Malatrait, d'Entremont, du Bourget, du Foug et de Tresserve
Charges
Secrétaires, avocats, conseillers des ducs de Savoie Maîtres auditeurs de la Chambre des comptes de Savoie et de Genevois Président du Conseil de Genevois Président et sénateurs au souverain Sénat de Savoie Ier syndic de Chambéry Historiographe du duché de Savoie.
Fonctions militaires
Lieutenant-général Officiers
Récompenses civiles
Ordre des Saints-Maurice-et-Lazare Ordre de Saint-Joseph de Toscane
La famille de Buttet (parfois sous les formes Butet, Buctet[1] ou Buttet, en latin Bucteti) est une famille savoyarde de la noblesse d'ancienne extraction sur preuves de 1460.
Elle compte parmi ses membres des secrétaires et des officiers de la Maison de Savoie, des magistrats à la Chambre des comptes de Savoie et de Genevois, des officiers de l'armée française, des hommes de lettres dont le plus connu est Marc-Claude de Buttet (1530-1586).
Charles-Janus de Buttet (1590-1630) fut négociateur et signataire du traité d'armistice entre le duc de Savoie et le roi de France Louis XIII en 1630.
Histoire
Le comte Amédée de Foras, qui a donné dans son Armorial de Savoie une généalogie complète de la famille de Buttet, commence son travail dans les termes suivants : « Cette famille, venue d'Ugine s'établir à Chambéry, sans vouloir prétendre à une origine chevaleresque, est certainement très considérable par son ancienneté, et bien plus encore par les hommes distingués qu'elle a produits, et les services qu'elle a rendus au pays et à ses princes. »[3]
Dès le XIVe siècle, Jean de Buttet, (Buctet), originaire d'Ugine, rejoint le château du Bourget pour exercer la fonction de secrétaire des comtes de Savoie[4]. Les autres membres de la famille rejoindront Chambéry, capitale du duché de Savoie, pour y exercer les fonctions réservées aux officiers attachés à la Maison de Savoie[3] ou encore Annecy, centre de l'apanage de Genevois[5].
Gustave Chaix d'Est-Ange écrit que noble Jean de Buttet, venu d'Ugine, fut secrétaire d'Amédée VII, comte de Savoie, (vers 1390), et qu'il s'agrégea vraisemblablement à la noblesse à la faveur de ses fonctions[6].
Mermet de Buttet, fils de Jean[7], peut être considéré comme le fondateur de la famille de Buttet. Il est nommé secrétaire du duc Louis Ier de Savoie, fils d'Amédée VIII de Savoie, par lettres patentes du [7]. Il obtient, par son mariage avec Antoinette Jayet, dernière héritière de la famille Jayet d'Entremonts, des biens situés au Bourget-du-Lac[7],[8],[9]. Parmi ces biens, figure la maison forte d'Entremont, où la famille de Buttet a vécu[10] jusqu'au début du XXIe siècle, et dont la commune du Bourget-du-Lac s'est rendu propriétaire en 2012.
La branche aînée qui avait acheté en 1727 le titre de baron du Bourget au dernier membre de la famille Laurent, est éteinte en ligne agnatique depuis 1914[11].
Les membres de la famille de Buttet ont servi fidèlement la Maison de Savoie pendant 400 ans de 1460 à 1860 (administration, armée, justice). En 1860, lors de l'annexion de la Savoie à la France, le colonel Louis-Eloi-Audifax de Buttet (1795-1877), chevalier de l'ordre des Saints-Maurice-et-Lazare, relais de Mermet de Buttet en tant qu'ancêtre des branches contemporaines de sa famille[12], premier officier au ministère des Affaires Étrangères de Turin auprès du roi Charles-Albert, a choisi l'option de la nationalité française[13] pour lui et pour tous ses descendants[14].
La famille de Buttet a été admise au sein de l'ANF en 1985[15].
Filiation
Jean (I) de Buttet (Buctet), secrétaire du comte Amédée VII de Savoie en 1390[16]. Il épouse Françoise Perret.
Mermet de Buttet[16] (v.1410-1488), secrétaire du duc Louis Ier (duc de Savoie) par lettres patentes de 1460[7],[16]. Il est inhumé à Chambéry, le 3 mai 1488, « en la cathédrale Saint-François, où son tombeau de pierre armorié, remarquable par son antiquité, portant l'inscription latine : 'Hic Jacet nobilis Mermetus Buctetis de Camberiaco Ducalis Sabaudie secretari, se voyait encore en 1781 », selon le généalogiste Amédée de Foras, auteur de l’Armorial[19]. Il épouse Antoinette Jayet d'Entremont.
Claude (II) de Buttet (natif d'Ugine et mort en 1542), maître auditeur à la Chambre des comptes de Savoie et de Genevois (1495-Archives Rochet), syndic de Chambéry (1527 et 1528)[20]. Il épouse Jeanne Françoise de La Mare.
Marc-Claude de Buttet (1530-1586), poète et gentilhomme savoisien, natif de Chambéry[21], auteur de l'Amalthée[22]. Entouré de ses neveux, héritiers de sa fortune, il est mort à Genève, sans alliance, ni postérité.
Jean (II) de Buttet (natif d'Ugine, mort vers 1529)[16], secrétaire du Charles Ier (duc de Savoie) jusqu'en 1490[16], nommé par lettres patentes du , trésorier de Philippe de Savoie-Nemours. Il termine sa carrière comme maître-auditeur de la Chambre des comptes de Savoie et de Genevois (1512-1524)[23]. Il épouse en premières noces Pernette de Chevrier ( -1519), fille de François de Chevrier, président du Conseil résident de Chambéry, puis, en secondes noces en 1520, Catherine de Chaffardon, fille de Claude de Chaffardon[24].
Jean-François (II) de Buttet (1561 à Ugine - 1613), avocat du duc Henri Ier de Savoie-Nemours (1604-1608), sénateur au Souverain Sénat de Savoie (1608-1610). Il succède en 1610 à Antoine Favre comme président du Conseil de Genevois (lettres patentes du duc de Genevois-Nemours du ), jusqu'à sa mort[25]. Il épouse Antoinette du Coudray.
Louis de Buttet ( -1666), seigneur de Malatrait. Il épouse Marie Jeanne Vincent.
Claude-Louis de Buttet (1624-1714), seigneur de Tresserve, lieutenant-général de l'artillerie du duc Victor-Amédée II de Savoie, défenseur en 1690 du fort de Montmélian contre les troupes du maréchal de Catinat. Il perd deux fils dans les combats[30]. Il épouse Charlotte Roffier.
Claude François de Buttet (1679-1739), seigneur de Tresserve. Il épouse Jeanne Jacqueline Sibué-Ducol.
Joseph de Buttet (1719-1775), seigneur de Tresserve. Il épouse Marie Alexis Thérèse de Maréschal de Luciane.
Pierre Hyacinthe de Buttet (1744-1832), comte de Tresserve. Il épouse Polixène Francoise Caroline de Conzié.
Victor de Buttet ( -1675), seigneur de Malatrait, d'Entremont et du Foug. Il épouse Françoise Crassus.
Jean Pierre de Buttet (1660-1729), seigneur de Malatrait, d'Entremont et du Foug. Il épouse Josephte Capré de Megève (1660-1736), fille de François Capré de Megève (1620-1706), président de la cour des comptes de Savoie.
Claude Louis de Buttet (1686-1759). Il épouse Louise Marie Laurent du Bourget.
Joseph Marie de Buttet (1721-1792). Il épouse Marie Marguerite Martin de Saint-Collomban.
Charles Marie de Buttet (1757-1812). Il épouse Andréanne Justine Bernard de Lauzière.
Louis de Buttet (1808-1869). Il épouse Marie Augustine Chovet de la Chance.
Marc-André de Buttet (1850-1914), dernier baron du Bourget. Il épouse Jeanne Hennet de Goutel (1854-1926), sans laisser de postérité. Son épouse est connue en tant que peintre et sculpteur. Plusieurs de ses œuvres sont exposées au Musée des Beaux Arts de Chambéry. Marc-André de Buttet, capitaine au 3e bataillon territorial de chasseurs alpins, a publié une étude militaire sur les troupes cantonnées dans les Alpes et chargées de les défendre, intitulée « Les Alpins » (1894). Il est également l'auteur d'ouvrages sur les Monuments historiques du Bourget-du-lac[32].
Isabelle de Buttet (1859-1913) épouse son cousin Édouard-François-Marie de Buttet (1847-1936) (voir ci-dessous).
Charles-François Ier de Buttet (1698-1763), natif de Chambéry, seigneur de la maison forte d'Entremont au Bourget. Entré au Piémont comme officier au régiment de Savoie en 1730, après la mort de son père, il participe à deux guerres sous le règne du duc Charles-Emmanuel III de Savoie : la guerre de Succession de Pologne (1733-1738) et la guerre de Succession d'Autriche (1740-1748). Grièvement blessé, il termine sa carrière en 1755 comme gouverneur du fort d'Ormea, à la tête de 400 hommes d'armes, qui défend l'entrée de la vallée du Tanaro. Il meurt en 1763 et il est inhumé dans le fort d'Ormea[3]. Il épouse Anna Maria Mario.
Charles-François II de Buttet (1738-1797), natif de Turin[33], chevalier de l'Ordre des saints-Maurice-et-Lazare, scientifique et ingénieur du royaume de Sardaigne[33], inspecteur général des salines de la Tarentaise, directeur des salines royales de Moûtiers[34], mais aussi officier d'artillerie, sous le règne de deux princes de la maison de Savoie. Il épouse Philiberte Humberte de Saint-Sixt (1753-1792) puis veuf, épouse en 1794 Jeanne Baptiste Françoise de Maistre.
(2) Louis-Éloi-Audifax de Buttet (1795-1877), natif d'Aoste, colonel de cavalerie, chevalier de l'ordre des Saints-Maurice-et-Lazare et de l'ordre de Saint-Joseph de Toscane. Orphelin de son père à l'âge de deux ans, il est placé sous le tutorat de son oncle Nicolas de Maistre, résidant au château de Maistre à Bissy (Savoie). Il est parrain de son neveu, Amédée de Foras. Le , il épouse Marie-Louise Débonnaire de Forges, fille de Charles Denis, baron de Forges et d'Augustine de Saint-Janvier. Cette dernière et sa sœur Hortense, sont connues en tant qu'Orphelines du Cap pour avoir été sauvées par les Haïtiens du massacre du Cap, à Saint-Domingue en 1804. Louis-Éloi-Audifax de Buttet succède en 1835 à son cousin germain, Xavier de Vignet, au poste de premier officier au ministère des Affaires étrangères du Royaume de Sardaigne à Turin. Il va quitter la ville de Turin vers 1860 pour élire domicile au pays de ses ancêtres en Savoie, au château de Belmont qu'il a hérité de son oncle Xavier de Maistre, dans la commune de Belmont-Tramonet. Louis-Éloi-Audifax de Buttet est à l'origine de l'actuelle famille subsistante de Buttet[35]. Il épouse Marie Louise Julie Joséphine Débonnaire de Forges.
Charles-Marie-Jules de Buttet (1838-1924), capitaine de l'Armée pontificale[36], médaillé de Mentana et de Castelfidardo. Natif de Turin, il est le filleul de son grand-oncle Xavier de Maistre dont il a publié la biographie en 1919[37]. Il a fondé au cours de la Première Guerre mondiale l'hôpital auxiliaire Jeanne d'Arc à Chambéry, destiné aux blessés de guerre, qui fut dirigé par sa fille, Magdeleine de Buttet (1882-1974), infirmière en chef. Il a été maire de Belmont-Tramonet, en Savoie. Il épouse le , Marie-Henriette de Hédouville (1844-1929) et constitue la branche aînée subsistante de la famille de Buttet[38].
Édouard-François-Marie de Buttet (1847-1936), substitut du procureur de la République à Chambéry. Natif de Turin, il participe à la Guerre franco-allemande de 1870 au 1er régiment des mobiles de Savoie, dans un bataillon commandé par le marquis Charles-Albert Costa de Beauregard. Le , il épouse sa cousine Marie-Thérèse-Isabelle de Buttet (voir ci-dessus). Édouard et son épouse Isabelle constituent l'actuelle branche cadette de la famille de Buttet[43].
Louis Henri Marie de Buttet (1876-1915). Il hérite en 1914, de son oncle Marc-André, la maison forte d'Entremont au Bourget-du-Lac. Promotion de Saint-Cyr 1896-1898. capitaine au 23e régiment d'infanterie de Bourg-en-Bresse, mort pour la France la 22 juin 1915, au combat de La Fontenelle, dans les Vosges[44]. Il épouse Anne Antoinette Marie Richard.
Marc de Buttet (1908-1961), chef d'escadrons de cavalerie, officier de la Légion d'honneur, titulaire de la Maison forte d'Entremont au Bourget. Il épouse en 1933, Chantal de Chevron Villette.
Raoul de Buttet (1938-2020), auteur de C'était ça l'Algérie (2009), Le Cavalier de Savoie (2011)[45].
Maurice Ernest Marie de Buttet (1911-1975), lieutenant-colonel de cavalerie, officier de la Légion d'honneur. Il épouse en 1937 Marie-Louise Ramel (1914-1984), dont postérité.
Les membres de la famille sont seigneurs de la Maison-Forte d'Entremont, barons du Bourget, seigneurs du Foug, de Lucinge, de Malatrait et Monduret, comtes de Tresserve, seigneurs de La Tour et de la rente féodale de Grésy-en-Genevois[19],[49].
L'Académie de Savoie a célébré en 1986 le quatrième centenaire de la mort de Marc-Claude de Buttet, sous la présidence de Louis Terreaux. Deux académiciens, Henri Arminjon et Andrée Mansau ont prononcé des discours bien documentés, en présence des membres de la famille de Buttet invités à cette célébration[89].
La commune de Chambéry a donné son nom à une rue de la ville et a fait apposer une plaque sur sa maison natale. Deux autres communes de Savoie ont également donné le nom de cet auteur savoyard à une de leurs rues : La Motte-Servolex et La Ravoire.
Notes et références
Notes
↑Monique Viénot de Vaublanc est la nièce à la mode de Bretagne de Jean Touzet du Vigier.
Références
↑Le nom Buctet est orthographié jusqu'au XVIe siècle. Lors d'une inspection ordonnée en 1561 à Ugine par le duc Emmanuel-Philibert de Savoie, le président de la Cour des Comptes, Maître Jean Martin, seigneur de La Court, rencontre noble Jean-François de Buctet (Sandra Coram-Mekkey, Mathieu de La Corbière, Entre Rhône et Mont-Blanc au XVIe siècle, Inspections dans l'Apanage de Genevois-Nemours, inMémoires et Documents publiés par l'Académie salésienne, Annecy, 2015 Tome 122,p. 99.
↑Régis Valette, Catalogue de la Noblesse Française, Chapitre 46 - Savoie, Robert Laffont, Paris, 2007, p. 54.
↑Léon Buffet, Histoire d'Ugine, inMémoires et Documents de l'Académie salésienne, Tome 48, Annecy, Imprimerie commerciale, 1930, p. 262-264.
↑Laurent Perillat, L'Apanage de Genevois, in Mémoires et Documents publiés par l'Académie Salésienne, Annecy, 2006, 2 Vol. « Famille de Buttet » : 54 pages entre p. 165 et p. 841.
↑Voir en PDD le texte de l'acte d'albergement passé le 8 février 1366 au Bourget entre le comte Amédée VI de Savoie et les époux Jean et Françoise Jayet d'Entremonts
↑Michèle Brocard, Lucien Lagier-Bruno et André Palluel-Guillard, Histoire des communes savoyardes, vol. 1 : Chambéry et ses environs. Le Petit Bugey, Roanne, Éditions Horvath, , 475 p. (ISBN978-2-7171-0229-1), p. 137. Article [PDF] « Bourget-du-Lac ».
↑Le Décès du dernier baron du Bourget, Marc-André de Buttet d'Entremont, sans postérité, est survenu le 11 août 1914) (Michel Authier et Alain Galbrun, État de la noblesse française subsistante, Atelier Carmel, Amiens, 1990
↑Michel Authier et Alain Galbrun, États de la Noblesse Française subsistante, ibid, p. 13-30
↑Acte de notoriété pour établir la nationalité française de la Famille de Buttet. (Chez Maîtres Duc et Blanc, notaires à Bonneville, le 26 juillet 1861)
↑Claude de Buttet est déjà depuis longtemps au service de Philippe de Savoie. Il est « tenu en première familiarité et bénivolence » par le prince Philippe de Genevois, (Laurent Périllat, l'Apanage de Genevois,Académie salésienne, T.112-p.186 et 610.
↑Laurent Périllat, « L'Apanage de Genevois aux XVIe et XVIIe siècles - Pouvoirs, Institutions, Sociétés », Mémoires et Documents publiés par l'Académie salésienne, T.113, Annecy, 2006, Tome II, p. 839.
↑Laurent Périllat, « L'Apanage de Genevois aux XVIe et XVIIe siècles, siècle- Pouvoirs, Institutions, Sociétés », Mémoires et Documents publiés par l'Académie salésienne, T.113, Annecy, 2006, Tome II, page p. 840.
↑François Mugnier, « Marc-Claude de Buttet, poète savoisien », in Mémoires de la Société savoisienne d'Histoire et d'Archéologie, Tome XXXV, 1896. p. 9 - Citation : « Mais à ce coup, mon Chambéry m'appelle, O Paradis de ma félicité... »
↑Sarah Alyn Stacey, Marc-Claude de Buttet, l'Honneur de la Savoie, Honoré Champion, Paris, 2006, p. 50.
↑« Ce Jean de Buttet, dont plusieurs parents sont au service de Philippe de Savoie, suit les destinées de son maître : après la renonciation de celui-ci à l'épiscopat (1509), le trésorier général de l'évêché de Genève devient trésorier général du comte de Genève et de Genevois jusqu'en 1512, où il devient maître-auditeur de la Chambre des Comptes tant de Savoie que de Genevois » (Laurent Perillat, l'Apanage de Genevois,T.I, p.398) ibid.
↑Laurent Périllat, « L'Apanage de Genevois aux XVIe et XVIIe siècles - Pouvoirs, Institutions, Sociétés », Mémoires et Documents publiés par l'Académie salésienne, T.113, Annecy, 2006, Tome II, p. 841.
↑Laurent Perrillat, L'apanage de Genevois aux XVIe et XVIIe siècles : pouvoirs, institutions, société, vol. 113, Académie salésienne, , 1070 p., p. 841, Annexe no 2.
↑Roger Devos, La Pratique des documents anciens : actes publics et notariés, documents administratifs et comptables, Archives départementales de la Haute-Savoie, , 335 p., p. 98.
↑Notes historiques sur les ruines du château du Bourget-du-Lac, Mémoires et documents publiés par la Société Savoisienne d'Histoire et d'Archéologie, T.XLIV, 1906, p. 213-233.
↑Jean-Louis Grillet, Dictionnaire historique, littéraire et statistique des départements du Mont-Blanc et du Léman, contenant l'histoire ancienne et moderne de la Savoie, et spécialement celle des personnes qui y étant nées ou domiciliées, se sont distinguées par des actions dignes de mémoire, ou par leurs succès dans les lettres, les sciences et les arts, t. III, Puthod, , 501 p. (lire en ligne), p. 152.
↑Michel Authier et Alain Galbrun, État de la noblesse française subsistante, 1990, volume 18, p. 13.
↑Jean Guenel, La dernière guerre du pape, (1860-1870), Presses Universitaires de Rennes, 1998, p. 99.
↑Charles de Buttet, Aperçu de la vie de Xavier de Maistre, Grenoble, Allier, 1919.
↑Michel Authier et Alain Galbrun, État de la noblesse française subsistante, volume 18, p. 13-30, éd.du Carmel, Amiens, 1990.
↑Authier et Galbrun, « État de la noblesse française subsistante », Vol.18,1990.
↑Mémoires de la Fédération des Sociétés d'Histoire et d'Archéologie de l'Aisne, In Memoriam Henry de Buttet, Tome L., 2005, p. 8.
↑Michel Authier et Alain Galbrun, État de la noblesse française subsistante, ibid.
↑Dossier DE BUTTET Louis Henri, archives du Service Historique de la Défense, Vincennes//DrFrantz Adam, Sentinelles...Prenez garde à Vous..., Paris, Amédée Legrand, éditeur. 1933. ("En souvenir ému d'un chef admirable, le capitaine Louis de Buttet, mort héroïquement à La Fontenelle, le 22 juin 1915", p. 63-71)
↑Foras, ibid, vol.1-p. 240/ Joséphine-Céline de Boigne, née en 1824, petite-fille du général Benoit de Boigne épouse en 1844 le comte Calixte de Buttet-Manuel, petit-fils du comte François-Joseph de Buttet de Tresserve, (1765-1841), président du Sénat de Savoie en 1833, commandeur de l'ordre des Saints-Maurice-et-Lazare (Foras, ibid, p. 294)
↑Dans une visite qu'elle fit à son frère maternel, le président Jean-François de Buttet, madame Jeanne de Lucinge de Saint-Cergues, née de Cartal, consentit à rencontrer saint François de Sales par qui elle fut convertie en 1611 (Léon Buffet, Histoire d'Ugine, ibid, p. 264)
↑Foras, ibid, vol.1-p. 291/Ursula Schwarzkopt, Zur Familie de Eustace Chapuys en Annecy, Bibliothèque d'Humanisme et Renaissance, Genève, 1966, tome 28, pages 521-532/ La famille Chappuis, originaire d'Ugine, est apparentée au chanoine Eustache Chappuis
↑Foras, ibid, vol.3-p. 144/ Authier-Galbrun, ibid, p. 16/. La famille de Montillet de Grenaud, originaire du Bugey savoyard, est apparentée à Monseigneur Jean-François de Montillet de Grenaud
↑et lointain cousin d'Annecy, comme lui originaire d'Ugine.
↑Les familles Chappuis et Buttet, originaires d'Ugine, sont alliées, suivant la généalogiste allemande, Ursula Schwarzkopf et le comte de Foras.
↑Mémoires de l'Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Savoie, Septième série, Tome III, Année 1989. Henri Arminjon : "Marc-Claude de Buttet en son temps" (pages 197 à 208). Madame Andrée Mansau : "Buttet, le poète poinçon au cœur" (pages 209 à 216).
Voir aussi
Bibliographie
Dictionnaire de la vraie noblesse, Tallandier, 2008, p. 53, (ISBN978 2 84734 498 1).
Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle (tome 8), t. 10, Évreux, impr. de C. Hérissey, 1903-1929, 25 à 27 (lire en ligne).
Amédée de Foras, Armorial et nobiliaire de l'ancien duché de Savoie, vol. 1, Grenoble, Allier Frères, 1863-1966 (lire en ligne), p. 287 à 294, « Buttet (Barons et comtes de) ».
Amédée de Foras, Armorial et nobiliaire de l'ancien duché de Savoie, vol. 2, Grenoble, Allier Frères, 1863-1966 (lire en ligne).
Laurent Perrillat, L'apanage de Genevois aux XVIe et XVIIe siècles : pouvoirs, institutions, société, vol. 113, t. 2, Académie salésienne, , 1070 p. (lire en ligne).