééd. 2023 (lire en ligne), p. 251-264.
  7. Antoine Bachelin-Deflorenne, État présent de la noblesse française contenant le dictionnaire de la noblesse contemporaine : Avec les armoiries décrites, les noms, qualités et domicile de plus de trente mille nobles, et un grand nombre de notices généalogiques, libr. Bachelin-Deflorenne, (lire en ligne), p. 1451.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

  • Arnaud Clement, La Noblesse française, (lire en ligne), p. 445.