Famille de gentilshommes verriers dans ses premières générations. Elle compte également des officiers dont certains sont des officiers généraux, deux gouverneurs aux Antilles, des élus et militants politiques, un supérieur du district de France au sein de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X.
Histoire
Gustave Chaix d'Est-Ange rapporte que la famille de Cacqueray est l'une des quatre grandes familles de gentilshommes verriers de Normandie qui avait le privilège exclusif des grosses verreries[1].
Elle laisse dans l'histoire le souvenir des grands noms de l'art verrier et de leurs œuvres[2].
La filiation suivie débute avec noble homme Guillaume de Cacqueray qui vivait au milieu du XVe siècle dans sa maison de la Folie au comté de Valois, en Haute-Picardie[1]. Il avait épousé Antoinette du Bosc[1].
Son fils, noble homme Jehan de Cacqueray, sieur de Vimont, vint du Valois s'installer à Bézu-la-Forêt, près de Lyons-la-Forêt, en Normandie, pour y exercer l'art de la verrerie[1]. Il demeurait et travaillait en l'artifice de verrerie de la Croix-du-Ménillet[1]. Il épouse le à La Croix-du-Ménillet, près de Lyons-la-Forêt (Eure), Jeanne de Bouju, qui lui donne deux fils :
Gilles de Cacqueray, écuyer, seigneur de Saint-Imes et de Launoy. Il épouse le , Jeanne du Buisson, dont :
Damien de Cacqueray, seigneur de Launoy, La Haye et Saint-Imes, il épouse Marie de La Montagne, ils sont à l'origine de la branche de Valménier.
Robert de Cacqueray, seigneur de Folleville. Il épouse en 1556 Anne de Hardencourt. Ils sont à l'origine de la branche de Saint-Quentin.
Christophe de Cacqueray, écuyer. Il épouse le , Marguerite de Mercastel. Ils sont à l'origine de la Branche de Valolive[3].
La famille de Cacqueray est maintenue dans sa noblesse d'ancienne extraction en 1667 et 1669 sous le règne du roi Louis XIV[4].
Régis Valette écrit qu'elle est d'ancienne extraction noble sur preuves de 1470[5].
Guillaume de Cacqueray, sieur de la Folie en Valois. Il épouse Antoinette du Bosc.
Jehan de Cacqueray, sieur de Vimont. Il épouse en 1497 Jehanne de Bouju.
Gilles de Cacqueray (1499-), sieur de Saint Ymes et de Folleville. Il épouse Jeanne du Buisson.
Robert de Cacqueray, sieur de Folleville, il épouse Anne de Hardencourt en 1556. Il est écuyer de la grande écurie de Monsieur, frère du roi, en 1581.
Andre de Cacqueray (1558-), sieur de Ellecourt. Il épouse Marie de Mareuil.
Jacques de Cacqueray (1598-), seigneur d'Ellecourt. Il épouse Catherine de Nollent.
Nicolas Ier de Cacqueray (1626-1682), seigneur d'Ellecourt. Il épouse Ide de Gouberville.
Charles de Cacqueray (1664-1712), seigneur d'Ellecourt. Il épouse Marie Catherine Angélique de Monsures.
Nicolas II de Cacqueray (1689-1756), épouse Marie Rose d'Ypres.
Antoine Nicolas de Cacqueray (76/Saint-Quentin-au-Bosc, 1719 - Eu, 1804), « vicomte » de Saint Quentin. Il épouse Marie Anne Susanne de Cacqueray Danleu.
Charles Marie Barbe de Cacqueray (1762-1797), chevalier de Saint-Quentin. Il épouse Louise Sophie Fougueux de Villarson.
Albin de Cacqueray (1794-1856), épouse Zénobie Charlotte du Verdier de la Sorinière.
Gaston Anatole Henri de Cacqueray de Saint-Quentin (1830-1908) épouse Marie Constance Tardif de Petitville.
suite → branche de Cacqueray de Saint-Quentin
Damien de Cacqueray de Saint-Ymes de Folleville (1533-1589), sieur de Saint Ymes et de la Haye, maître de verrerie, capitaine d'infanterie (1569-1588), gentilhomme de la maison du duc de Longueville. Il épouse en 1554 Marie de la Montagne.
Nicolas de Cacqueray, sieur de la Saussaye. Il épouse en 1575 Marie de Marigny.
André de Cacqueray de la Salle ( -1638), sieur de la Salle, du Ver et du Fieffe. Il épouse en 1607, Marthe du Bosc.
Bernard de Cacqueray de Saint-Quentin (1931) épouse Anne Laurens[9].
Christian de Cacqueray de Saint-Quentin (1962[9]), diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris (IEP), fondateur du Service catholique des funérailles[10], auteur de quatre ouvrages. Il épouse Anne de Castelnau d'Essenault[11].
Branche de Cacqueray-Valménier
Louis-Gaston de Cacqueray (1672-1724), seigneur de Valménier, il est l'auteur de la branche de Cacqueray-Valménier :
Louis-François de Cacqueray-Valménier (1700-1757) épouse Renée de Saint-Léger.
Étienne-Marie-Georges de Cacqueray de Valménier (1729-1805), chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, lieutenant des vaisseaux du roi[7]. Il s'offre avec son fils Charles Georges et 609 autres personnalités française en otage en échange de la libération de Louis XVI[12]. Il épouse Marie Anne Rose Le Vassor de la Touche-Tréville.
Bruno de Cacqueray-Valménier (1938), petit frère de Marie à La Cotellerie[23].
Norbert-Marie-Joseph Michel de Cacqueray-Valménier (1947), chevalier de l'ordre national de la Légion d'honneur, officier de l'ordre national du Mérite, général de brigade, auteur de l'ouvrage Mémoires inédits de Charles-Georges de Cacqueray-Valménier, (1760-1832), député de la Martinique (1820-1828) : une vie au service du roi.
Ghislain de Cacqueray-Valménier (1976), colonel de gendarmerie. Le , il est nommé au grade de chevalier dans l'ordre national du Mérite au titre de « chef d'escadron ; 16 ans de services »[24]. Le , il est nommé au grade de chevalier dans l'ordre national de la Légion d'honneur au titre de « colonel, 22 ans de services. »[25].
Annick de Cacqueray-Valménier (1901-1983) épouse son cousin Armand de Caqueray-Valolive (1896-1948). Veuve en 1948, elle entre dans la congrégation de l'ordre de la Visitation.
Régis de Cacqueray-Valménier (1967)
Branche de Cacqueray-Valolive
Nicolas Robert de Cacqueray-Valolive (1693-1764) épouse Nicole Françoise de Saint-Ouen.
Anatole Frédéric Marie Caqueray de Valolive (1812-1871), maire de La Jumellière (Maine et Loire) de 1853 à 1871, conseiller général. Il épouse Marie Pauline Louise Jeanne Hay des Nétumières.
Yves Charles Marie de Caqueray de Valolive (1844-1918), châtelain de Mairé (Vienne). Il épouse Louise de Chazelles de Lunac.
Armand de Caqueray de Valolive (1886-1948), médaille du Mérite agricole. Il épouse en 1932 Annick de Cacqueray-Valménier (voir au sein de la branche de Cacqueray-Valménier). Veuve en 1948, elle entre dans la congrégation de l'ordre de la Visitation.
Autres personnalités
Jean-Baptiste de Cacqueray (1779-1834), durant la Révolution française il émigre, il revient en France en 1797 et entre dans la chouannerie bas-normande au sein de l'armée de Condé catholique et royale organisée par Louis de Frotté. Il devient capitaine de la division chouanne de Louviers puis capitaine adjudant major aux ordres de Georges Cadoudal lorsqu'est découvert le dernier projet visant Napoléon, il est arrêté en pour complot par la police de Joseph Fouché avant d'être relâché en . Il est maire de Pressagny-l'Orgueilleux de 1808 à 1811.
Les principales alliances de la famille de Cacqueray sont : du Bosc, de Bouju, de La Montagne, de Hardencourt, de Mercastel, de Brossard, du Buisson, de Mareuil, de Nollent, de Gouberville, de Monsures, d'Ypres, Fougueux de Villarson, du Verdier de la Sorinière, Tardif de Petitville, de Marigny, du Bosc, Verdet, de Saint-Ouen, de Castelnau d'Essenault, de Saint-Léger, Le Vassor de la Touche, d'Armand de Châteauvieux, Duval de Sainte-Claire, Ozoux, d'Ozouville, Hoquétis, Jobez, de Larminat, Hay des Nétumières, de Chazelles de Lunac, de Maupeou d'Ableiges, de Rivérieulx, Ganne de Beaucoudrey, Mabille du Chesne, Bonnaves, d'Avout d'Auerstaëdt (1998), Naguet de Saint Vulfran (2016), Roland-Gosselin.
Armes et devise
Les armes de la famille de Cacqueray portent d'or à 3 roses de gueules[1].
Support : 2 lions d'or langués de gueules, ou 2 griffons d'argent[1].
Cimier : un lion hissant d'or, langué de gueules[1].
Devise : Semper et Ubique Fidelis (« Toujours et partout fidèle »)[1]
Histoire généalogique et héraldique des pairs de France, des grands dignitaires de la couronne, des principales familles nobles du royaume, et des Maisons princières de l'Europe, précédée de la généalogie de la Maison de France, volume 11, 1831
Évocation du passé familial de Gaston de Caqueray (ASINB09VDZBLW1)