De gueules au lion passant d'or, au chef d'argent chargé d'un soleil de gueules, accosté de deux grappes de raisins de sable (alias de pourpre) Tel que déclare à l'armorial de d'Hozier en 1696
Deux Ministres dont: un de l'Intérieur du roi Louis XVIII en 1815-1816 et un secrétaire général du gouvernement du Portugal Un ministre d'État. Un grand maître de la maison de la reine de Bavière Un Député Un préfet Un Conseiller d'État Un président de conseil départemental Un Conseiller général Neuf Maires Un Chambellan du roi de Bavière Un auditeur au Conseil d’État Un avocat
Fonctions militaires
Deux généraux dont un maréchal des camps et armées du roi, commandant en second du régiment de La Sarre et un Inspecteur en chef aux revues de la Grande Armée Deux colonels dont un capitaine de vaisseau commandant en second de l'Audacieux puis commandant du torpilleur l' Orage puis de la flottille du Rhin Un capitaine de frégate, commandant du contre-torpilleur Sarbacane. Un major
Secrétaire du roi 1697 Lettres d'honneur 1719 Écoles royales militaires 1768, 1770, 1781 Assemblées de la noblesse en vue de la convocation aux États Généraux 1789
Selon le site filae.com, l'étymologie de la famille Viénot de Vaublanc est composée.
D'une part du patronyme Viénot qui viendrait du diminutif de Vien, forme régionale avec aphérèse du prénom Vivien devenu un patronyme.
Et d'autre part de Vaublanc, nom de l'un des fiefs de la famille Viénot, nom topographique d'un lieu-dit ou d'un hameau désignant une vallée gelée.
Une famille de Bourgogne
La famille Viénot de Vaublanc est originaire de Beaune, en Côte-d'Or.
Son premier représentant est Louis Viénot (1628-1669), avocat à la cour, époux de Jeanne Ferry fille du maire de Beaune Edme Ferry[1],[2].
Ils ont deux fils, Charles I Viénot (1654-1732) échevin de la ville de Beaune faisant office de maire par intérim en 1693. Il est anobli par une charge de secrétaire du roi près la cour des comptes de Dole le [3],[4],[5],[6]. Il achète les seigneuries de Mimande en 1697 puis de Meix Brocard en 1714 à Chaudenay en Saone-et-Loire. Il reçoit ses lettres d’Honneur le 19[7][réf. à confirmer].
Charles I a pour frère Edme prêtre et pour fils Charles II qui succède à son père pour les seigneuries de Mimande et de Vaublanc. Les trois fils de Charles II, Charles III, Jean Bernard et Vivant François sont à l'origine des trois branches de la famille de Vaublanc toutes subsistantes. Charles III devient le chef de nom et d'armes de sa famille. Il hérite des seigneuries de Mimande et de Vaublanc. Il s'illustre, faute d'officiers, par la retraite de Cassel en 1760 pendant la guerre de Sept Ans. Il est fait chevalier de l'ordre de Saint-Louis.[réf. nécessaire][8]
Le second frère de la fratrie Jean Bernard s'installe à Montargis[11]. L'un des fils de Jean-Bernard, Jean-Baptiste dit le Sage a écrit la Chronologie de l'Histoire de France la suite des travaux d'Eugène Anquetil[12].
La descendance de Jean-Bernard s'installe par la suite au Mans.
Le troisième frère de la fratrie, Vivant-François (1725-1798), seigneur de Bousselange par sa mère Philiberte de Jannel, major aux Iles du Levant, épouse une créole héritière d'une plantation Catherine Perreau[13].
La famille fait ses preuves de noblesse pour les écoles royales militaires en 1768, 1770 et 1781[5],[6],[14].
Vivant-François à cinq enfants dont le membre le plus illustre de la famille Vincent-Marie de Vaublanc, dit comte de Vaublanc, homme politique et ministre de l'Intérieur de Louis XVIII, baron d'Empire en 1809, père d'une fille Laurence, elle-même mère d'un fils Adolphe Segond. Et le chevalier Jean-Baptiste Bernard Viénot de Vaublanc, fils cadet de Vivant-François, militaire, révolutionnaire, ministre au Portugal inspecteur en chef aux revues de la Grande Armée.[réf. nécessaire][15],[16]
Parmi les enfants de ce dernier il y a Vincent-Victor Henri, vicomte de Vaublanc, historien, courtisan à la cour de Bavière[17].
Sous l'Ancien Régime au XVIIIe siècle, deux Vaublanc portent la qualification de chevalier : Vivant-François Viénot de Vaublanc et Jean-Baptiste Bernard Vienot de Vaublanc.
Selon Régis Valette, auteur d'un ouvrage sur les familles subsistantes de la noblesse française, il y a 35 porteurs masculins de cette famille en 1989 et 45 en 2007[4].
Les membres de la troisième branche de la famille Viénot de Vaublanc portent pour l'aîné des hommes le titre de courtoisie de comte et pour les cadets le titre de vicomte. Celle des propriétaires du château de Couzan, le titre de courtoisie de baron[24].
Selon le Bottin mondain, la famille de Vaublanc possède huit châteaux au XXe siècle[24].
La famille compte des personnalités au XXe siècle : Jacques François Franck Viénot de Vaublanc, officier de marine, commandant du Sarbacane[25] ; Roger de Vaublanc lui aussi officier de marine, à l'origine de l'évacuation de son navire l'Orage bombardé par des stukas allemand bien que blessé aux jambes, devenu capitaine de vaisseau et commandant de la flottille du Rhin[réf. nécessaire] ; et la petite-fille de Roger, Béatrice Viénot de Vaublanc, connue sous son nom de plume de Béatrice Douvre, écrivaine, poétesse, artiste, atteinte d'anorexie[réf. nécessaire][26]
Louis Viénot (1628-1669), demeurant à Beaune, avocat à la Cour, épouse en 1653 Jeanne Ferry, fille d’un maire de Beaune. C'est cette dernière qui déclare le blason de la famille Viénot à d'Hozier en 1696.
Charles Ier Viénot (1654-1732), fils de Louis, seigneur de Mimande, Meix Brocart (dont la terre de Vaublanc), secrétaire du roi, secrétaire et notaire près la Cour des comptes de Dole du 3 mars 1697 au 25 mai 1717 puis simple secrétaire de cette date jusqu'à 1719[3], il épouse le 12 avril 1681 Agathe Bérardier fille d'un maire de Beaune.
Charles II Viénot (1685-1755), fils ainé de Charles Ier, écuyer, seigneur de Mimande et de Vaublanc, épouse en 1719 Philiberte de Jannel.
Jacques-Henri Viénot de Vaublanc (1764-1810), fils de Charles III, émigré, épouse en 1801, Françoise Joséphine Le Viste de Montbrian. (À l'origine de la branche ainée subsistante)
Jean-Bernard Viénot de Vaublanc (1722-1796) premier fils cadet de Charles II, épouse en 1767 Adélaïde Payneau.
Vivant-François Viénot de Vaublanc (1770-1853), deuxième fils de Jean-Bernard, maire de Villemoutiers (Loiret) de 1822 à 1830, il épouse Marie Thérèse Lemaire du Charmoy.
André Viénot de Vaublanc (1777-1866), troisième fils de Jean-Bernard, maire de Montargis de 1817 à 1819[28], il épouse Éléonore Potrelot de Grillon. (À l'origine de la première branche cadette subsistante)
Vivant-François Viénot de Vaublanc (1725-1798), deuxième fils cadet de Charles II, major aux îles du Levant, à Saint-Domingue, il épouse en 1754 Catherine (ou Charlotte) Perreau.
Vincent-Marie Viénot de Vaublanc (1756-1845), fils ainé de Vivant-François, chevalier puis baron de l'Empire en 1809 (autorisé par lettres patentes du 22 mars 1812 à transmettre son titre de baron à son petit-fils Henri Martial Adolphe Segond), député du Calvados, préfet de la Moselle (1804-1815), conseiller d'État, ministre d'État et de l'Intérieur (1815-1816), etc.[5],[6], il épouse en 1779 Marie-Charlotte Saillenfest de Fontenelles (1759-1831).
Jean-Antoine Alphonse Viénot de Vaublanc (1802-1843), fils ainé de Jean-Baptiste Bernard, capitaine au 64e de ligne en 1830, il épouse en 1830 Louise Thérèse de La Croix d'Azolette (1806-?), (AP). (À l'origine de la seconde branche cadette subsistante)
Roger Viénot de Vaublanc (1901-1983), capitaine de vaisseau, s'est illustré lors de l'évacuation de son navire l'Orage coulé en 1940.
Béatrice Douvre nom de plume de Béatrice Viénot de Vaublanc, écrivaine, poétesse.
Vincent-Victor Henri Viénot de Vaublanc (1803-1874), fils cadet de Jean-Baptiste Bernard, historien, chambellan à la cour du royaume de Bavière, il épouse en 1841 Jeanne de Raisme. (SP)
Vincent-Marie Viénot de Vaublanc (1756-1845), chevalier puis baron de l'Empire en 1809 (autorisé par lettres patentes du 22 mars 1812 à transmettre son titre de baron à son petit-fils Henri Martial Adolphe Segond), député, préfet, conseiller d'État, ministre d'État et de l'Intérieur, etc.[5],[6]
Béatrice Douvre, nom de plume de Béatrice Viennot de Vaublanc, (1967-1994), femme de lettre, poétesse, artiste
Alliances
Les principales alliances de la famille Viénot de Vaublanc sont : Ferry (1653), Bérardier (1681), de Jannel (1719), Bonguelet (1753), Perreau (1754), Payneau (1767), Le Viste de Montbriant, Lemaire du Charmoy, Potrelot de Grillon, Saillenfest de Fontenelle, Pyon de Meslot (1794), de La Croix d'Azolette (1830), de Raisme (1841), de Buttet, Caillard d'Aillières, de Fontanges, Famille Jourdain de Thieulloy, de La Motte de Broön de Vauvert, de Laparre de Saint-Sernin, de Larminat, de Mascureau, de Suremain, de Thoisy, de Tournemire, de Beaumont d'Autichamp, de Courrèges d'Ustou, Bernard de Dompsure, d'Anthouard de Vraincourt, de Lamberterie du Cros, de Roquefeuil (2021).
Armes et devise
Figure
Blason napoléonien de Vincent-Marie Viénot de Vaublanc de 1809 à 1845
Coupé, au premier mi-parti d'azur, à la tour d'argent, maçonné de sable et du quartier des baronspréfets ; au second de gueules au lion léopardé d'argent.[29]
Figure
Blasonnement à partir de 1697
Famille Viénot de Vaublanc
De gueules au lion passant d'or, au chef d'argent chargé d'un soleil de gueules, accosté de deux grappes de raisin de sable (alias de pourpre).[4]
↑A. Liévyns, « Viénot-Vaublanc (Jean-Baptiste-Bernard) », Fastes de la Légion-d'honneur : biographie de tous les décorés, accompagnée., vol. tome 85, , p. 346 (lire en ligne)
↑Les grandes heures de Montargis: ses monuments, ses hommes célèbres, ses événements marquants, Paul Gache, 1980 [5]
↑J. Alcide Georgel, Armorial historique et généalogique des familles de Lorraine titrées ou confirmées dans leurs titres au XIXe siècle renfermant les titres impériaux et royaux, les pairs héréditaires, les majorats ainsi que les généraux, les préfets et les évêques qui commandèrent ou administrèrent cette province, , 718 p. (lire en ligne), p. 645.
Voir aussi
Bibliographie
D'Hozier
Camille-Philippe Dayre de Mailhol, 1896, Dictionnaire historique et héraldique de la noblesse française : rédigé dans l'ordre patronymique d'après les archives des anciens parlements, les manuscrits de d'Hozier et les travaux des auteurs ; contenant un vocabulaire du blason, et la notice des familles nobles existant actuellement en France avec la description et le dessin de leurs armes (Volume 2)[6]